ÉTABLISSEMENT THERMAL, HÔTEL ET RESTAURANT
21 - Santenay
avenue des Sources
- Dossier IA21005793 réalisé en 2019
- Auteur(s) : Marguerite Cinotti, Fabien Dufoulon
Présentation
En 1956, la commune de Santenay rachète les quatre sources (Fontaine Salée, Lithium, Carnot et Santana) dans l'intention de relancer le thermalisme mis à mal par les deux guerres mondiales. En 1958, le Service des Mines de Dijon donne un avis favorable pour l'exploitation de la source LIthium. Santenay redevient officiellement une station thermale en 1963. Elle est classée station hydrothermale et climatique en 1968.
Historique
Pour attirer une clientèle extérieure, la Société civile immobilière de l'hôtel Santana charge les architectes Jacques Evellin, François-Xavier Evellin et Gilles Dalido de construire un hôtel-restaurant deux étoiles comprenant 81 chambres. Le Grand Hôtel des Bains, occupé par l'école d'apprentissage de la SNCF, ne peut en effet retrouver sa vocation première. Parallèlement, la municipalité s'engage dans la construction d'un centre thermal. Elle est confiée aux mêmes architectes qui livrent l'édifice en 1978. Sa gestion est attribuée à la Société thermale, groupe dont Yves Gignoux, par ailleurs exploitant du Casino des Sources, est le directeur. La buvette du nouveau centre thermal est alimentée par les sources Carnot et Lithium. Les bassins le sont en revanche uniquement par la source Carnot dont le débit est le plus important (84 000 litres par jour). Quelques années plus tard, devant le nombre réduit de curistes, la Société thermale abandonne l'exploitation de l'établissement et le groupe Thermalium, en charge de l'établissement thermal de Luxeuil-les-Bains, reprend la gestion du site en 1989. La fréquentation double les premières années, mais reste globalement modeste : elle passe de 125 curistes en 1989 à 220 curistes en 1991. Les efforts de relance sont contrariés par la dissociation, au moment de la reprise, de l'hôtel (qui devient une maison de retraite) et du centre thermal, dont l'activité est finalement interrompue en 1995. La même année, les eaux de Santenay, après analyse par la Direction des affaires sociales de Côte-d'Or, sont jugées inadéquates et les activités balnéaires sont suspendues. Le centre thermal est démoli en 2017-2018.
- 4e quart 20e siècle
Description
- béton
- métal en couverture
- détruit
Source(s) documentaire(s)
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Archives communales de Santenay. 3 M 1-2. Édifices divers et à usage d'assistance et de prévoyance. Construction d'un hôtel thermal. [1977.]
Archives communales de Santenay. 3 M 1-2. Édifices divers et à usage d'assistance et de prévoyance. Construction d'un hôtel thermal. [1977].Lieu de conservation : Archives municipales, Santenay - Cote du document : 3 M 1-2 -
Archives communales de Santenay. 3 N 7-14. Documents relatifs aux eaux de Santenay. [1949-1975].
Archives communales de Santenay. 3 N 7-14. Documents relatifs aux eaux de Santenay. Acquisition des sources par la commune [1949-1956]. Règlement des sources [1960]. Carnets des cartes des curistes [1959-1975].Lieu de conservation : Archives municipales, Santenay - Cote du document : 3 N 7-14
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Evellin, Jacques. Evellin, François-Xavier. Dalido, Gilles. Centre thermal. Coupe et élévations. 1977.
Centre thermal. Coupe et élévations / Jacques Evellin, Gilles Dalido, François-Xavier Evellin. 1977. Dessin.Lieu de conservation : Archives municipales, Santenay - Cote du document : 3 M 1 -
Santenay (Côte-d'Or). Vue aérienne de l'Hôtel Santana. [Seconde moitié du 20e siècle].
Santenay (Côte-d'Or). Vue aérienne de l'Hôtel Santana / [auteur inconnu]. Mâcon : Combier, [seconde moitié du 20e siècle]. Carte postale.Lieu de conservation : Collection particulière
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Charbon, Paul. Histoire du thermalisme à Santenay. 2000.
Charbon, Paul. Histoire du thermalisme à Santenay. Santenay : Paul Charbon, 2000. 53 p. -
Charbon, Paul. Santenay et son histoire. 2009.
Charbon, Paul. Santenay et son histoire. Santenay : Éditions santenoises, Paul Charbon, 2009. 319 p. ISBN 978-2-7466-1193-1.
À voir
Informations complémentaires
- thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
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