Église paroissiale Saint-Bénigne ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

En 607, la Chronique de Frédégaire mentionne une villa (demeure antique) appelée "Fauriniaco villa". Située légèrement en hauteur, elle domine la plaine à proximité du gué sur la Lanterne. Cette villa mérovingienne se développe et sa chapelle est remplacée par une église dédiée à saint Bénigne, suffisamment importante pour qu'en 665, l'archevêque de Besançon Miget y établisse le siège d'un de ses cinq archidiaconés. Entourée d'un cimetière, l'église semble être reconstruite au 14e siècle. Devenue trop petite et en mauvais état au moment de la Révolution, elle est vendue en 1798 à Jean-François Barrot puis en 1799 à Hugues Maillard. Ce dernier entreprend de la démanteler pour en utiliser les pierres à la construction de sa maison 2 rue Sadi Carnot. Ce qui reste des matériaux est acquis en 1825 par le sieur Terrier, entrepreneur. La mairie achète le terrain à la veuve Maillard, avec l'ancien cimetière qui le borde au sud, pour élargir la rue Bossuet (ancienne rue de l'Eglise). Elle y fait aussi construire un édifice abritant à la fois un marché couvert, une école primaire, une remise de la pompe d'incendie et une gendarmerie.

Période(s)

Principale :

14e siècle

Illustrations

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Description

En 1915, dans son ouvrage "Faverney, son abbaye et le miracle des Saintes Hosties," l'abbé Louis Eberlé donne une description de l'église Saint-Bénigne. "Large de 17 mètres et longue de 30 mètres dans-oeuvre, elle comprenait trois nefs, celle du milieu composée de quatre travées et d'une abside à trois pans, et les deux nefs des bas-côtés composés de trois travées que terminait un chevet droit. Les nefs communiquaient entre elles au moyen de six arcades en tiers-point, reposant sur quatre piliers carrés et cantonnés chacun de quatre colonnettes ; des voûtes en croisées d'ogives couvraient les trois nefs, construites d'un seul jet." Un dessin du Père Etienne Martellange, daté de 1617, montre la tour-clocher surmontée d'une flèche à base carrée et à égouts retroussés. L'église a été détruite à la Révolution mais des éléments architecturaux sont encore visibles dans le mur d'enclos d'une maison située au 2 rue Sadi-Carnot.

Murs :

pierre

Source(s) documentaire(s)

Documents figurés

[Vue de Faverney], 1617
[Vue de Faverney], dessin, par Etienne Martellange, 1617
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale, Paris

Bibliographie

Eberlé, Louis (abbé). Faverney, son abbaye et le miracle des Saintes-Hosties, 1915
Eberlé, Louis (abbé). Faverney, son abbaye et le miracle des Saintes-Hosties. - Luxeuil : impr. P. Valot, 1915. XXXVIII-834 p.

Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : I 574
Congrès archéologique de France : CXVIIIe session, 1960, Franche-Comté
Congrès archéologique de France : CXVIIIe session, 1960, Franche-Comté. - Paris : Société française d'Archéologie, 1960. 344 p. : ill. ; 24 cm.
Lieu de conservation : Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire et Patrimoine, Besançon

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

petites cités comtoises de caractère

Aire d’étude et canton : Port-sur-Saône

Dénomination : église paroissiale

ÉGLISE PAROISSIALE SAINT-BÉNIGNE