IMMEUBLE, MAGASIN DE COMMERCE ET ATELIER D'HORLOGERIE LOEFFLER PUIS DE LA SOCIÉTÉ COOPÉRATIVE HORLOGÈRE MAÎCHOISE (SCHOM)
25 - Maîche
13 rue du Général de Gaulle
- Dossier IA25001390 réalisé en 2013 revu en 2015
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Construit vers 1932 par Frédéric Loeffler, le bâtiment abrite au fil du temps de multiples activités : le rez-de-chaussée est dévolu aux commerces, notamment les pâtisseries Garessus puis Corneille et actuellement Richard ; les étages sont à usage de logement, le deuxième accueillant également un atelier au revers de la façade postérieure. Cet atelier est occupé jusqu'au début des années 1970 par Loeffler lui-même, fabricant d'écorces de cylindre (l'écorce est la paroi du cylindre, l'une des pièces de l'échappement du même nom) et pivoteur. Ce dernier travaille seul, puis avec son fils René (et peut-être deux ou trois personnes) dans la société Loeffler Père et Fils. Lui succède de 1977 à fin 1979 la Société coopérative horlogère maîchoise (Schom), organisée en 1977 autour de Michel Simonin et de Pierre Barthod. Cette coopérative ouvrière de production a été créée par une petite dizaine des 70 salariés de la fabrique de montres Relliac licenciés à Maîche suite à sa liquidation en 1976. Relliac, qui avait été fondée le 9 juin 1947 par Charles Cailler (dont elle reprend le nom en verlan), a connu plusieurs localisations : l'ancien atelier Spinelli au 2 rue Sainte-Anne, l'usine bâtie en 1949 au 12 de la même rue puis pour finir l'usine Rotschi au 9 rue du Mont. La Schom achète la marque Relliac, et une partie du matériel et des fournitures de la société disparue, qui fut l'un des fleurons de l'horlogerie du Haut-Doubs. Trop à l'étroit, elle déménage très vite pour rejoindre l'ancienne usine Mauvais Frères et Rondot, au 1 rue Guynemer. Le bâtiment ne connaît plus d'activité productive par la suite.
Description
Le bâtiment a des murs en moellons calcaires enduits et un toit à longs pans et croupes, couvert de tuiles mécaniques. Il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et un étage de comble, desservis par un escalier dans-oeuvre. L'atelier de fabrication, au deuxième étage carré, se signale par ses fenêtres multiples ouvrant la façade antérieure.
- calcaire
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- étage de soubassement
- rez-de-chaussée surélevé
- 2 étages carrés
- étage de comble
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre
- baie multiple
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
-
Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
Cadastre de la commune de Maîche [1812-1977]
- Registre des états de sections (1812)
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : Propriétés foncières [1826-1914]
- Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1883-1896 [1882-1910]
- Matrice cadastrale des propriétés bâties [1911-1977]Lieu de conservation : Archives communales, Maîche
-
9 - Maîche (Doubs) - Place centrale, milieu 20e siècle
9 - Maîche (Doubs) - Place centrale, carte postale, s.n., s.d. [milieu 20e siècle], Delachaux éd. à Maîche. Publiée dans : Simonin, Michel ; Choulet, Jean-Marie. Maîche hier et aujourd'hui. - Maîche : Jardins de Mémoire, 1999, p. 6.
-
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm.
-
Simonin Michel (témoignage oral)
Simonin Michel, ancien horloger, auteur de livres sur Maîche et l'horlogerie du Haut-Doubs. Maîche
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Doubs
- atelier de fabrication
- logement
- boutique
- garage
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine