Le mobilier de l'atelier de pipier ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

Pratiquant l'ébauchage à façon pour des sociétés pipières, notamment la société Félix Meynier et Fils de Saint-Lupicin, Olivier Racine transfère en 1964 au hameau d'Etables son atelier, auparavant situé à Saint-Claude même, au lieu-dit la Capucine. Pour l'abriter, il édifie contre la façade arrière de son habitation un bâtiment à deux niveaux. A partir de 1968 environ et jusqu'à sa cessation d'activité en 1992, il fabrique des pipes entières, simples ou sculptées. Aux machines d'ébauchage dont il dispose alors, il ajoute celles nécessaires au montage et à la finition des pipes. L'outillage se compose actuellement d'un ensemble composite de machines, la plupart achetées d'occasion, datant du 20e siècle voire de la 2e moitié du 19e siècle, et pour beaucoup attribuables aux constructeurs mécaniciens de Saint-Claude. Se distingue la machine à sculpter les têtes de pipes du pipier Lamberthod, peut-être réalisée au tout début du 20e siècle, qui, avec ses 40 modèles, occupe une pièce au rez-de-chaussée de l'habitation. La ligne d'ébauchage est installée au rez-de-chaussée de l'atelier de fabrication, celle de montage et de finition à l'étage. N'ont pas été étudiés une 2e machine à sculpter les têtes de pipes, du 4e quart du 20e siècle et le matériel de la cabine de teinture et vernissage (pistolet à peinture).