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Attestée depuis le Moyen Âge, l’exploitation des pierres marbrières (calcaire et albâtre essentiellement) dans le Jura connaît son apogée au milieu du 19e siècle avec la rénovation des grandes villes (à commencer par le Paris du baron Haussmann) et l'évolution des constructions vers un confort plus moderne.

Cet itinéraire met en lumière seize salles de spectacles édifiées, ou entièrement rénovées, entre 1800 et 1940.

Une longue tradition viticole a laissé de nombreux témoignages dans l'architecture de ce canton : logis surélevés sur cave ou l'étage sur cellier, paliers sous auvent, cuveries, pressoirs...

Le site de forges est attesté dès 1690. Agrandi par les propriétaires successifs et doté de bâtiments remarquables comme la demeure patronale s’inspirant de la villa palladienne Rotonda, il forme un ensemble exceptionnel dans le paysage industriel français.

Offertes en 1500 par l’archidiacre Hugues Le Coq, chanoine du chapitre, ces cinq pièces de tapisserie forment l’une des rares tentures de chœur datées présentées dans leur cadre d’origine.

Destituée par la Révolution, l’ancienne capitale de la Bourgogne, réduite au rang de chef-lieu de département, retrouvera sa prééminence dans la seconde moitié du 19e siècle, grâce au chemin de fer. Devenue la grande plaque tournante de l’Est de la France, la ville connut un essor économique et urbanistique décisif.

Née au 15e siècle aux alentours de Gray, la sidérurgie a dominé l’activité industrielle de la Haute-Saône pendant quatre siècles. Malgré son déclin au 20e siècle, elle a marqué l’histoire et le paysage du Val de Saône, laissant derrière elle des témoins remarquables comme les forges de Baignes.

Dominant la plaine orientale de Pouilly-en-Auxois, le canal de Bourgogne et l'autoroute A6, Châteauneuf abrite l'un des rares châteaux de Bourgogne à avoir conservé l'essentiel de ses structures médiévales.

Présentation de 110 photographies réalisées entre 1880 et 1914 par Georges André, vétérinaire et photographe amateur, lors de ses déplacements dans l’Autunois.

Fondateurs de l’hôtel-Dieu en 1443, Nicolas Rolin et Guigone de Salins sont également à l’origine de l’exceptionnelle collection de tapisseries aujourd’hui conservée par les Hospices civils de Beaune.

Actes du colloque organisé en 1990 autour des stalles de Saint-Claude, restaurées après un incendie qui les avait partiellement détruites en 1983.

Fondée au 9e siècle, l’abbaye fut qualifiée par Prosper Mérimée de « grandiose et sauvage » au moment de son inscription sur la liste des Monuments historiques en 1849. L’église conserve des chefs d'œuvres datant du Moyen Âge au 16e siècle, dont le retable anversois offert en 1525 par la ville de Gand.

Fondée en 1777, la société Japy est devenue au 19e siècle, le troisième groupe industriel français avec une dizaine de sites de production répartis entre le Territoire de Belfort et le Pays de Montbéliard. Elle a poursuivi son activité jusqu’en 1969.

Cette publication découle de la première opération de recensement des peintures murales en Bourgogne opérée entre 1988 et 1992.

Siège de l’École Saint-François de Sales à partir de 1884, ces deux hôtels furent acquis par l’État en 1971 afin d’y installer la direction régionale des affaires culturelles.

Le canton de Bletterans se partage entre zone de vignoble et terres basses de la Bresse. Ses différents terroirs révèlent une architecture rurale contrastée datant du 18e siècle : fermes basses à pans de bois côté Bresse, pierre calcaire et pignons à redents côté vignoble.

Publication réalisée à partir de l’enquête de pré-inventaire menée dans le canton de Seurre en 1985-1986.

Le site de la ville est occupé depuis le Néolithique ; l'habitat s'est groupé autour de la source saline du Puits Salé et du tombeau de Saint-Désiré dès le haut Moyen Âge. En raison des destructions dues aux guerres et aux incendies des 16e et 17e siècles, les constructions datent principalement des 18e, 19e et 20e siècles.

Connue comme ville industrielle, Montbéliard n’en possède pas moins un riche patrimoine architectural, groupé autour de son château.

Possession würtembourgeoise du 15e au 18e siècle, son patrimoine s’apparente en majorité à celui d’une ville rhénane. Au début du 20e siècle, l’implantation des usines Peugeot contribue à l’essor de la ville et marque durablement son urbanisme.

Catalogue de l’exposition « Le vitrail en Bourgogne : miroir du quotidien » qui s’est tenue à Dijon en septembre-octobre 1986.