LE MOBILIER DU THÉÂTRE
89 - Auxerre
56 rue Joubert
- Situé dans : Maison du peuple et théâtre municipal
- Dossier IM89002402 réalisé en 2023
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Présentation
Décor et mobilier initial
Si les travaux de la maison du peuple et de la bourse du travail débutent en 1937, la réalisation du décor et la fourniture du mobilier de la "salle des fêtes" ne doivent être attribuées qu’une fois la construction bien avancée, ce qui est le cas en 1938. De fait, Henri Moreau, l’adjoint au maire délégué aux travaux et aux bâtiments, note en octobre 1939 : « 9ème lot - Serrurerie - presque achevé - La grille de la cour est en construction […] 11ème lot - Décoration - Très avancée […] 16ème lot - Mobilier - sera livré fin octobre. »La décoration
Le projet de Simonot le 5 octobre 1935 n’évoquait le décor du site que par cette simple mention : « Cette salle des fêtes sera sobrement décorée ». Le 14 mars 1938, le conseil municipal accepte le devis de 40 000 F, en date du 10 mars, présenté par Burkhalter pour « la décoration et les décors de la salle des fêtes ». Auxerrois d’origine, Jean Burkhalter (1895-1982) a étudié à l’école des Arts décoratifs de Paris de 1915 à 1919 puis s’est établi comme artiste décorateur, dessinant notamment du mobilier, mais aussi comme enseignant (dès 1922 à l’école d’Art industriel de Grenoble). Il est de 1935 à 1944 directeur de l’école municipale des Beaux-Arts, où il enseigne le dessin et la composition. Le décor de la salle des fêtes doit comprendre : « 2 peintures murales de 14 mètres de longueur et de 3 m. 60 de hauteur sur les côtés latéraux de la salle. 2 panneaux verticaux de 1 m. 25 de largeur et de 3 m. 50 de hauteur sur les 2 pans coupés situés de chaque côté de la scène. La peinture de la coupole. 5 décors de scène pouvant permettre les combinaisons de salons moderne et de style - forêt - place publique. Le rideau de scène en velours et son rail. Le rideau de velours devant les fenêtres au fond de la salle. » La réalisation des peintures s’étale sur quatre ans, de 1939 à 1942 (le paiement du solde ayant lieu en 1945), d’où des tensions avec la Ville. Le 4 janvier 1940 déjà, Simonot écrivait : « Mon cher ami, Vos travaux n’avancent guère ; le temps ne s’y prête certes pas mais songez que vous m’aviez promis que tout serait terminé pour septembre. La ville d’Auxerre compte faire le tirage de la Loterie Nationale dans la salle des fêtes en mai prochain. Il serait vraiment regrettable que votre décoration ne soit pas achevée. J’espère que vous aurez à chœur de terminer pour cette date. J’ai demandé au menuisier de poser les portes d’urgence pour vous permettre de travailler. » Il réclame en effet, dans sa lettre du 15 novembre précédent, à l’entrepreneur de menuiserie, Louis Chevalier, ces portes « pour que cette salle soit complètement fermée, et à l’abri des courants d’air et de l’humidité, préjudiciables à l’achèvement des travaux de peinture décoratifs. »L’artiste peint en premier, en 1939, le décor de la coupole, ornée des douze signes du zodiaque encadrant le lion meublant le blason de la ville. Il réalise ensuite les peintures monumentales du balcon qui - sans surprise - évoquent le thème du spectacle mais aussi - ce qui en accord avec la destination sociale du lieu - le travail (de la terre) et la construction (l'industrie du bâtiment). Pour ses personnages, il prend pour modèles des enfants, des employés municipaux et des élus. Dans un courrier du 1er décembre 1967, Burkhalter évoquera la genèse de son oeuvre : « Serait-il possible d’inaugurer le foyer rénové du théâtre par une exposition temporaire des cartons qui m’ont permis de réaliser les peintures murales de la grande salle. Le public s’intéresserait certainement à une préparation qui dura plus d’un an. La plupart des "cartons" sont des études d’après nature et souvent des portraits d’Auxerrois et d’Auxerroises. Les visiteurs se rendraient compte qu’un travail important ne s’improvise pas, qu’il faut beaucoup de recherches et de mise au point avant l’exécution définitive sur le mur. Ce travail préliminaire se nomme "composition". » Les deux panneaux verticaux ne sont pas réalisés, certainement du fait d'un financement largement insuffisant, mais certains des cartons dont parle Burkhalter sont conservés par le musée d'Art et d'Histoire de la ville tandis qu'un ensemble de dessins préparatoires est présenté au musée des Arts naïfs et populaires de Noyers.
Le maire demande également le 8 mai 1938 à Jean Zay, ministre de l’Education nationale, le don par l’Etat d’œuvres artistiques pour décorer l’édifice. Il écrit : « M. Burkhalter est l’auteur d’une partie du plafond du pavillon de la Manufacture de Sèvres à l’exposition internationale de 1937. La Ville d’Auxerre serait fière de posséder cette œuvre de l’un de ses enfants ; le panneau, qui symbolise l’ouïe, serait placé en plafond dans l’une des salles de sa maison du peuple, et compléterait ainsi, heureusement, la décoration de M. Burkhalter. » Demande renouvelée en juillet 1939, mais augmentée : « Je vous précise qu’il s’agit d’un panneau représentant le sens de la Vue, ayant pour auteur artistique le peintre G.A. Klein, et d’un autre panneau représentant le sens de l’Ouïe et ayant pour auteur le peintre Jean Burkhalter, qui est enfant d’Auxerre où il dirige d’ailleurs actuellement une école municipale des Beaux-Arts particulièrement florissante. » Le deuxième panneau est dû à Georges André Klein (1901-1992) et tous deux sont exécutés en céramique par Clément Freyssinges, décorateur de la manufacture de 1919 à 1968, et Roger Sivault, décorateur puis peintre de la même manufacture de 1920 à 1968. La décoration du pavillon comprenait au plafond quatre panneaux, chacun placé dans un caisson en tronc de pyramide. L’intervention du directeur général des Beaux-Arts, Georges Huisman, apporte un heureux dénouement à une situation bloquée par le départ du ministre sous les drapeaux (le 9 avril 1948, Simonot adressera au directeur de la Manufacture de Sèvres une demande de renseignements : « Ces 2 panneaux sont destinés à être placés en plafond dans le hall et dans le bar de la salle des fêtes de la maison du peuple. Désireux de les mettre en valeur au maximum, j’aimerais savoir comment ils étaient posés et connaître le dispositif d’éclairage que vous aviez utilisé » ; la réponse arrivera le 21).
Un récapitulatif en date du 15 octobre 1939 fait état de deux paiements de 5 000 F à Burkhalter en juin et septembre, mais aussi d’un règlement de 2 000 F le 15 septembre à l’Auxerrois Schnewais pour un travail de sculpture. Ce dernier réalise en effet les armoiries de la ville, certainement celles toujours visibles sur la façade de la bourse du travail. Le rapporteur de la commission des travaux mentionnera également le 9 août 1946, pour la décoration de la salle des fêtes, des sculptures - « panneaux en bas reliefs » - « qui n’ont fait l’objet d’aucune commande » (il n’en sera plus question par la suite). Le décor s’exprime aussi dans la ferronnerie, partie intégrante du 9e lot (serrurerie, quincaillerie, charpente en fer) adjugé le 18 février 1937 à la Sarl des Ateliers de Constructions mécaniques Longeaux et Agrapart, de Bar-le-Duc (impasse du Moulin). Cette société fournit notamment en 1939 les rampes des escaliers (« Grand escalier droite 21m70. Grand escalier gauche 21m10. Patronage 2m80. Total 45m60 ») et les neuf grilles articulées des entrées de la salle des fêtes. La cour doit être clôturée par un muret portant une grille que Simonot souhaite ornée d’un motif de lion. L’un des gérants de la Sarl lui écrit le 21 février 1940 : « Au sujet de la grille, nous vous ferons parvenir par un autre courrier le prix de l’ensemble ; ne pourrait-on pas remplacer les motifs (Lions) prévus en dural. par de la tôle d’acier qui serait peinte en même temps que la grille mais d’un autre ton ? Car à l’heure actuelle pour trouver cette marchandise, il ne faut guère y compter. » Le 27 mars 1941, un autre courrier en parle : « Au sujet des grilles : il nous est difficile pour l’instant d’en faire l’exécution, nous n’avons plus de personnel serrurier (6 de nos meilleurs sont prisonniers et d’autres en zone libre). »
Le mobilier
La fourniture du mobilier fait l’objet d’un cahier des charges le 15 mai 1939. En fait, de très nombreuses offres ont été reçues à partir de 1937, dont les archives conservent la trace. La liste des entreprises est longue : Tolix à Autun (Saône-et-Loire) ; la Manufacture de Sièges de Théâtre Longatte Frères à Billancourt (Hauts-de-Seine) ; Lagrost-Lageron à Ciry-le-Noble (Saône-et-Loire) ; W. Baumann à Colombier-Fontaine (Doubs) ; Autocoussin, SA des Anc. Ets Bonchoux et Béasle, à Courbevoie (Hauts-de-Seine) ; Rompais Frères - Marquilly et Cie à Harnes (Pas-de-Calais) ; G. Marzo à Ivry (Val-de-Marne) ; les Sièges Stella à Labruguière (Tarn) ; l’Usine Lilloise à Lille (Nord) ; Fourel et Cie, Ets Robert Esnault Pelterie (REP) à Lyon (Rhône) ; les Ets Lesoufaché et Félix à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) ; A. Berl, C. Brun, Au Bûcheron, Fibracier, D. G. Fischel Fils, Meublenfer, Meubles Arbey, Charles Mori, Paris Sièges, Ets Souplex, à Paris ; Bertrand Faure à Puteaux (Hauts-de-Seine) ; la Manufacture d’Articles d’Ameublement métallique et de Ferronnerie à Saint-Dizier (Haute-Marne) ; les Ateliers Sicre - Au Pont Neuf à Toulouse (Haute-Garonne). Le maire explore même d’autres pistes et dans une lettre du 28 avril 1938, s’adressant au « commissaire général de l’exposition de 1937 », rue Saint-Didier à Paris, il lui demande s’il a « à vendre d’occasion des fauteuils de théâtre provenant des salles de spectacle ou du théâtre d’essai de l’exposition internationale de 1937 ». C’est que le marché est conséquent : environ 1 100 fauteuils et strapontins (450 fauteuils fixes pour le balcon, 450 mobiles pour l’orchestre et 200 strapontins) et 300 chaises (pliantes) pour la grande salle de réunion de la bourse du travail.L’adjudication a lieu le 22 juin 1939 : la Sarl Bertrand Faure doit fournir et poser avant le 1er octobre 1 094 sièges (458 fauteuils B.F. 900, 72 strapontins B.F. 603 et 60 strapontins muraux à l’orchestre, 96 fauteuils B.F. 416, 292 fauteuils, 60 strapontins B.F. 603 et 36 strapontins muraux au balcon, 20 chaises de loge type salle des fêtes de Poissy) ; les Ets Lesoufaché et Félix (99 rue Saint-Denis, à Noisy-le-Sec) doivent livrer les chaises avant le 1er septembre. En fait, ces livraisons seront différées. Bertrand Faure écrit au maire le 21 septembre 1939 : « Ce matériel devait être terminé pour le 1er octobre. Mais cette date ne pourra pas être entièrement respectée par nous en raison de la mobilisation d’une grande partie de notre personnel. » La livraison des Ets Lesoufaché et Félix s’effectuera, elle, en août 1941, la teinte des chaises n’étant précisée que le 5 juin de cette année.
L'achèvement du chantier
Lors d’une réunion du conseil municipal, le 12 mars 1945, il est fait état de sept entrepreneurs ayant totalement achevé leurs travaux, dont Burkhalter (lot 11, décoration), Bertrand Faure (lot 16, mobilier) et Kieffer (serrurerie). Les bâtiments ayant été occupés par l'armée allemande, la poste française et le magasin James et Soisson, une visite des lieux, le 17 juin 1949, signale l’absence de dégradations à l’exception du mobilier : « l’ameublement, notamment les sièges de la salle ont eu à souffrir de cette longue interruption. Les fauteuils en velours de laine sont mités ; une grande partie devra être recouverte ». La Ville cherche à relancer le chantier mais certaines entreprises sont défaillantes, tel Hémery remplacée par la maison G. Picarat (15 rue Marcelin Berthelot), chargée au début 1953 de l’aménagement de la cour comprenant la pose d’une vasque en pierre de Massangis, due à la marbrerie M. Picand Fils, de Chablis. La réalisation de la grille et des portes du mur de clôture (960 000 F), qui restent à faire, est confiée à la serrurerie d’art Maurice Kieffer (bureau 21 rue d’Egleny et ateliers 31 rue Joubert et place des Véens). Sont aussi listés les lots Peintures (600 000 F), Décors et rideaux (500 000 F), etc.Le 8e lot (aménagement de scène) « ne peut être exécuté que par une maison spécialisée » - en l’occurrence la maison Clémançon - de même que le 9e (décors) - confié aux Ets Leblanc. Les anciens Ets Clémançon (SA Compagnie générale de Travaux, d’Eclairage et de Force depuis 1892, avec siège social au 23 rue Lamartine à Paris) choisissent de travailler avec un électricien local, Marius Bernier (5 rue du Pont). Ils se réservent la fourniture du matériel scénique, des accumulateurs et du redresseur de courant. Leur devis du 30 juillet 1948 propose plusieurs solutions pour l’éclairage scénique avec, notamment, un jeu d’orgues de 16 ou 26 circuits suivant le nombre d’éléments à commander (pour ce dernier, la rampe d’avant-scène compte 3 circuits, la herse de draperie 3, les herses du plan I et du plan II autant chacune, de même que les portants côté cour et côté jardin, les prises simple effet côté cour 1 et côté jardin 1, les projecteurs salle côté cour 1 et côté jardin 1, soit un total de 22 circuits auxquels s’ajoutent 4 en attente). Le marché est signé le 24 novembre 1950 et la livraison effectuée le 16 novembre 1951. La réception provisoire est prononcée le 5 janvier 1953.
Les Ets Louis Leblanc sont installés à Nançois-Tronville (Meuse) mais ils ont leur bureau d’étude et un dépôt à Paris, aux 7 place Saint-Sulpice et 3 rue Férou. Dans une lettre en date du 14 juin 1948, Louis Leblanc confirme à Georges Simonot : « Comme je vous l’avais promis, nous avons étudié votre scène à notre bureau de Paris en collaboration avec la maison Clémançon. Outre la plantation décors, nous vous présenterons les combinaisons possibles pour votre façade […] » L’architecte doit se déplacer à Nançois-Tronville dans la deuxième quinzaine de juillet. Le devis du 22 juillet 1948 mentionne : « Composition moderne d’un ensemble à éléments constructifs interchangeables, permettant de modifier à volonté toute mise en scène. Le tout en contreplaqué sur châssis forts, dimensions diverses dont 18 châssis portants ou praticables hauteur 6 mètres - petits praticables et accessoires divers. - Fond horizon toile grandes largeurs 8m x 7m - Frise verdure 8m x 2m50 env. - Frise arcade h. 3m soit au total environ 325 m2. Le tout ignifugé conformément au décret du 7 février 1941. » Le marché de gré à gré est signé le 24 novembre 1950 ; la livraison (qui a lieu avant la fin de 1952) inclut aussi les tentures, les voilages et la machinerie (mécanisme à la grecque, etc.) ayant fait l’objet de l’avenant du 5 juin 1952 ; la réception provisoire est prononcée le 5 janvier 1953.
D’autres entreprises interviennent, comme les Ets Dussaud (10 rue Vincent à Paris) qui facturent en octobre 1952 la fabrication et la pose d’un écusson aux armes de la ville et de deux « cascades de fontaines lumineuses », ainsi que la fourniture de verres. Les Ets Bertrand Faure donnent pour leur part, le 22 janvier 1953, un devis (accepté le 14 février) pour la fourniture de 202 fauteuils B.F. 416 pour le parterre, destinés à remplacer les sièges non rembourrés qui seraient placés dans la salle de conférence du premier étage. Les autres sièges ont été recouverts de velours Rhovyl par Delorme, tapissier au 35 rue Louis Richard, dont le marché signé le 5 juin 1952 fait état de 100 sièges à ressorts, 390 sièges rembourrés, 100 dossiers et 20 chaises. Dépense non prévue que Simonot justifie ainsi dans sa « Note pour M. Cuillier » : « le changement du velours des fauteuils est imposé par le décret du 7 février 1941 sur la sécurité dans les salles de spectacles, qui impose de n’employer pour les rideaux, tentures et fauteuils que des étoffes incombustibles ».
Le théâtre ouvre le 1er mars 1953, avec une jauge de 900 places, mais son inauguration officielle n’a lieu que le 8 mars. Une lettre, datée du 28 février 1953 et non signée, donne un récapitulatif anecdotique de la construction et évoque le jeu d'orgue qui « permet toutes les combinaisons de lumière - graduation réglage de l’intensité - jeux de lumière de couleurs différentes et avec l’aide d’une projection filmée [peut] donner l’illusion parfaite de la pluie, de l’orage, de la neige et des différents aspects du ciel. »
Les évolutions depuis 1953
Le 11 juillet 1955, le conseil municipal décide l’attribution, pour dix ans, de la gestion de l’exploitation cinématographique du théâtre du « Centre artistique et culturel » à la Seca, Société d’exploitation cinématographique auxerroise. Lorsque la dernière représentation a lieu, le 8 août 1965, le matériel est composé de deux appareils Cameca (n° 485 et 488) à lanterne automatique type Radiarc (la société Radio-Cinéma, créée en 1929 est devenue en 1954 Cameca - Compagnie des Applications mécaniques et électroniques au Cinéma et à l’Atomistique - a cessé en 1960 la fabrication des projecteurs de cinéma). Ce matériel est enlevé par la Seca.Les améliorations des années 1960
L’équipement scénique se révèle rapidement insatisfaisant et demande des compléments - voire une rénovation - dès les années 1960. Ainsi, le 15 novembre 1961, un marché de gré à gré est passé avec la société A. Féchoz (17 rue Ernestine, à Paris) pour la fourniture d’un rideau coupe-feu. La pose de ce rideau métallique rigide intervient en juin 1962 et sa réception provisoire le 18 juillet suivant.Le décor est déjà défraîchi, comme le souligne le 13 décembre 1962 un article de l’Yonne républicaine, dans lequel le journaliste déplore « l’indigence provocatrice de ce qu’on ne peut même pas appeler une toile de fond. Cette draperie blanchâtre soutachée de bandes noirâtres est indigne d’une salle de spectacle comme celle du Théâtre municipal d’Auxerre. A elle seule, elle gâche lamentablement la beauté des costumes et l’harmonie des danses. Vivement qu’on la remplace ou qu’on la fasse disparaître sous une toile plus seyante. » Le conseil municipal réagit, qui valide, le 16 février 1963, l’acquisition de décors pour la scène : un rideau d’avant-scène (celui existant est déchiré) et différentes tentures en velours (rabat-joue et jeux composés de deux ou trois plans et d’un rideau de fond) et deux décors (« Jardin-Parc » - « pour opérettes, fêtes familiales, distribution prix » - et « salon dit passe-partout, pour comédies époque 1900 à 1963 »). Il en passe commande à Pierre-Henri Ganne, décorateur de théâtre à Neuilly (67 boulevard de Levallois) et directeur de la société La Scéno (« études et réalisations de décors de théâtre, matériel scénique »). Dans sa proposition du 8 janvier, celui-ci notait : « Tous ces décors peints sont facilement montables (genre Tournées Mazauric). Ils se rangent, se plient et se logent facilement sur une étagère. Toutes les coulisses seront fournies avec les perches de roulement. Ce lot de décors permettra la disparition de vos vieux décors à châssis qui encombrent votre scène déjà réduite. Vieux décors qui sont difficilement maniables par vos machinistes et non conformes aux nouvelles réglementations de sécurité des salles de spectacle. » Il écrit le 26 mars : « nous vous faisons parvenir ce jour un lot de maquettes de décors, afin de permettre à ces messieurs de la commission du théâtre de faire un choix. Vous trouverez donc 8 maquettes de paysage et 6 de salons. Toutes les maquettes que nous vous présentons n’ont jamais été exécutées et nous vous garantissons que celles que vous aurez choisies ne seront reproduites pour aucune scène. Comme vous pourrez en juger la facture picturale est très variée […] » Le marché de gré à gré est signé le 28 mars, la mise en place a lieu fin juin et la réception provisoire est prononcée le 6 août ; celle définitive intervient le 31 mars 1964, en même temps que la réception du rideau publicitaire de la société Publicité Omni-Cinéma (27-33 avenue des Champs Elysées, à Paris), dont la concession sera renouvelée jusqu’en 1973.
Le directeur du théâtre, Roger Chabrier, demande sa modernisation le 14 avril 1965 « afin de répondre au désir exprimé par nos spectateurs (qui sont passés de 9.000, les années précédentes, à 22.000 en 1964) de trouver plus de confort et une salle plus accueillante » Il souhaite le remplacement des sièges, qui se fera en deux tranches. La première (426 fauteuils, dont 10 individuels, et 58 strapontins) est réalisée en 1966, « les anciens fauteuils rembourrés encore utilisables devant remplacer les sièges en bois du balcon ». Ils sont fournis par la société Cinéconfort P. Kloeckner et Cie, de Salins-les-Bains (lieu-dit le Martinet du Haut), suite au marché de gré à gré du 25 novembre 1965. La livraison, en juin, comprend : 370 fauteuils Globe super confort latex, 40 strapontins Super, 10 strapontins muraux et 10 fauteuils Bridge type 38 B pour l’orchestre, 46 fauteuils modèle spécial Vedette et 8 strapontins Hollywood pour le balcon. La deuxième tranche, en 1967 (marché du 23 mai), concerne 396 sièges, soit 354 fauteuils modèle spécial Vedette, 40 strapontins Hollywood et 2 strapontins muraux. La jauge passe à 875 places.
1965 voit également une extension de la scène, dont les dimensions réduites sont un problème récurrent. Elle est agrandie d’1,50 m « pour permettre une meilleure évolution des artistes », si bien que la société Féchoz déplace le rideau vers la salle (elle fournit aussi en 1966 une herse d’avant-scène, deux pendrillons plus larges sur le proscenium et une frise d’avant-scène supplémentaire). Il faut attendre 1968 pour que le foyer soit inauguré. Le 29 juillet 1954, le maire, Jean Moreau, s’inquiétait de sa nudité et écrivait : « Je voudrais que ce foyer ait un caractère très auxerrois et qu’aux murs soient apposées des peintures relatives à la Ville d’Auxerre, portraits d’hommes illustres de notre Cité, peintures ayant trait à des paysages de notre ville, bords de l’Yonne, monuments, nos rues et places, photographies modernes et rétrospectives. » Il imaginait emprunter des peintures au musée municipal et demander des photographies au Photo-club auxerrois. La réalisation est plus simple et le foyer est doté d’un bar conçu par la société Décoration et Technique (9 rue Ampère à Auxerre), réunissant le décorateur R. Danielou et le technicien R. Benard.
La réhabilitation de la décennie 1970
Le théâtre est fermé en 1974, pour raison de sécurité et déficience de son installation de chauffage. C'est l'occasion de le réhabiliter. Sont notamment choisies trois sociétés parisiennes : la Sores (Société d’Etudes et de Réalisations d’Equipements spéciaux, établie au 47 avenue de Fontainebleau à La Chapelle-la-Reine, avec administration et bureaux au 119 rue Manin à Paris) pour la mise en conformité des installations scéniques, les Ets Scenilux (9-11 rue Henri Regnault) pour l’éclairage scénique et les Ets Sonotechnic (13 rue Rubens) pour la sonorisation. La Sores doit ainsi établir un nouveau rideau pare-flammes rigide (pour fermer la baie de scène, large de 10,40 m et haute de 6,50 m), supprimer l’estrade de scène et remplacer le plateau par un nouveau porté par une structure métallique (« pour ces dessous, il n’est pas prévu de costière pour chariots de mâts »). Ces éléments seront en fait réalisés en septembre-octobre 1979 par la société AZ Scénotechnique, qui se dit locataire-gérante de la Sores.La décoration est confiée à Roger Kressmann (12 rue du Four à Saint-Bris-le-Vineux), « les peintures et céramiques de Burkhalter étant à tout prix conservées », assisté du staffeur Pichon. La salle de spectacle, dont la jauge diminue, est rénovée et les sièges de l’orchestre redistribués (à une allée centrale unique succèdent deux allées). La régie est dotée d’un jeu d’orgue de 80 circuits et de nouvelles loges d’acteur sont aménagées dans le cours de la saison. A l’extérieur, la clôture au long de la rue est supprimée, de même que la vasque. La réouverture provisoire a lieu le 7 janvier 1977, l’inauguration officielle le 15 janvier. Le journaliste qui en rend compte loue la décoration du hall d’accueil « d’une élégante sobriété avec notamment, de part et d’autre des escaliers conduisant au balcon, deux motifs sculptés en bois naturel de Kressman ».
La rénovation des années 1990
Claude Gervais, ingénieur des Services techniques, fait le 29 décembre 1986 le point sur la nécessité d’une nouvelle rénovation. Après visite des théâtres rénovés de Besançon et Belfort, il prend conscience de la nécessité de faire appel à un scénographe et avance le nom de Laurent Besançon, de l’Atelier d’Architecture Boucon et Besançon (20 rue des Pierrettes, à Châtillon, Hauts-de-Seine), qui a visité les lieux et diverses propositions de réaménagement en 1988 et 1991. Validant le 10 novembre 1995 le principe de rénover le théâtre, la Ville confie le 8 mars 1996 cette mission à un autre architecte scénographe, Yves Le Jeune (5 rue Eugène Jumin, à Paris), assisté de l’architecte d’intérieur auxerrois Patrice Migairou (14 quai de la Marine). La proposition de Le Jeune inclut notamment la création d'une grande banque d’accueil centrale entre les deux escaliers d’accès au balcon (avec enlèvement des sculptures de Kressmann), la rénovation du grand foyer bar à droite (ce qui permettra d’y placer le panneau de céramique de Klein, alors stocké à la cave), l'abaissement de la jauge de la salle à 601 places (307 au parterre, 294 au balcon) sans modifier son aspect (suivant en cela ce qu’écrivait le directeur de l’établissement, Jean Piret, en octobre 1995 dans son Projet culturel pour une rénovation du théâtre d’Auxerre : « Nous garderons la disposition dite "à l’italienne" comprenant orchestre et balcon, pour lui laisser son cachet ancien qu’elle perdrait par la transformation en amphithéâtre. »), la création d'un proscenium démontable en avant du cadre de scène fixe et le transfert du rideau de scène côté salle, etc. Le permis de construire est délivré le 19 février 1997. Le mobilier est personnalisé : sièges, tables et banquettes du grand foyer sont une création du designer Eric Jourdan tandis que les fauteuils de la salle, couverts d'un tissu vert, sont réalisés par la Sarl EIS (70 avenue du Groupe Manouchian, à Vitry-sur-Seine) à partir d’un de ses modèles modifié suivant les plans de l’architecte (558 fauteuils : 276 pour le parterre - dont 30 démontables - et 282 pour le balcon). la signalétique est renouvelée, le graphiste Philippe Apeloig (12 Cité Griset, à Paris) créant pour l'occasion une police de caractères (nommée Auxerre) inspirée de celle présente sur les plans d'origine de la maison du peuple. L’édifice rouvre ses portes en janvier 1999.Etat actuel
Le 20 juillet 2012, considérant qu’il « présente un intérêt d’art et d’histoire suffisant pour en rendre désirable la protection en raison de sa qualité architecturale d’inspiration Art Déco et de la présence de décors monumentaux de Jean Burkhalter, artiste fondateur de l’Union des Artistes Modernes », le théâtre est protégé au titre des Monuments historiques. Cette inscription prend en compte les façades, toitures et structures porteuses, la grand salle de spectacle avec les décors de Burkhalter et les deux panneaux en céramique de Sèvres.Si la décoration est toujours en place, bien qu'elle ait parfois été déplacée (tels les panneaux de céramique : l'Ouïe de Burkhalter et la Vue de Klein), les décors scéniques ont disparu et le matériel technique a été renouvelé. Peu de choses restent du mobilier d'origine : 2 tables basses rondes, 1 chaise, 12 fauteuils à accotoirs droits et 4 à accotoirs courbes, trois banquettes. Le mobilier en place est celui issu de la rénovation achevée en 1999. La jauge actuelle de la grande salle est de 570 places.
Historique
Le projet de l'architecte voyer Georges Simonot, le 5 octobre 1935, n’évoque le décor de la maison du peuple que pour le futur théâtre et par cette simple mention : « Cette salle des fêtes sera sobrement décorée ». Le programme peint est composé de deux panneaux verticaux encadrant la scène, deux peintures monumentales (longues de 14 m) sur les murs latéraux du balcon et une autre sur la coupole. Si les panneaux verticaux ne sont pas réalisés, les trois autres oeuvres sont peintes de 1939 à 1942 par l'Auxerrois Jean Burckhalter, directeur de l'école municipale des Beaux-Arts (le musée d'Art et d'Histoire de la ville possède treize de ses cartons originaux tandis qu'un ensemble de dessins préparatoires est présenté au musée des Arts naïfs et populaires de Noyers). Le 8 mai 1938, le maire Jean-Michel Renaitour sollicite du ministre de l'Education nationale Jean Zay le don par l’Etat d’une oeuvre du même Burckhalter, un panneau en céramique symbolisant le sens de l'ouïe, réalisé début 1937 pour le pavillon de la manufacture de Sèvres à l'Exposition internationale des Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne. Il renouvelle sa demande en juillet 1939 en l'augmentant d'un second panneau du même pavillon, dû au peintre Georges-André Klein et symbolisant le sens de la vue ; les deux oeuvres sont expédiées le 4 décembre 1939. Le décor s’exprime aussi dans la ferronnerie, adjugée le 18 février 1937 aux Ateliers de Constructions mécaniques Longeaux et Agrapart (Bar-le-Duc), qui fournissent notamment en 1939 les rampes des escaliers (la réalisation de la grille et des portes du mur de clôture qui resteront à faire à l'issue de la guerre sera confiée à la serrurerie d’art Maurice Kieffer). La fourniture des sièges de la salle des fêtes est adjugée le 22 juin 1939 à la société Bertrand Faure (Puteaux) : 1 094 sièges, soit 458 fauteuils et 132 strapontins à l’orchestre, 388 fauteuils et 96 strapontins au balcon, plus 20 chaises de loge type salle des fêtes de Poissy. L'aménagement de la scène est réalisé en 1951 par les Anciens Ets Clémançon - Compagnie générale de Travaux, d’Eclairage et de Force (Paris) -, qui installent notamment le jeu d'orgue, et les décors l'année suivante par les Ets Louis Leblanc (Nançois-Tronville).
Des améliorations ont lieu dans les années 1960 : nouveaux décors scéniques acquis en 1963 auprès de Pierre-Henri Ganne, décorateur de théâtre à Neuilly et directeur de la société La Scéno, remplacement des fauteuils par la société Cinéconfort P. Kloeckner et Cie (Salins-les-Bains) en 1966 et 1967 (la jauge de la salle passe de 900 à 875 places). Le théâtre est fermé de 1974 à 1977 pour une rénovation qui concerne aussi les installations scéniques, par les sociétés Sores - Société d’Etudes et de Réalisations d’Equipements spéciaux - et AZ Scénotechnique (La Chapelle-la-Reine), les Ets Scenilux et Sonotechnic (Paris), et la décoration par Roger Kressmann (Saint-Bris-le-Vineux), tandis que la clôture extérieure est supprimée. Nouvelle rénovation dans la 2e moitié de la décennie 1990, incluant le remplacement des fauteuils de la salle (276 pour le parterre et 282 pour le balcon) par la société EIS (Vitry-sur-Seine), à partir d’un de ses modèles modifié suivant le dessin de l’architecte scénographe Yves Le Jeune. Le panneau en céramique de Klein est fixé derrière le bar dans le foyer du public, équipé d'un mobilier (sièges, tables et banquettes) dû au designer parisien Eric Jourdan. En fait, peu de choses subsistent du mobilier d'origine : 2 tables basses, 1 chaise, 12 fauteuils à accotoirs droits et 4 à accotoirs courbes, 3 banquettes. Le décor est mieux préservé puisque sont conservées les oeuvres de Burkhalter (les trois peintures de la salle et le panneau en céramique), protégées au titre des Monuments historiques le 20 juillet 2012, de même que le panneau de Klein. La jauge actuelle de la grande salle est de 570 places.
Date de naissance : 17/10/1895 - date de décès : 11/11/1982
Burkhalter, Jean (1895-1982). Architecte, décorateur, créateur de tissus et de pièces d'orfèvrerie, peintre, professeur de dessin. Etudie de 1915 à 1919 à l'Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs. Membre de l'Union des Artistes modernes (UAM) de sa création en 1929 à 1950. Nommé directeur de l'école municipale des Beaux-Arts d'Auxerre le 11 octobre 1934, de l'école régionale des Beaux-Arts de Saint-Étienne en 1942, de l’école d’Art décoratif et du musée national Adrien Dubouché de Limoges de 1946 à 1960.
Date de naissance : 28/12/1901 - date de décès : 17/10/1992
Klein, Georges-André (1901-1992). Peintre orientaliste.(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Andr%C3%A9_Klein)
Source(s) documentaire(s)
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Archives municipales d'Auxerre : 1 M 9-15 Bourse du travail et maison du peuple. 1905-1947.
Archives municipales d'Auxerre : 1 M 9-15 Bourse du travail et maison du peuple. 1905-1947.
Notamment : Projet de construction d'une maison du peuple et d'une bourse dans les locaux de l'ancienne école pratique d'industrie rue Joubert & rue Milliaux. Rapport de l'architecte-adjoint Simonot, 5 octobre 1935. (1 M 9)Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : 1 M 9-15 -
Archives municipales d'Auxerre : 563 W 14 Théâtre. Rénovation scénographique. 1975-1980.
Archives municipales d'Auxerre : 563 W 14 Théâtre. Rénovation scénographique. 1975-1980.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : 563 W 14 -
Archives municipales d'Auxerre : 563 W 54, 69 Théâtre. Rénovation : lot n° 16 (fauteuils), plans (dossier de suivi du directeur des Bâtiments). 1996-1999.
Archives municipales d'Auxerre : 563 W 54, 69 Théâtre. Rénovation : lot n° 16 (fauteuils), plans (dossier de suivi du directeur des Bâtiments). 1996-1999.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : 563 W 54, 69 -
Archives municipales d'Auxerre : BN 670 Achat de mobilier ; décors ; rideau coupe-feu ; extension de la scène. 1953-1973.
Archives municipales d'Auxerre : BN 670 Achat de mobilier ; décors ; rideau coupe-feu ; extension de la scène. 1953-1973.
Notamment : Dossier de la société Scénographie Ateliers Ganne et courriers à la mairie d'Auxerre. 1962-1963.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : BN 670 -
Archives municipales d'Auxerre : BN 671-675 Maison du peuple-théâtre. Achat de mobilier ; décors ; travaux ; exploitation cinématographique, etc. 1952-1983.
Archives municipales d'Auxerre : BN 671-675 Maison du peuple-théâtre. Achat de sièges ; décors ; travaux ; exploitation cinématographique, etc. 1952-1983.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : BN 671-675 -
Archives municipales d'Auxerre : BN 694 Maison du peuple-théâtre. Achat de matériel et mobilier, travaux. 1953-1983.
Archives municipales d'Auxerre : BN 694 Maison du peuple-théâtre. Achat de matériel et mobilier, travaux. 1953-1983.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : BN 694 -
Compagnie générale de Travaux d'éclairage et de Force (Anciens Ets Clémençon). Appareillages électriques pour théâtre [catalogue]. Paris : Office d'Editions d'Art, s.d. [années 1940-1950].
Compagnie générale de Travaux d'éclairage et de Force (Anciens Ets Clémençon). Appareillages électriques pour théâtre [catalogue]. Paris : Office d'Editions d'Art, s.d. [années 1940-1950]. Plusieurs fascicules assemblés.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : BN 701
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[Reproduction de photographies liées à Jean Burkhalter et à ses peintures au théâtre d'Auxerre]. S.d. [entre 1939 et 1946].
[Reproduction de photographies liées à Jean Burkhalter et à ses peintures au théâtre d'Auxerre]. Photographie, s.n. S.d. [entre 1939 et 1946].Lieu de conservation : Archives du théâtre municipal, Auxerre -
[Mur de clôture et de sa grille]. S.d. [1939].
[Mur de clôture et de sa grille]. Dessin (tirage), s.n. [par l'architecte Simonot ?]. S.d. [1939]. 1/50.
- [Ensemble]. 28,5 x 79,5 cm.
- [Détail]. 36 x 35 cm, 1/10.
- [Détail d’un portail]. 49,5 x 74,5 cm, 1/10.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : 1 M 10 -
Ville d’Auxerre. Théâtre municipal. Projet de grille. 15 décembre 1952.
Ville d’Auxerre. Théâtre municipal. Projet de grille. Dessin (tirage), par l’architecte voyer [Simonot]. 15 décembre 1952. 31 x 101,5 cm, 1/50.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : BN 671 -
[Blason de la ville] Grandeur d’exécution. S.d. [1952 ?].
[Lion du blason de la ville] Grandeur d’exécution. Dessin (tirage), s.n. S.d. [1952 ?]. 75 x 52,5 cm.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : BN 671 -
[42 décors de théâtre de la société La Scéno, de Pierre-Henri Ganne]. S.d. [années 1960].
[42 décors de théâtre de la société La Scéno, de Pierre-Henri Ganne]. Photographie, s.n. S.d. [années 1960]. 7 tirages photographiques noir et blanc présentant chacun 6 décors.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : BN 670 -
[3 photos des décors de Pierre-Henri Ganne « en cours de réglage » et « réglé »]. S.d. [1963].
[3 photos des décors de Pierre-Henri Ganne « en cours de réglage » et « réglé »]. Photographie, par le Studio R. Coqueugniot à Auxerre. S.d. [1963]. Tirages N&B, 18 x 24 cm.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : BN 670 -
[Vues intérieures du théâtre]. S.d. [3e quart 20e siècle].
[Vues intérieures du théâtre]. Photographie, s.n. S.d. [3e quart 20e siècle]. Tirages N&B.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : 563 W 40 -
[Vues intérieures du théâtre (avant restauration)]. 1996.
[Vues intérieures du théâtre (avant restauration)]. Photographie, par Josette Laliaux, ville d’Auxerre. 1996. Tirages couleur.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : 563 W 70 -
Photographies de l'état actuel de la salle (1996).
Photographies de l'état actuel de la salle (1996). Photographie, s.n. Tirages N&B.Lieu de conservation : Archives municipales, Auxerre - Cote du document : 563 W 40 -
[Montage d'un décor]. S.d. [4e quart 20e siècle].
[Montage d'un décor]. Photographie, par Josette Laliaux. S.d. [4e quart 20e siècle]. Tirage N&B.Lieu de conservation : Archives du théâtre municipal, Auxerre
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Poupard, Laurent. Le théâtre d'Auxerre. Yonne. 2024.
Poupard, Laurent. Le théâtre d'Auxerre. Yonne / collab. Sylvain Aumard, Claire Clément, Laura Delauney, Yorick Eustache, Pierre Kechkéguian ; photogr. Pierre-Marie Barbe-Richaud ; cartogr. Aline Thomas. Lyon : Editions Lieux-Dits, 2024. 47 p. : ill. ; 23 cm. (Parcours du Patrimoine ; 430).
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Kechkéguian, Pierre (témoignage oral)
Kechkéguian, Pierre. Directeur du théâtre d'Auxerre en 2022.
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