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ENSEMBLE DE LA FABRIQUE D'OUTILLAGE DES SOCIÉTÉS HUGONIOT-TISSOT PUIS HUGONIOT-PERRENOUD

25 - Montécheroux

  • Dossier IA25001921 réalisé en 2018 revu en 2020
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Catalogue L.H.T. 3 [catalogue de production : 1ère de couverture], [1949]. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Cet ensemble de sites est issu d’une entreprise fondée à Montécheroux en 1873 par Lucien Hugoniot (1839-1900), dit Hugoniot-Tissot, dont l’affaire est réputée créée le 21 juillet 1860. Fils du limeur écheroumontain Jacques Hugoniot (1815-1843), Lucien Hugoniot effectue un apprentissage d’horloger à Montbéliard. Il est ensuite ouvrier horloger à La Chaux-de-Fonds, de 1860 à 1863, date de son mariage avec Elise Tissot, du Locle. Celle-ci lui donnera trois enfants avant son décès accidentel en 1884 : Jules (1867-1908), Fanny (1872- ?) et Adèle (1864- ?) ; il se remariera en 1886 avec Elise Perrelet et aura une fille Suzanne (1892- ?) et un fils Lucien (1897- ?).
Ayant repris après 1870 un magasin de fournitures d’horlogerie au Locle, Hugoniot fonde en 1873 la société en nom collectif Hugoniot-Tissot et Cie qui a pour objet la fabrication d’outils d’horlogerie et de quincaillerie "dits de Montécheroux". Entièrement manuelle, la fabrication s’organise en phases successives, principalement pour les pinces le forgeage à chaud (par le "forgeur"), le limage, la trempe (à la suite d’une nouvelle chauffe) et le polissage. Hugoniot fait apport du capital (8 000 F) et son associé Emile Nicolet, de Liebvillers, de son savoir-faire et de l’outillage (est-ce ce Nicolet né en 1846 et mort après 1927, qui est dit fabricant d’outils d’horlogerie à Montécheroux, instituteur à Fouqueure - en Charente - puis pasteur à Frênes - actuellement Tinchebray-Bocage, Orne - de 1894 à 1899 ?). Il loue une maison au village puis achète vers 1876 celle rebâtie par Célestin Courvoisier vers 1839, puis sa voisine, reconstruite à la même date par Louis Quelet. En 1882, il convertit sur ce site un bâtiment rural en maison et dispose ainsi d’un ensemble de bâtiments (actuels 8 et 10 Grande Rue et 2 rue du Chêne) abritant son logement et les installations de sa société (bureaux, magasins et comptoir).

En 1885, Lucien Hugoniot ouvre un atelier de construction de tours d’horloger dans une commune voisine, Pierrefontaine-lès-Blamont. La même année, il achète la fabrique d’outils de Pierre Besançon qui, créée en 1850 par cet industriel originaire de Glay, était devenue à la fin des années 1860 l’une des trois plus importantes du village. A la suite de difficultés avec la municipalité et avec ses ouvriers, Besançon avait par ailleurs ouvert en 1873 une usine au moulin de Douvot, dans la commune d’Ougney-Douvot, dans laquelle il avait attiré une trentaine d’ouvriers de Montécheroux. En 1883, la société en nom collectif Besançon et Bainier, fondée en 1877, occupe 150 personnes dans ses deux unités : celle de Montécheroux réunissant (aux n° 2 à 6 Grande Rue) une maison rebâtie en 1840 (appelée la "Caserne") et une forge édifiée en 1868, et celle de l’ancien moulin de Douvot. Ses propriétés écheroumontaines passent donc à Lucien Hugoniot au milieu des années 1880.

Ce dernier fait construire en 1888 rue de Saint-Hippolyte la première usine du village : la "Fabrique", dotée d’une machine à vapeur. Il "révolutionne la fabrication" en y produisant les ébauches de pince à l’aide d’un marteau-pilon, dont les étampes sont fabriquées dans son propre atelier de mécanique, et en remplaçant le limage par le fraisage. Le bâtiment accueille en outre l’atelier des tours d’horloger de Pierrefontaine-lès-Blamont, rapatrié là. Cependant, l’opposition de ses concurrents prive Hugoniot de l’eau nécessaire au fonctionnement de la Fabrique si bien qu’il transfère en 1892 ses installations dans une nouvelle usine édifiée sur le site de l’ancien moulin de Liebvillers. Il dispose au village d’un autre site (actuel musée, 12 rue de la Pommeraie), dont la construction n’est pas datée mais qui réunit à la fin du siècle forge, four à tremper, remises, bascule et hangar. Les locaux abriteront peut-être un temps des logements mais serviront surtout au 20e siècle au polissage et au stockage des fers.
Pour développer son affaire, Lucien Hugoniot (qui fut maire de 1892 à 1896) présente en 1897 une demande afin de pouvoir créer une usine électrique "pour transport de force à ses ateliers de Montécheroux et de Liebvillers". L’arrêté préfectoral du 2 juillet 1898 autorise cette construction sur le Doubs dans la commune de Noirefontaine (à 60 m en amont du pont de Bief). Toutefois, Hugoniot tombe malade au début de 1900 et meurt le 8 juillet sans pouvoir donner suite à son projet.

Son fils Jules, marié avec Louise Perrenoud (1866-1920), lui succède à la tête de la maison, qui devient L. Hugoniot-Tissot J. Hugoniot fils successeur. Jules était peut-être déjà établi fabricant d’outils, comme le laisse penser un papier à en-tête de la fin du 19e siècle à son nom et énumérant les marques de fabriques déposées : la Suédoise et celles déclinées autour de l’appellation Jules Hugoniot Fils. Il vient de se faire construire vers 1897 (1905 suivant témoignage oral) une belle demeure (7 rue du Chêne) à un emplacement où existait sur le plan cadastral de 1831 la maison du maire Victor Méquillet. Son habitation jouxte un autre bâtiment (5 rue du Chêne) qui, acquis vers 1882, avait été construit en 1836 par Frédéric Charton dit Morel et complété vers 1878 par une forge due à Jacques Guillemot (la matrice cadastrale signale cependant que la construction aurait pu avoir lieu dès 1857). Ce bâtiment va accueillir les écuries de l’entreprise et des logements, la demeure d’Hugoniot son logement et les bureaux, et dans un corps de bâtiment édifié entre les deux la réception des pinces amenées par les forgerons, le conditionnement et l’expédition. L’entreprise dispose de dépôts à Paris, Londres et New-York. Jules Hugoniot décède jeune (en 1908), de même que son fils Jean (1896-1915).

Sa veuve, Louise Perrenoud, reprend l’affaire, qui prend un temps la raison sociale L. Hugoniot-Tissot Mme Jules Hugoniot et Fils successeurs. Lui succède le 21 janvier 1921 la Maison Hugoniot-Tissot - Hugoniot-Perrenoud et Cie successeurs, société en nom collectif qui réunit Julia Perrenoud demeurant à Montécheroux, Albert Perrenoud industriel au Locle (dont le fils Willy sera directeur jusqu’en 1957), Emile Brodbeck et son épouse Adèle Hugoniot à La Chaux-de-Fonds, et au même lieu Georges Berthoud et son épouse Fanny Hugoniot. A cette époque, la fabrication est répartie entre l’usine de Liebvillers où s’effectue le forgeage, le travail à domicile chez les limeurs et le polissage dans le bâtiment de la rue de la Pommeraie. Un Etat des usines situées sur rivières non navigables ni flottables non régulièrement autorisées mentionne aussi sur le ruisseau de Liebvillers, à côté de celles d’Alfred Patois (de Liebvillers) et d’Ernest Ducommun (de Montécheroux), les trois "fabriques d’outils, polissoirs" de la société Hugoniot-Perrenoud et Cie.
En 1926, alors que l’entreprise emploie 143 ouvriers à Montécheroux et 59 à Liebvillers (respectivement 74 et 54 en 1930), la Fabrique accueille des limeurs en plus de la trempe. Les outils - principalement des pinces - sont commercialisés sous les marques LHT, Excelsior et Stockholm (déposées en 1910), L. Hugoniot-Tissot et Lomont, accompagnées le cas échéant du dessin d’une couronne, d’un lion ou d’un coq. Le fichier client contient plus de 1 500 noms, dans le monde entier. La société Hugoniot-Perrenoud et Cie est transformée le 6 novembre 1934 en Sarl (au capital de 450 000 F) puis elle deviendra par la suite une SA (au capital de 337 500 F puis de 6 750 000 F en 1960 et de 135 000 NF l’année suivante). De 1942 à 1978, elle exploite à Chamesol, village voisin, une unité de meulage et polissage de pinces installée dans l’atelier d’horlogerie désaffecté établi à l’est de la ferme de Charles Riot (entre les actuels 4 et 8 Grande Rue). En 1949, elle fait partie de l'Association des Fabricants de Pinces et de Tenailles (AFPT), avec les Ets E. Ducommun et Marti, René Amstutz à Villars-sous-Dampjoux, Bost Frères à Laissey, Manufacture de Douvot à Ougney-Douvot et Manufacture d'Outillage Amstuts à Hérimoncourt.

Employant 50 personnes en usine, l’entreprise est acquise en 1958 par Peugeot puis passe sous contrôle de sa filiale Aciers et Outillage Peugeot (AOP), créée en 1966 à Audincourt. Le 10 novembre 1967, Hugoniot-Perrenoud absorbe son principal concurrent local, les Ets Ducommun et Marti (1-3 rue de la Planchette), et le 28 décembre suivant prend le nom de Forges de Montécheroux (FMX). L’affaire est dirigée par François Armbruster qui, après avoir travaillé dans l’usine d’outillage Goldenberg près de Saverne (Bas-Rhin), est venu à Montécheroux en 1959 (il prendra sa retraite en 1988).
Organisée en 1979 en deux départements (l’un pour l’outillage à main, l’autre pour l’outillage électrique), Aciers et Outillage Peugeot est restructurée de 1981 à 1983 par la fusion de ses établissements : Forges de Montécheroux, Société industrielle des Scies de Valentigney (Scival, filiale chargée depuis 1981 de la fabrication des scies), Société industrielle et commerciale française d’Outillage (Sicfo, chargée depuis 1981 de la commercialisation de l’outillage à main Peugeot) et Goldenberg SA (dans le capital duquel Peugeot est présent depuis 1951). Cette fusion est signée le 16 novembre 1983 et la nouvelle entité conserve le nom de Sicfo. Immédiatement en difficulté financière, elle revend dès 1985 les Forges de Montécheroux (occupant alors 38 personnes) avant d’être acquise en 1986 par le groupe américain Stanley Works, représenté par sa filiale bisontine Stanley Mabo ; pour sa part, AOP abandonne cette même année 1986 la fabrication d’outillage à main et fusionne l’année suivante avec le département Pièces et équipement des Cycles Peugeot pour donner naissance à la société Ecia (Equipements et Composants pour l’Industrie automobile), future Faurecia.

En 1985 les Forges de Montécheroux deviennent Société industrielle de Montécheroux puis Sarl FMX après rachat l’année suivante par Bernard Chaney, "ex directeur d’une fonderie bisontine". Comptant 25 personnes en 1986, cette entreprise regroupe en 1986-1987 ses activités sur le site de l’ancienne usine Ducommun et Marti (rue de la Planchette), tout en conservant la Fabrique (rue de Saint-Hippolyte) dont le marteau-pilon ne peut être déplacé. Elle produit 7 000 pinces chaque mois puis cesse cette fabrication en 1998 tout en poursuivant celle de l’outillage en sous-traitance. Elle quitte les lieux en 2000 pour l’usine des Ets Schligler (auparavant Amstutz), à Meslières.
En 2018, la demeure de Jules Hugoniot appartient à F. Armbruster et celle de son père à des particuliers, tout comme la Fabrique et la Caserne. Le bâtiment de la rue de la Pommeraie a été acquis par la commune en 1999 et transformé en musée de la Pince. Inauguré le 22 mai 2004, celui-ci est animé par l’association Musons et Créons, fondée en 1983.
Période(s)
Principale :
  • 2e quart 19e siècle
  • 3e quart 19e siècle
  • 4e quart 19e siècle

Description


L'ensemble est constitué de six sites en liaison avec l'activité de fabrication et négoce d'outillage à main de la famille Hugoniot : à Montécheroux les deux maisons et comptoirs Hugoniot-Tissot (8-10 Grande Rue et 2 rue du Chêne) et Hugoniot-Perrenoud (5-7 rue du Chêne) et trois usines - la "Caserne" (2-6 Grande Rue), la "Fabrique" (31-33 rue de Saint-Hippolyte) et l'actuel musée de la Pince (12 rue de la Pommeraie) -, plus une usine à Liebvillers. Ces bâtiments, datant essentiellement du 19e siècle, sont en moellons calcaires enduits et dotés de toits à longs pans et tuiles mécaniques.
Murs :
  • calcaire
  • moellon
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
Elévation :
  • élévation à travées
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre

Source(s) documentaire(s)

  • 3 P 394 Cadastre de la commune de Montécheroux, 1830-1934
    3 P 394 Cadastre de la commune de Montécheroux, 1830-1934
    3 P 394 : Atlas parcellaire (16 feuilles), dessin (plume, lavis), par le géomètre du cadastre Mestre, 1830
    3 P 394/1 : Registre des états de sections, [1831]
    3 P 394/2 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, [1832-1913]
    3 P 394/3 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1882-1910
    3 P 394/4-5 : Matrice cadastrale des propriétés non bâties, 1914-1934
    3 P 394/6 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1911-1934
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 394
  • M 3044 Travail et main d’œuvre, 1926-1930
    M 3044 Travail et main d’œuvre, 1926-1930
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : M 3044
  • Sp 758 Service hydraulique. Réglementation, autorisations de travaux (1838-1900)
    Archives départementales du Doubs, Besançon, Sp 758 Service hydraulique. Réglementation, autorisations de travaux (1838-1900)
    Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : Sp 758
  • Archives collectées par le musée de la Pince, 19e-20e siècles
    Archives collectées par le musée de la Pince, 19e-20e siècles
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Papiers à en-tête des sociétés Jules Hugoniot et Hugoniot-Tissot, fin 19e siècle-début 20e siècle
    Papiers à en-tête des sociétés Jules Hugoniot et Hugoniot-Tissot, fin 19e siècle-début 20e siècle
    Notamment : Papier de la Fabrique d’outils pour horlogerie et bijouterie, quincaillerie L. Hugoniot-Tissot Mme Jules Hugoniot et Fils successeurs, entre 1908 et 1915
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Papier à en-tête de la Fabrique d’outils pour horlogerie, bijouterie et quincaillerie Jules Hugoniot Fils, décennie 1890 ?
    Papier à en-tête de la Fabrique d’outils pour horlogerie, bijouterie et quincaillerie Jules Hugoniot Fils, décennie 1890 ?
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Papier à en-tête de la Fabrique d’outils pour horlogerie, bijouterie, quincaillerie L. Hugoniot-Tissot Jules Hugoniot Fils successeur, décennie 1900
    Papier à en-tête de la Fabrique d’outils pour horlogerie, bijouterie, quincaillerie L. Hugoniot-Tissot Jules Hugoniot Fils successeur, décennie 1900
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Catalogues de production des sociétés Hugoniot, 4e quart 19e siècle-20e siècle
    Catalogues de production des sociétés Hugoniot, 4e quart 19e siècle-20e siècle
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Publicité pour la pince à escargot Lucullus, s.d. [milieu 20e siècle]
    Publicité pour la pince à escargot Lucullus, s.d. [milieu 20e siècle]
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Catalogue L.H.T. 3 [catalogue de production]. L. Hugoniot-Tissot Hugoniot-Perrenoud et Cie. Pinces et outils. Montécheroux, [1949]
    Catalogue L.H.T. 3 [catalogue de production]. L. Hugoniot-Tissot Hugoniot-Perrenoud et Cie. Pinces et outils. Montécheroux. - S.l. [Montbéliard] : s.n. [impr. Methez Frères], s.d. [1949]. 16 p. : tout en ill. ; 26 cm.
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Catalogue L.H.T. 4 [catalogue de production]. L. Hugoniot-Tissot Montécheroux, [3e quart 20e siècle]
    Catalogue L.H.T. 4 [catalogue de production]. L. Hugoniot-Tissot Montécheroux. - S.l. [Pont-de-Roide] : s.n. [impr. L. Baumann], s.d. [3e quart 20e siècle]. 16 p. : tout en ill. ; 27 cm.
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Gennerat, Christian. Recherches généalogiques
    Gennerat, Christian. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/ (base des pasteurs protestants : https://gw.geneanet.org/pasteurs?lang=fr&v=NICOLET&m=N)
  • Pays de Montbéliard Agglomération, Direction de la Culture et du Patrimoine. Usine Peugeot frères sur les Roches à Valentin, 2018
    Pays de Montbéliard Agglomération, Direction de la Culture et du Patrimoine. Usine Peugeot frères sur les Roches à Valentin. - 2018. Article consultable en ligne sur le site de Pays de Montbéliard Agglomération : http://www.patrimoine-pays-de-montbeliard.fr/index.php?id=219 (consultation : 13 août 2018)
    D’après un article de Michel Bonnet publié dans le Bulletin [municipal] de janvier 2015 (http://cdn1_3.reseaudescommunes.fr/cities/217/documents/9hqc5grz507t72q.pdf)
  • Roze, Jacqueline. Recherches généalogiques
    Roze, Jacqueline. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/
  • Balthazard, Jacques. Pinces : fermeture de la dernière usine, 12 septembre 2017
    Balthazard, Jacques. Pinces : fermeture de la dernière usine. – 12 septembre 2017. Article consultable en ligne sur le site de l’Est républicain : https://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2017/09/12/pinces-fermeture-de-la-derniere-usine (consultation : 13 août 2018)
  • Baudoin, Gilbert. Une histoire des fabricants d’outils "dits de Montécheroux". 1780-1920, 2017
    Baudoin, Gilbert. Une histoire des fabricants d’outils "dits de Montécheroux". 1780-1920. - 2017. 48 p. : ill. ; 30 cm. Version provisoire en date du 30 septembre 2017.
  • Belmont, Henry-Louis. La montre : méthodes & outillages de fabrication du XVIe au XIXe siècle : de la naissance de la montre à la période proto-industrielle, 1991
    Belmont, Henry-Louis. La montre : méthodes & outillages de fabrication du XVIe au 19e siècle : de la naissance de la montre à la période proto-industrielle. - Besançon : Cêtre, 1991. 199 p. : ill. ; 28 cm
  • Belmont, Henry-Louis. L'échappement à cylindre (1720-1950) : le Haut-Doubs, centre mondial au XIXe siècle, 1984
    Belmont, Henry-Louis. L'échappement à cylindre (1720-1950) : le Haut-Doubs, centre mondial au 19e siècle. - Besançon : Technicmédia, 1984. 328 p. : ill. ; 28 cm.
  • Bonnet, Michel. Les fabricants d'outils d’horlogerie de Montécheroux, 2017
    Bonnet, Michel. Les fabricants d'outils d’horlogerie de Montécheroux. In : L'horlogerie, fille du temps : actes du cycle de conférences dans le massif du Jura, septembre 2016-juin 2017. - Besançon : Association française des Amateurs d'Horlogerie ancienne, 2017, p. 121-128 : ill.
  • Caligary, Maurice. [La pince à Montécheroux], août 1984
    Caligary, Maurice. [La pince à Montécheroux]. L’Est républicain, édition du Doubs, mardi 14, jeudi 16 et mardi 21 août 1984, ill. Série de trois articles sur l’industrie de la pince à Montécheroux.
  • Courtieu, Jean (dir.). Dictionnaire des communes du département du Doubs, 1982-1987.
    Courtieu, Jean (dir.). Dictionnaire des communes du département du Doubs. - Besançon : Cêtre, 1982-1987. 6 t., 3566 p. : ill. ; 24 cm.
  • Demougeot, Jacques. Les forges en danger... Le village se mobilise !, 22 mars 1986
    Demougeot, Jacques. Les forges en danger... Le village se mobilise ! Le Pays de Franche-Comté, Belfort, Montbéliard, samedi 22 mars 1986, ill.
  • Dubois, Marcel. Reine des forêts et des pâturages, perle du Lomont, Montécheroux est aussi une active cité industrielle, 1960
    Dubois, Marcel. Reine des forêts et des pâturages, perle du Lomont, Montécheroux est aussi une active cité industrielle. - 1960. 1 p. : ill. Article découpé dans un journal non identifié et présenté au musée de la Pince.
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • [Faire-part du décès de Jean Hugoniot], 29 mai 1915
    [Faire-part du décès de Jean Hugoniot]. L’Impartial, n° 10 582, 35e année, samedi 29 mai 1915, p. 8.
  • Favereaux, Raphaël. Le pays de Montbéliard et son patrimoine industriel, 2014
    Favereaux, Raphaël. Le pays de Montbéliard et son patrimoine industriel / Région Franche-Comté, Direction de l’Inventaire du Patrimoine ; photogr. Jérôme Mongreville ; cartogr. Mathias Papigny. - Lyon : Lieux Dits, 2014. 128 p. : ill. ; 30 cm. (Images du Patrimoine ; 286).
  • Forgerons-paysans et fabricants de pinces pour un marché mondial. Montécheroux. Vendre pour fabriquer, de 1935 à 1939, 2016
    Forgerons-paysans et fabricants de pinces pour un marché mondial. Montécheroux. Vendre pour fabriquer, de 1935 à 1939. - S.l. : Mémoire de l’Agriculture comtoise, Musons et Créons, printemps 2016. 20 p. : ill. ; 30 cm.
  • Forgerons-paysans et fabricants de pinces pour un marché mondial. Montécheroux. Vendre pour fabriquer. Année 1949, 2019
    Forgerons-paysans et fabricants de pinces pour un marché mondial. Montécheroux. Vendre pour fabriquer. Année 1949. - S.l. : Mémoire de l’Agriculture comtoise, Musons et Créons, novembre 2019. 86 p. : ill. ; 30 cm. (Cahier d'archives n° 14). Document paginé 316-402.
  • Gonzalvez, José. Le règne de la pince, 2004
    Gonzalvez, José. Le règne de la pince. Le Pays de Montbéliard, dimanche 23 mai 2004, p. 19 : ill.
  • A Liebvillers, l’une des plus anciennes usines de pinces de la région continue sa production de qualité, 30 juillet 1955
    A Liebvillers, l’une des plus anciennes usines de pinces de la région continue sa production de qualité. L’Est républicain, 30 juillet 1955, ill.
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Maire. Montécheroux, un village d’artisan, 1947
    Maire. Montécheroux, un village d’artisan. Mémoires de la Société d’Emulation de Montbéliard, 6e vol., 1947, p. 49-51.
  • Mathieu, Philippe. A Montécheroux, la pince entrepassée ne trépassera pas, 16 septembre 1987
    Mathieu, Philippe. A Montécheroux, la pince entrepassée ne trépassera pas. L’Est républicain, édition de Montbéliard, 16 septembre 1987, ill.
  • Moulin, François. La pince "maillée" : le fer de lance de Montécheroux, 18 septembre 1984
    Moulin, François. La pince "maillée" : le fer de lance de Montécheroux. - 18 septembre 1984. Ill. Article découpé dans un journal non identifié.
    Lieu de conservation : Musée de la Pince, Montécheroux
  • Nivoix, Georges. La double-activité à Montécheroux (25). Etude ethnologique, 1988
    Nivoix, Georges. La double-activité à Montécheroux (25). Etude ethnologique. - 1988. 112 p. : ill. ; 30 cm. Rapport d’étude : Ministère de la Culture, Mission du Patrimoine
  • Le patrimoine des communes du Doubs, 2001.
    Le patrimoine des communes du Doubs. - Paris : Flohic, 2001. 2 vol., 1387 p. : ill. ; 25 cm. (Le patrimoine des communes de France)
  • Poissenot, Aimé ; Abram, Luc ; Pourcelot, René. Histoire des pinces de Montécheroux, 2002
    Poissenot, Aimé ; Abram, Luc ; Pourcelot, René. Histoire des pinces de Montécheroux. - Nancray : Folklore comtois, 2002. 339 p. : ill. ; 24 cm.
  • Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007
    Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.
  • Vonau, Pierre. Du temps de Peugeot au temps de la crise 1951-1990, 1996
    Vonau, Pierre. Du temps de Peugeot au temps de la crise 1951-1990. Société d’Histoire et d’Archéologie de Saverne et Environs, n° 176, 3e trimestre 1996, p. 81-97 : ill.
  • Vurpillot, Fabrice. La pluriactivité à Montécheroux de 1836 à 1911, 1987
    Vurpillot, Fabrice. La pluriactivité à Montécheroux de 1836 à 1911. - Besançon : Université de Franche-Comté, 1987. 199 p. ; 30 cm. Mém. Maîtrise : Histoire : Besançon : UFR Sciences du Langage, de l'Homme et de la Société : 1987
  • Armbruster Lucie (témoignage oral)
    Armbruster Lucie, épouse de l'ancien directeur de la société FMX François Armbruster

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton : Pays horloger (le)
Complément de localisation :
  • anciennement région de Franche-Comté
Dénomination : ensemble de petite métallurgie
Carte interactive
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