MAISON
70 - Faverney
2 rue Volta
- Dossier IA70000688 réalisé en 2012 revu en 2013
- Auteur(s) : Liliane Hamelin, Carole Josso
Historique
En 1887, Christian Evariste Kasper et Marie-Anne Varnot, son épouse, achètent un terrain sur lequel ils font construire cette maison, achevée en 1901. Le 30 octobre 1919, ils la vendent au docteur en médecine Abel-Victor Jacquot. Lors de la seconde guerre mondiale, contrairement à la maison voisine dite la Roseraie, la demeure est épargnée car le médecin Jacquot a soigné un soldat allemand. Elle est vendue en 1960 à Louis Millerot, ancien maire de la commune, et appartient aujourd'hui encore à la même famille. D'après le propriétaire actuel, auteur des deux remises, la porte à linteau en accolade séparant la cuisine de la salle à manger provient de l'ancienne église Saint-Bénigne.
- 1er quart 20e siècle
- Faverney
Description
Cette maison se situe "hors les murs", au-delà de l'enceinte fortifiée, à l'angle de la rue Volta et de la rue Sadi Carnot en direction d'Amance. Bâtie en moellons de calcaire enduits et coiffée d'un toit à longs pans, pignons couverts et tuiles mécaniques, elle comporte un étage carré et un étage en surcroît, desservis par un escalier dans-oeuvre. Ses façades sont percées de baies à linteau droit en pierre de taille, à l'exception de celle à l'étage de la façade antérieure : son encadrement est en brique et témoigne d'un agrandissement complété par l'installation d'un balcon. La corniche moulurée et les chaînes d'angles (ornées en partie haute d'un motif en pointe de diamant) sont en pierre de taille. La façade antérieure s'ordonne à partir d'un axe central marqué par la porte d'entrée, précédée d'un perron et protégée par une marquise. Cette porte en bois possède deux vantaux mobiles en fonte à motifs végétaux. Egalement en fonte, les appuis de fenêtre sont identiques à ceux de la maison (non étudiée) située au 19 rue du 19 août 1944. La demeure et son jardin d'agrément sont enclos par un mur de moellons calcaires, complété d'une grille. La propriété comporte en outre deux remises, également en moellons calcaires et à couverture de tuiles plates. Celle du côté de la rue Volta a une façade latérale en bois et est coiffée d'un toit à longs pans et pignons couverts. La seconde, accolée à la façade postérieure, est composée d'éléments anciens remployés et a un toit en appentis.
- calcaire
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- tuile plate
- 1 étage carré
- étage en surcroît
- élévation ordonnancée
- escalier dans-oeuvre
- fonderie
À voir
Informations complémentaires
- petites cités comtoises de caractère
- jardin d'agrément
- remise
- cour
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine