USINE D'HORLOGERIE (USINE D'ASSORTIMENTS À CYLINDRE) MAUVAIS FRÈRES ET RONDOT PUIS DE LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE HORLOGÈRE MAÎCHOISE (SCHOM), ACTUELLEMENT MAISON DE RETRAITE DITE RÉSIDENCE FRANCHE-MONTAGNE
25 - Maîche
1 rue Guynemer, 5 rue Sainte-Anne
- Dossier IA25001374 réalisé en 2015
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
L'usine est bâtie en 1901-1902 pour Louis Mauvais (1864-1934), dont le père Lucien (1835-1883) a été distingué en 1878 à l'exposition collective du Doubs. Installé en 1890 au centre du village puis établi horloger en 1893 dans une ferme au 15 rue Saint-Michel, Louis s'associe au sein de la société Mauvais Frères et Rondot avec son frère Paul (1865-1947) et leur beau-frère Joseph Rondot, paysan horloger originaire de Charmauvillers. Le premier vient de faire bâtir au 10 rue du Mont un immeuble avec atelier d'horlogerie doté d'un moteur électrique, le second est à la tête d'un atelier créé dans une ferme au 8 rue des Combes. En 1901-1902, ils font construire rue Sainte-Anne (actuellement au 1 rue Guynemer) cette usine, électrifiée et dotée d'un étage (qui abrite dans un premier temps quelques logements). Ils y fabriquent des assortiments (échappements) à cylindre, vendus en Suisse aux sociétés Kurth, Eta, Arogno, Felsa, etc. Louis fait aussi bâtir un logement patronal (qui passera à son fils Lucien par la suite) en 1903 et une petite forge vers 1906. L'entreprise occupe en 1907 une cinquantaine d'ouvriers sur place, sans compter les personnes à domicile (évaluées l'année précédente entre 150 et 180), et une centaine en 1912. En 1914, un deuxième corps de bâtiment à deux étages carrés est ajouté au sud. Le 1er juillet 1925, les associés se séparent : Paul et Joseph ouvrent leur propre entreprise (Mauvais et Rondot) au 4 rue de la Gare et Louis conserve l'usine. Il fonde le 10 décembre 1925 la société en nom collectif Louis Mauvais et ses Fils, qu'il dirige avec ses fils Lucien (1896-1967) et Henry (1907-1981). Cette dernière achète en 1928 à la société Rotschi, en difficulté, son département Forets pour l'horlogerie (forets spéciaux car leur angle de coupe est inversé, pour une rotation à gauche) avec la marque à l'Hirondelle (et la devise "Je perce tout"). Elle compterait 35 ouvriers en 1926, 20 en 1930 (?). La fabrication des assortiments à cylindre se poursuit jusqu'en 1940, employant au maximum plus de 150 personnes tant en atelier qu'à domicile, celle des forets jusque dans les années 1970. Déclinant après la deuxième guerre et employant moins d'une dizaine de salariés en 1963, la société Louis Mauvais et ses Fils est dissoute le 31 mars 1968. Henry poursuit la production des forets qui, rencontrant un certain succès, est transférée en 1978 par Gabriel (l'un de ses fils) à Sévrier (Savoie) pour se rapprocher de sa clientèle (Gabriel y fonde avec son beau-père la Sema ou Société d'Exploitation des Ets Mauvais Accessor, Sarl installée route des Quarts et qui a disparu en 2002).
Vaste, le site héberge aussi diverses entreprises : l'imprimerie Chopard (au rez-de-chaussée) et la fabrique de briquets jetables Francispam (Société Franco-Hispano-Américaine). Sarl au 14 rue de Londres à Paris puis SA aux n° 17-19 rue Robert Joubel à Saint-Gratien (Val-d'Oise), Francispam a une autre unité dans cette dernière ville, où elle fabrique les briquets Silver-Match (marque créée par Robert Hocq pour commercialiser son briquet à gaz "Compound", via la société British Butanic Lighter C°) ; elle possède aussi la marque Interflamme (exploitée par la SA éponyme, placé en liquidation en août 1981). A Maîche, elle oriente la production vers le laquage de briquets de luxe à la fin d'octobre 1977 et occupe 30 personnes en juin de l'année suivante.
En 1978, les bâtiments accueillent également la Société coopérative horlogère maîchoise (Schom), organisée en 1977 autour de Michel Simonin et de Pierre Barthod. Cette coopérative ouvrière de production a été créée par une petite dizaine des 70 salariés de la fabrique de montres Relliac licenciés à Maîche suite à sa liquidation en 1976. Relliac, qui fut l'un des fleurons de l'horlogerie du Haut-Doubs (occupant au milieu des années 1960 le troisième rang français, derrière Lip et Yema), a été fondée le 9 juin 1947 par Charles Cailler (dont elle reprend le nom en verlan). L'entreprise a connu plusieurs localisations : l'ancien atelier Spinelli au 2 rue Sainte-Anne, l'usine bâtie en 1949 au 12 de la même rue puis pour finir l'usine Rotschi au 9 rue du Mont. La Schom achète la marque Relliac, et une partie du matériel et des fournitures de la société disparue. Elle s'installe tout d'abord dans l'ancien atelier de mécanique de la société Loeffler, au 13 rue du Général de Gaulle, puis investit l'usine du 1 rue Guynemer. Elle vend sa production par le biais de circuits coopératifs - tels la Camif de 1977 à 1985, la centrale d'achat des magasins Coop de Boulogne-Billancourt (vente par correspondance), la Mutuelle générale des Impôts, la coopérative de la Douane et de la Marine à La Rochelle, etc. - mais aussi des comités d'entreprises (Peugeot, Renault, Berliet, etc.). Les commandes de la Camif, coopérative d'achats (fondée en 1947) des adhérents à la Mutuelle des Instituteurs de France, sont décisives pour lancer la société : elles sont à chaque fois de 2 à 3 000 montres, livrées par fractions et réglées de manière régulière ; pour honorer la première commande, portant sur 2 500 montres automatiques pour femme, la Schom bénéficie de l'aide d'ouvriers de Lip. Elle pratique aussi le rhabillage (réparations) via le circuit traditionnel de l'horlogerie bijouterie, pour lequel elle dépose la marque Presthor. Fabrique de montres mécaniques, la Schom disparaît en juin 1985 victime du succès des montres à quartz.
Lui succède dans l'atelier la petite entreprise de décolletage de Pierre Zwahlen qui, occupant 3 ou 4 personnes, partira en retraite en 1993 (l'atelier de son père André, rue de la Batheuse, a été absorbé par l'entreprise Coeurdor). Après quelques occupations temporaires, le site est désaffecté à l'exception des deux étages du bâtiment de 1914 qui abritent toujours des logements.
Il est acquis par la Mutualité française du Doubs (domiciliée au 67 rue des Cras, à Besançon) qui projette d'y construire une unité Alzheimer, extension de la maison de retraite voisine (Ehpad intitulé Résidence Franche-Montagne). Ce projet est confié au cabinet d'architecture Laffly (Eurl Joël Laffly Architecture Design, 24 rue Bersot à Besançon), associé pour l'occasion au cabinet bisontin Milani-Beaudoin (SCP Milani-Beaudoin Architectes, 9 rue de l'Ecole). Le bâtiment de 1914 est rasé en 2007 et remplacé par une construction neuve, achevée en décembre 2008 ; celui de 1901 est conservé pour les locaux de service et du personnel. L'ensemble, comptant 18 lits, est opérationnel en 2009.
Né le 6 décembre 1949. Inscrit le 25 juillet 1989 au Tableau des architectes de Franche-Comté. Cabinet Laffly Architecture Design établi au 24 rue Bersot, à Besançon.
Description
Sur le site industriel, le bâtiment ancien (parallèle à la rue Sainte-Anne) a des murs en moellons calcaires enduits ; les autres font appel au béton armé, avec enduit ou essentage de tôles. Le premier comporte trois niveaux (rez-de-chaussée, étage carré et comble à surcroît) largement percés de fenêtres multiples, à arc segmentaire et encadrement en briques. Il est coiffé d'un toit à longs pans et pignons couverts, à couverture de tuiles mécaniques. Les corps récents sont en rez-de-chaussée, avec charpente en bois apparente (lamellé-collé) supportant un toit à un pan protégé par des tôles d'acier ; celui à l'est et le porche sont sommés d'une terrasse en béton. Le logement patronal a des murs en moellons calcaires enduits et une toiture à croupe, demi-croupes, égout retroussé et couverture d'ardoises. Il compte un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage en surcroît, desservis par un escalier tournant dans-oeuvre.
- calcaire
- béton
- moellon
- béton armé
- enduit
- enduit
- essentage de tôle
- tuile mécanique
- béton en couverture
- acier en couverture
- ardoise
- 1 étage carré
- comble à surcroît
- charpente en bois apparente
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre escalier tournant à retours avec jour en charpente
- baie multiple
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
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Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
- Registre des états de sections (1812)
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : Propriétés foncières [1826-1914]
- Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1883-1896 [1882-1910]
- Matrice cadastrale des propriétés bâties [1911-1977]Lieu de conservation : Archives communales, Maîche -
M 3038 Travail et main d’œuvre (1912)
Archives départementales du Doubs, Besançon, M 3038 Travail et main d’œuvre (1912)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : M 3038 -
M 3044 Travail et main d’œuvre, 1926-1930
M 3044 Travail et main d’œuvre, 1926-1930Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : M 3044 -
1132 W 56 Établissements classés (2e moitié 20e siècle)
1132 W 56 Établissements classés (2e moitié 20e siècle)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 1132 W 56 -
S.C.H.O.M. Montres Relliac. Tarif au 1er juillet 1980
S.C.H.O.M. Montres Relliac. Tarif au 1er juillet 1980, 1 f. impriméeLieu de conservation : Collection particulière : Michel Simonin, Maîche -
Dossier de permis de démolir l'usine au 1 rue Guynemer, 2006-2007
Dossier de permis de démolir l'usine au 1 rue Guynemer, 2006-2007Lieu de conservation : Archives communales, Maîche - Cote du document : PD 02535606M0004 -
Dossier de permis de construire une "Extension résidence Franche-Montagne. Unité d'hébergement spécialisé « personnes désorientées », 1 rue Guynemer - Maîche (25)", 2006-2008
Dossier de permis de construire une "Extension résidence Franche-Montagne. Unité d'hébergement spécialisé « personnes désorientées », 1 rue Guynemer - Maîche (25)", 2006-2008Lieu de conservation : Archives communales, Maîche - Cote du document : PC 02535606M0034
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Unité d'hébergement spécialisé, rue Guynemer - Maîche (25). Dossier Permis de démolir [plans et élévations], 31 octobre 2006
Unité d’hébergement spécialisé, rue Guynemer - Maîche (25). Dossier Permis de démolir [plans et élévations], dessin, (tirage), par l'architecte Joël Laffly, 31 octobre 2006, échelle 1/100, 84 x 83 cm
- Plan de masse / Toiture existant
- Plan de RDC et sous-sol - existant
- Plan d'étages et comble - existant
- Façades sud-est et nord-ouest
- Façades sud-ouest et nord-estLieu de conservation : Archives communales, Maîche -
Unité d'hébergement spécialisé, rue Guynemer - Maîche (25). Dossier Permis de démolir. [Extrait du plan cadastral et] Photos du site, 28 décembre 2006
Unité d'hébergement spécialisé, rue Guynemer - Maîche (25). Dossier Permis de démolir. [Extrait du plan cadastral et] Photos du site, montage : dessin et deux photographies (tirage), par l'architecte Joël Laffly, 28 décembre 2006, échelle 1/500, 30 x 42 cmLieu de conservation : Archives communales, Maîche -
Fabrique d'assortiments cylindres par procédés mécaniques Mauvais et Rondot [l'usine et la villa], 1er quart 20e siècle (avant 1914)
Fabrique d'assortiments cylindres par procédés mécaniques Mauvais et Rondot [l'usine et la villa], papier à en-tête, s.d. [1er quart 20e siècle, avant 1914]. Publié dans : Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, 1990, p. 99. -
Maîche - Vue panoramique, vue prise de la gare, entre 1904 et 1909
Maîche - Vue panoramique, vue prise de la gare, carte postale coloriée, s.n., s.d. [entre 1904 et 1909], Bauer Marchet et Cie éd. à Dijon. Le monogramme BM figurant au recto a été utilisé par l'éditeur de 1904 à 1909, puis remplacé de 1909 à 1916 par le tampon rond Bauer Marchet et Cie Dijon.Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
Maîche - Sortie de l'usine Rondeau Mauvais [sic], entre 1904 et 1907
Maîche - Sortie de l'usine Rondeau Mauvais [sic], carte postale, s.n., s.d. [1er quart 20e siècle, entre 1904 et 1907], Bauer et Marchet éd. à Dijon. Porte la date 1907 (tampon), logo Bauer et Marchet (BM) utilisé de 1904 à 1909. Publiée dans : Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, 1990, p. 100. Egalement publiée dans : Simonin, Michel ; Choulet, Jean-Marie. Maîche hier et aujourd'hui, 1999, p. 58. -
Grève des ouvriers horlogers de Maîche. Les grévistes manifestent aux abords de l'usine Mauvais Frères et Rondot, 1906
Grève des ouvriers horlogers de Maîche. Les grévistes manifestent aux abords de l'usine Mauvais Frères et Rondot, carte postale, par Francis Grux, s.d. [1906], coll. Francis Grux peintre-photographe à Maîche. Publiée dans : Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, 1990, p. 114. Egalement publiée dans : Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007, p. 99.Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
526. Maîche - Fabrique d'horlogerie, 1er quart 20e siècle (avant 1914)
526. Maîche - Fabrique d'horlogerie, carte postale, par Ch. Simon, s.d. [1er quart 20e siècle, avant 1914], Ch. Simon éd. à Maîche. Publiée dans : Simonin, Michel ; Choulet, Jean-Marie. Maîche hier et aujourd'hui. - 1999, p. 36.Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
201. Maîche. Les ateliers d'horlogerie, entre 1914 et 1918
201. Maîche. Les ateliers d'horlogerie, carte postale, par Ch. Simon, s.d. [entre 1914 et 1918], Ch. Simon éd. à Maîche et Ornans. Publiée dans : Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, 1990, p. 101.Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
Fabrique d'assortiments cylindres par procédés mécaniques Mauvais & Rondot [l'usine agrandie], décennie 1920 (avant 1925)
Fabrique d'assortiments cylindres par procédés mécaniques Mauvais & Rondot [l'usine agrandie], carte à en-tête, [décennie 1920, avant 1925], impr. M. Pattegay à Luxeuil. Porte la date 192. au verso.Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
Fabrique d'assortiments cylindres par procédés mécaniques Mauvais Louis et ses Fils [l'usine agrandie et la villa], entre le 1er juillet 1925 et le 17 juin 1927
Fabrique d'assortiments cylindres par procédés mécaniques Mauvais Louis et ses Fils [l'usine agrandie et la villa], carte à en-tête, [entre le 1er juillet 1925 et le 17 juin 1927]Lieu de conservation : Collection particulière : Jean-Marie Bessot, Maîche -
38 Maîche. Vue générale vers la gare et la ville, décennies 1920-1930
38 Maîche. Vue générale vers la gare et la ville, carte postale, s.n., s.d. [1ère moitié 20e siècle, décennies 1920-1930], Cie des Arts photomécaniques (CAP) éd. à Strasbourg - SchiltigheimLieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
Mauvais Louis et ses Fils. Fabrique d'assortiments cylindres, forets d'horlogerie et petite mécanique, 1932
Mauvais Louis et ses Fils. Fabrique d'assortiments cylindres, forets d'horlogerie et petite mécanique, carte publicitaire, s.d. [1932]. Publiée dans : Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007, p. 43. -
Mauvais Louis et ses Fils à Maîche (Doubs). Forêts Rotschi [sic], milieu 20e siècle
Mauvais Louis et ses Fils à Maîche (Doubs). Forêts Rotschi [sic], dessin en couleur, s.n., s.d. [milieu 20e siècle], dessin imprimé sur une boîte d'emballage.Lieu de conservation : Collection particulière : Michel Simonin, Maîche
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Cellie, Aurélien. La saga Quercia. - 2006-2009
Cellie, Aurélien. La saga Quercia. - 2006-2009. Document accessible en ligne (http://acellie.free.fr/lasagaquercia.html) sur le site d'Aurélien Cellie, collectionneur de briquets anciens (consultation : 26 juillet 2013) -
Cellie, Aurélien. Silvermatch, 2015
Cellie, Aurélien. Silvermatch. - 2015. Document accessible en ligne (http://acellie.free.fr/silvermatch.html) sur le site d'Aurélien Cellie, collectionneur de briquets anciens (consultation : 7 juillet 2015) -
Prost, André. Recherches généalogiques
Prost, André. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org
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Belmont, Henry-Louis. L'échappement à cylindre (1720-1950) : le Haut-Doubs, centre mondial au XIXe siècle, 1984
Belmont, Henry-Louis. L'échappement à cylindre (1720-1950) : le Haut-Doubs, centre mondial au 19e siècle. - Besançon : Technicmédia, 1984. 328 p. : ill. ; 28 cm. -
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm. -
Sornay, Lionel. Prosopographie des entreprises horlogères et de leurs financeurs sur le plateau de Maîche 1925-1973, 2003
Sornay, Lionel. Prosopographie des entreprises horlogères et de leurs financeurs sur le plateau de Maîche 1925-1973. - Besançon : Université de Franche-Comté, 2003. 56 p. : ill. ; 30 cm. Mém DEA : histoire industrielle : Besançon : 2003 ; 51. -
Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, 1990
Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, d'après la collection de cartes postales de Georges Caille. - Les Gras : B. Vuillet, Villers-le-Lac : G. Caille, 1990. 231 p. : cartes postales ; 31 cm.
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Simonin Michel (témoignage oral)
Simonin Michel, ancien horloger, auteur de livres sur Maîche et l'horlogerie du Haut-Doubs. Maîche
À voir
Informations complémentaires
Lorsque Relliac disparaît en août 1976, plus de 70 personnes sont licenciées à Maîche. Certaines choisissent de fonder leur propre entreprise.
La plus importante est la Société coopérative horlogère maîchoise (Schom). Cette coopérative ouvrière de production a été créée en 1977 par une petite dizaine de salariés, organisés autour de Michel Simonin et de Pierre Barthod. Elle s'installe tout d'abord dans l'atelier de mécanique de la société Loeffler, au 13 rue du Général de Gaulle, puis investit l'usine Mauvais Frères et Rondot, au 1 rue Guynemer. Vendant sa production par le biais des circuits coopératifs, elle pratique aussi le rhabillage (réparations) via le circuit traditionnel de l'horlogerie bijouterie, pour lequel elle dépose la marque Presthor. Elle ferme en juin 1985.
Claude Delacour est à l'origine de Créhor, qui reprend le service après-vente de Relliac. Il s'installe avec une dizaine de personnes au 2 avenue du Maréchal Leclerc, dans un local prêté par la Ville (cadastré 2015 AE 192). Sa société disparaît en 1986.
Jean-Claude Receveur et Alain Chalon s'associent au sein d'une Sarl et fabriquent, seuls, des montres dans un appartement aux étages de l'immeuble au 29 rue du Général de Gaulle (2015 AK 241). Cette affaire, créée dans les années 1980, ne dure que trois ou quatre ans.
Il en est de même d'André Mautuit, ancien cadre de Relliac, et de son gendre Georges Lopez. Leur Sarl est active de 1980 à 1984 ou 1985 environ ; leur atelier se trouvait dans l'immeuble Rotschi de la rue Fin Yotte (2015 AI 121), démoli en 2000 pour céder la place à une extension de l'école primaire Louis Pasteur.
Dernière Sarl, regroupant également deux personnes : celle créée par Pierre Forestier (spécialiste de la montre à diapason) et Michel Bussière dans la maison de ce dernier au 25 rue des Quatre Frères Piquerez (2015 AK 31). Elle est active à peu près aux mêmes dates.
A la fermeture de ces affaires, le personnel a généralement trouvé du travail en Suisse.
S.C.H.O.M. Montres Relliac. Tarif au 1er juillet 1980, 1 f. imprimée (collection particulière : Michel Simonin, Maîche)
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