RUE ADOLPHE-THIERS

Cette rue portait anciennement le nom de Rue Dessus. Contournant la base du mont Simon, elle se situe au Moyen Âge à l'embranchement, mais à l'écart, de la Grande-Rue. Nombre de ses maisons peuvent être anciennes (pierre portant la date de 1623, sans doute déplacée) ; elle avait en tout cas au moment de l'établissement du cadastre en 1820 la même densité qu'aujourd'hui. Cette rue comporte de nombreuses fermes, toutes ou presque construites en moellons de calcaire enduits, tout comme les autres maisons de la rue. Du coté pair, celui de la pente de la colline, on note de nombreux escaliers extérieurs, plus ou moins développés, pour desservir un rez de chaussée et pour certaines maisons, une entrée de cave accessible par une trappe en métal - parfois située sous cet escalier comme aux n° 30, 62,106). Au moins une maison vigneronne est conservée (n° 68), mais il y en avait sans doute d'autres (d'où, peut-être, les entrées de cave). Les archives montrent que les jardins situés sur la pente de la colline pouvaient être complétés à l'époque moderne par des vignes (comme l'ancienne école), aujourd'hui totalement disparues. La rue, qui aurait dû être frappée d'alignement au 19e siècle, paraît n'avoir rempli qu'à minima ses obligations (peut-être les n° 22 à 26 ont-ils été reconstruits) et présente encore des alignements irréguliers. L'extrémité ancienne de la rue comporte encore au n° 106 une belle maison bourgeoise. La rue, qui se confond dans son prolongement avec la route départementale n° 3, est lotie de quelques fermes au 19e siècle du côté du mont Simon, mais va être construite principalement au 20e siècle, avec des maisons.