MAISON 22 RUE DES CAVES DITE VILLA PAULETTE
58 - Saint-Honoré-les-Bains
22 rue des Caves
- Dossier IA58001236 réalisé en 2019
- Auteur(s) : Fabien Dufoulon
Historique
Le corps de bâtiment secondaire situé du côté de la rue de la Chaume est le plus ancien. Il correspond très vraisemblablement à la maison (8 ouvertures) que fait construire Claude Lemaître en 1859. La comparaison de ce corps de bâtiment tel qu'il apparaît sur une photographie de 1883 et tel qu'il existe encore aujourd'hui révèle sa profonde transformation. La toiture notamment a été entièrement refaite au début du 20e siècle. La parcelle et la maison appartiennent à Mathilde Danieck, propriétaire par ailleurs du Castel des Loges, dans les années 1890. Le médecin André Pierre Philippe Comoy, qui réside dans la villa voisine, acquiert l'ensemble en 1899 et y fait construire une nouvelle villa (14 ouvertures) pour son fils Ernest, également médecin, en 1906. Ernest Comoy en devient pleinement propriétaire avant la Première Guerre mondiale. La villa est enfin acquise par un autre médecin, Gilbert Félix Prévost, à la fin des années 1920.
Le masque féminin en terre cuite de la façade de la villa est un modèle commercialisé par la Grande Tuilerie de Bourgogne à Montchanin (Saône-et-Loire). On retrouve un modèle similaire dans l'une des façades de la maison 34-36 de la rue du Pont Jane Rose (maison témoin de l'entreprise) datée de 1903.
- 3e quart 19e siècle
- 1er quart 20e siècle
Date de naissance : 1876
Médecin à Saint-Honoré-les-Bains (58).
Date de naissance : 1848
Médecin à Saint-Honoré-les-Bains (58). Il est l'auteur d'un ouvrage sur la station thermale : Saint-Honoré-les-Bains, eaux sulfureuses arsenicales, guide pittoresque et médicale [1889].
Description
L'édifice est composé d'un corps principal couvert d'un toit à longs pans et pignons couverts en tuile mécanique. Il comprend un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Le mur-pignon en façade est animé par une alternance brique et pierre dans les chaînes d'angles et les encadrements de baies, et par les éléments de charpente apparente (aisseliers, petits entraits, poinçons, sous-arbalétriers) en bois. Un auvent sur aisseliers, également en tuile mécanique, abrite les baies de l'étage et le masque féminin en terre cuite inséré dans le trumeau. Ce corps principal est flanqué d'un corps secondaire au sud-ouest. Il est couvert d'un toit à longs pans et pignon couvert en ardoise. Sa lucarne-pignon est fermée par des planches de bois ajourées.
- pierre
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- ardoise
- plan rectangulaire régulier
- rez-de-chaussée
- 1 étage carré
- étage de comble
- élévation à travées
- toit à longs pans, pignon couvert
- baie avec arc segmentaire
- tête de femme
- sculpture
Source(s) documentaire(s)
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Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Saint-Honoré-les-Bains. [1832-1951].
Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Saint-Honoré-les-Bains. [1832-1951].
- Atlas parcellaire (1832) : 3 PP 246
- État de section (1832) : 3 P 246/1
- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 246/2 (folio 1 à 380), 3 P 246/3 (folio 381 à 780), 3 P 246/4 (folio 781 à 1168)
- Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1914) : 3 P 246/5
- Matrice cadastrale dite « matrice noire » des propriétés bâties : 3 P 246/6
- Matrices cadastrales des propriétés non bâties : 3 P 246/7, 3 P 246/8, 3 P 246/9Lieu de conservation : Archives départementales de la Nièvre, Nevers - Cote du document : 3 P 246
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Delarue, Monique, Ducros, Henri, Fréguin, Michel, Olivier, Henri. Saint-Honoré-les-Bains. 2005.
Delarue, Monique. Ducros, Henri. Fréguin, Michel. Olivier, Henri. Saint-Honoré-les-Bains. Saint-Cyr-sur-Loire : Alan Sutton, 2005. Mémoire en images, ISSN 1355-5723. 128 p. ISBN 2-84253-539-1.
À voir
Informations complémentaires
- thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
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