MAISON ET USINE D'HORLOGERIE (USINE DE MONTRES) DITE FABRIQUE DE LA PERRIÈRE OU MANUFACTURE MARIUS ANGUENOT
25 - Villers-le-Lac
1-3 B rue de la Perrière
- Dossier IA25001451 réalisé en 2015 revu en 2016
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Marius Anguenot (1876-1938) fait construire sa maison vers 1907. En fait, il remplace une habitation plus ancienne qui vient d'être détruite par un incendie : attestée sur le plan cadastral de 1817 et appartenant alors à Pierre Alexandre Bergeon, celle-ci avait été rebâtie en 1853 par Pierre Séraphin Moutarlier avant de passer aux mains de Joseph Emile Chopard-Blaise, qui l'avait agrandie vers 1886 et 1898. Marius est l'un des fils d'Ulysse Anguenot (1849-1937), établi planteur d'échappements en 1871 mais surtout réputé être le premier de Villers-le-Lac à s'être lancé, en 1893, dans la fabrication de la montre complète, à échappement à ancre ou à cylindre : montres à quantième, montres à chevalet, montres extra-plates, etc. Ulysse avait fait bâtir un premier atelier en 1897 au 4 rue du Quartier neuf, en un endroit surplombant le petit vallon de la Perrière, puis vers 1907 une usine au 5 rue de la Perrière, vers le fond du même vallon. Le bâtiment de Marius, à l'entrée du vallon, est donc contemporain de cette dernière. A l'issue de la guerre, en 1919, Ulysse cède son affaire à ses fils, qui forment deux sociétés sur place : Anguenot Frères réunissant Alfred (1882-1965) et Gaston (1888-1953) d'une part, Marius Anguenot d'autre part ; pour sa part, André est associé avec ses beaux-frères Georges et Henri Pétolat dans l'entreprise Pétolat Frères et Anguenot à Besançon.
Marius dépose le 2 août 1919 le dessin d'un poinçon (un H majuscule dans un cartouche hexagonal) et le 19 février 1921 la marque Judex. Il développe le site : il fait construire en 1924-1925, suivant des plans de l'agence d'architecture Oesch et Rossier, fondée en 1905 au Locle (Suisse) par le Bernois Werner Oesch et le Vaudois Constant Rossier, une usine au long de la rue de la Perrière et fait agrandir vers 1935 sa maison côté sud (après une première modification vers 1924 ?). En 1930, il emploie 90 personnes, dont 6 Suisses et 2 Italiens. Selon un article de 1933, "dans les clairs ateliers de La Perrière", "les ouvriers travaillent par équipe de cinq ou six, se connaissant bien entre eux ils trouvent plus rapidement les défauts de métier qui deviennent de plus en plus rares à mesure que l'homogénéité des équipes augmente". Anguenot se positionne sur deux créneaux : "les montres sans marque qui sont réalisées en série avec des ébauches françaises" fournies par les fabricants locaux (Parrenin et Cupillard) et la montre Judex, "montre de précision, à bas prix et au goût moderne qu'une formule de fabrication permet de tarifer bon marché tout en livrant soigné", pour laquelle sont utilisées des ébauches suisses. Il déclare en outre ne pas vouloir fabriquer ses propres ébauches afin d'être toujours en mesure de "suivre les nouveautés" et de fournir à ses clients "de nouvelles créations" (en fait, il y aura quand même des ébauches Judex, reprises ensuite par la Sefea). Il multiplie les annonces en 1934 : parution d'une revue intitulée Judex, "une révolution dans l'industrie de la montre" : "les Judex tout acier au prix des Judex standard en métal chromé", utilisation d'un nouveau système d'antichoc appelé Shock-resist, etc.
Marius Anguenot décède en 1938 et l'entreprise se maintient sous la direction de sa veuve, née Lucie Doerler (1878 ou 1879-1954), et de son fils Maurice (1907-1954). L'usine est agrandie en 1938-1939, par l'entreprise locale Les Fils de Jean Martignoni (ancienne Maison Jean Martignoni, fondée en 1875), suivant un projet de l'architecte F. Cornet (34 rue Pigalle, à Paris) prévoyant le rehaussement d'un étage et l'ajout d'une aile en retour à son extrémité occidentale. Nouvel agrandissement entre 1939 et 1951 avec la construction de l'aile en retour à l'extrémité orientale. Un plan de cette époque présente les différents bâtiments : la "villa" et l'usine rue de la Perrière, une coopérative réunissant boucherie, boulangerie et épicerie (au 6 rue du Quartier neuf) et des logements au 5 rue de la Gare.
La société devient le pivot d'un groupe de six affaires, exploitant les marques Judex, Dama, Decta, etc. : outre la maison mère, le Groupe des Maisons Marius Anguenot réunit la Manufacture France Montres (Sarl au capital de 40 000 F) à Villers-le-Lac (marque Villers Watch), existant en 1936 (et qui achète 12 900 ébauches françaises en 1949, 3 700 en 1950 mais aucune en 1951) ; la Sarl Fabrique d'Ebauches de Maîche (créée dès 1943 ?), qui s'installe en 1947 à Maîche dans l'ancien café de la Gaieté, dans lequel Anguenot transfère en 1949 l'unité de production d'ébauches qu'il vient d'acquérir des Ets Jules Maire et ses Enfants (auparavant Maire et Perrier) ; la Manufacture Marius Anguenot Nice (Sarl au capital de 1 500 000 F, avec siège social au 21 boulevard Carnot à Nice), créée en 1939 (qui achète 53 623 ébauches françaises en 1947, 31 273 en 1948) ; la Société horlogère des Ouvriers réunis (Sarl au capital de 1 000 000 F, siège social au 21 boulevard Carnot à Nice), signalée en 1952 et qui dispose d'une licence pour les montres Judex ; la Société européenne de Fabrication d'Ebauches d'Annemasse - ou Société d'Exploitation de la Fabrique d'Ebauches d'Annemasse - (Sefea), installée au 24 route de Genève à Annemasse. Le groupe achète aussi en 1941 à Besançon la société (la marque ?) Les petits-Fils de Geismar, au moulin de Tarragnoz, et l'ancienne Manufactures d'Articles de voyages A. Gerst et Cie, 6 rue du Château-Rose. A Villers-le-Lac, la Manufacture Marius Anguenot est en difficulté en 1951 et son effectif passe de 80 personnes environ à une quarantaine en 1952. A cette date, elle achète 45 100 ébauches françaises : 24 100 de la Société européenne de Fabrication d'Ebauches d'Annemasse (Sefea), 3 300 de la Fabrique d'Ebauches de Maîche, 16 600 Maire et Perrier (MP) également à Maîche, et 1 100 Parrenin (HP) à Villers-le-Lac. Elle devient Société d'Exploitation des Etablissements Manufacture Marius Anguenot (Sema), Sarl au capital de 500 000 F (passant à 1 000 000 F) avec siège social et usine de montres à Villers et usine d'ébauches à Annemasse (14 avenue des Alpes). Le groupe est déclaré en faillite en 1953 mais son activité se poursuit encore quelques temps sous contrôle du syndic-liquidateur André Jobard.
Vendus le 16 décembre 1957, les bâtiments passent aux mains des Ets Virgile Cupillard, fabrique d'ébauches fondée en 1886 et dotée en 1893-1894 d'une usine au 2 place Maxime Cupillard. Cette société, qui compte environ 200 salariés vers 1960, modifie peut-être le site vers 1961. Elle y transfère en 1965 son atelier de taillage, réorganisé et modernisé (avec des machines à transfert rotatif Zumbach), et son service Comptabilité. Elle fusionne (sous la raison sociale Ebauches Cupillard SA) le 3 avril 1967 avec trois de ses concurrents : à Maîche les Ets Joseph Jeambrun et Cie (26 rue de Saint-Hippolyte) et Technic Ebauche (successeurs de la Fabrique d'Ebauches de Maîche), présents sur deux sites (au 1 avenue du Maréchal Leclerc et au 4 rue de la Gare), et à Annemasse (Haute-Savoie) la Fabrique d'Ebauches de Montres du Genevois (Femga). De cette fusion naît la société France Ebauches, présidée par François Perret. L'année suivante, le site de la Femga est fermé et des bureaux (services administratifs et commerciaux, centre technique, recherche et développement) sont ouverts au 6 rue du Muguet à Besançon, où est implanté le siège social. A Villers-le-Lac, un nouveau corps de bâtiment est édifié entre 1969 et 1975 (?), adossé à l'usine initiale et à l'aile de 1939. Poursuivant son développement, France Ebauches bâtit en 1975 une nouvelle usine à Valdahon et, en 1977, avec 8 millions d'ébauches (marque FE), elle est au 2e rang mondial (derrière le Suisse Ebauches SA), générant un chiffre d'affaires de plus de 20 millions de francs. SA au capital de 15 320 000 F, elle emploie 710 personnes : 360 à Maîche, 150 à Villers-le-Lac, 175 à Valdahon et 25 à Besançon. En 1981, elle ouvre une autre usine à Maîche (au 2 rue Henri Rotschi), où elle transfère les activités subsistant à Villers-le-Lac (au milieu des années 1980, France Ebauches sera le 1er fabricant horloger français, le 1er fabricant d'ébauches de la CEE et le 6e fabricant mondial de mouvements à quartz analogiques ; elle emploiera 835 salariés dans ses trois usines françaises mais déposera son bilan début 1994 pour finalement disparaître en 2009, sous le nom de Technotime).
Le site est acheté le 13 octobre 1980 par la SA des Etablissements Parrenin, société créée par Hippolyte Parrenin, à la tête à partir de 1877 de la fabrique d'ébauches implantée dans la rue portant actuellement son nom. Occupant 94 personnes en 1987, cette affaire produit 9,2 millions d'ébauches et mouvements de montre en 1988 puis 10,5 l'année suivante. En 1990, la SA Parrenin emploie 115 personnes et a une production mensuelle de 900 000 ébauches à quartz (elle arrête cette année-là la production des mouvements mécaniques). Pour obtenir ce résultat, elle a réorganisé sa fabrication mais elle n'a pu le faire ni dans son usine de la rue Parrenin, ni dans celle de la rue de la Perrière : elle a fait construire en 1990 une usine ultramoderne à l'entrée de Villers-le-Lac, au 2 rue des Combottes (actuelle Fabrique de Fournitures de Bonnétage), où elle disparaît deux ans plus tard.
En 1993, prenant en compte "l'instabilité de la situation économique, aggravée par la précarité des emplois frontaliers, qui représentent 800 salariés, soit 40 % de la population active", le nombre de demandeurs d'emplois (10 % de la population active) et la nécessité "pour fixer l'emploi sur place [...] d'instaurer une politique d'équipement, telles les usines relais", le conseil municipal décide d'acheter les deux sites anciens. Celui de la Perrière (acquis le 3 juin) est loué à diverses entreprises : Jérôme Perrin (9 rue du Lac) et Canoë au rez-de-chaussée, Hamfel et Magister au 1er, la Société nouvelle Cordier au 2e (il semble désaffecté en 2015) ; l'extension sud de la maison accueille la société Faivre-Pierret / Chatelain (5 bis rue du Lac) ; la maison elle-même est occupée par des appartements.
- 1er quart 20e siècle
- 2e quart 20e siècle
- 3e quart 20e siècle
Le cabinet d'architecture Oesch et Rossier a été fondé en 1905 au Locle (Suisse) par le Bernois Werner Oesch et le Vaudois Constant Rossier.
Architecte DESA établi en 1938 au 34 rue Pigalle, à Paris
Description
La maison, le premier bâtiment d'usine et sa première extension (à l'ouest) ont des murs en moellons calcaires enduits et sont couverts de toits à croupes (pignon couvert pour l'avant-corps septentrional de la maison), avec tuiles mécaniques. Les bâtiments postérieurs font appel au béton, aussi bien pour leurs murs que pour leur toit terrasse (le garage entre maison et usine présente essentage de planches, toit à deux pans inversés et couverture en ciment amiante ondulé). L'usine et son extension occidentale comportent étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et étage de comble ; son extension orientale (entre 1939 et 1951) a trois niveaux, le corps ajouté dans les années 1969-1975 quatre (desservis par un escalier extérieur métallique en vis), l'espace entre les deux est en rez-de-chaussée. Les étages sont accessibles par un ascenseur et un escalier dans-oeuvre tournant. La maison compte quatre niveaux (sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, étage carré et étage en surcroît), aussi desservis par un escalier tournant, et son extension méridionale deux seulement (rez-de-chaussée et étage carré).
- calcaire
- béton
- moellon
- enduit
- enduit
- tuile mécanique
- béton en couverture
- étage de soubassement
- rez-de-chaussée surélevé
- 2 étages carrés
- étage de comble
- élévation ordonnancée
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours,
- escalier de distribution extérieur, escalier en vis sans jour, en charpente métallique cage ouverte
- ascenseur
- baie d'atelier
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
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3 P 628 Cadastre de la commune de Villers-le-Lac, [1812-1977]
3 P 628 Cadastre de la commune de Villers-le-Lac, 1817-1973
- 3 P 628 : Atlas parcellaire (18 feuilles), dessin (plume, lavis), par les géomètres du cadastre Vial et Girardier, 1817
- 3 P 628/1-2 : Registre des états de sections (1817 ?)
- 3 P 628/3-4 : Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties, 1822-1910
- 3 P 628/5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1882-1910
- 3 P 628/10-12 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1911-1973Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 628 -
50 J 19 Syndicat des fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1946-1968
50 J 19 Syndicat des fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1946-1968Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 50 J 19 -
50 J 26 Syndicat de fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1947-1969
50 J 26 Syndicat de fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1947-1969Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 50 J 26 -
50 J 42 Syndicat de fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1948-1965
50 J 42 Syndicat de fabricants d'horlogerie de Besançon. Correspondance avec les fabricants, 1948-1965Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 50 J 42 -
113 J 14-41 Faillite Anguenot, fabricant d’horlogerie à Villers-le-Lac (1915-1965)
113 J 14-41 Faillite Anguenot, fabricant d’horlogerie à Villers-le-Lac (1915-1965)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 113 J 14-41 -
M 3044 Travail et main d’œuvre, 1926-1930
M 3044 Travail et main d’œuvre, 1926-1930Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : M 3044 -
1 M 15 Centre culturel. Travaux, 1992-2001
1 M 15 Centre culturel. Travaux, 1992-2001Lieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 1 M 15 -
2 M 6 Bâtiment La Perrière. Travaux, décennies 1970-1980
2 M 6 Bâtiment La Perrière. Travaux, s.d. [décennies 1970-1980]Lieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 2 M 6 -
2 M 7 Etablissements Parrenin. Construction, 1990-1992
2 M 7 Etablissements Parrenin. Construction, 1990-1992Lieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 2 M 7 -
Mourot, Liliane. Sous-série 113 J. Cabinet d'huissiers Besançon, à Morteau (1891-1974). Répertoire numérique, 1999
Mourot, Liliane. Sous-série 113 J. Cabinet d'huissiers Besançon, à Morteau (1891-1974). Répertoire numérique. - Besançon : Archives départementales du Doubs, 1999. 15 p. ; 30 cm. -
Fonds Parrenin, 19e-20e siècles
Fonds Parrenin, 19e-20e sièclesLieu de conservation : Musée du Temps, Besançon - Cote du document : Fonds Parrenin
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La Perrière. Section F [plan-masse de la maison de Marius Anguenot et plan du terrain où sera bâtie l'usine], 1er avril 1924
La Perrière. Section F [plan-masse de la maison de Marius Anguenot et plan du terrain où sera bâtie l'usine], dessin (plume, lavis), s.n., Lac-ou-Villers le 1er avril 1924, 20 x 13,5 cm, 1/500Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 113 J 15 -
Propriété de Mr M. Anguenot à Lac-ou-Villers [plans de l'usine], s.d. [1938 ?]
Propriété de Mr M. Anguenot à Lac-ou-Villers [plans de l'usine], dessin (tirage à l'ammoniaque), par [illisible], s.d. [1938 ?], 1/500
- Rez de chaussée, 52,5 x 71 cm
- 1er étage, 57,5 x 71,5 cm
- 2me étage, 69 x 54,5 cmLieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 113 J 15 -
Monsieur Marius Anguenot. Manufacture d'horlogerie à Lac-ou-Villers (Doubs) [plans de la villa et l'usine rue de la Perrière, des habitations rue de la Gare et d'une coopérative rue du Quartier neuf], 2e quart 20e siècle
Monsieur Marius Anguenot. Manufacture d'horlogerie à Lac-ou-Villers (Doubs) [plans de la villa et l'usine rue de la Perrière, des habitations rue de la Gare et d'une coopérative rue du Quartier neuf], dessin (tirage), s.n. [par G.V. ?], s.d. [2e quart 20e siècle], 73 x 104 cm, 1/100Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 113 J 15 -
Papier à en-tête de la société Manufacture Marius Anguenot, 27 mars 1953
Papier à en-tête de la société Manufacture Marius Anguenot, 27 mars 1953Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 50 J 19 -
Papier à en-tête de la société Manufacture France-Montres, 23 septembre 1954
Papier à en-tête de la société Manufacture France-Montres, 23 septembre 1954Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 50 J 19 -
Commune de Villers-le-Lac. Usine Cupillard - La Perrière. Plan de situation, 3e quart 20e siècle
Commune de Villers-le-Lac. Usine Cupillard - La Perrière. Plan de situation, dessin (tirage), s.n., s.d. [3e quart 20e siècle], 21 x 30 cm, sans échelleLieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 2 M 6 -
France Ebauches. Fabrique Cupillard à Villers-le-Lac. La Perrière [plans], 1972
France Ebauches. Fabrique Cupillard à Villers-le-Lac. La Perrière [plans], dessin (tirage), par David, Besançon 1972, échelle 1/50
- Sous-sol. N° 99041, 16 février 1972, 65 x 85 cm
- Rez-de-chaussée. N° 99042, 2 mai 1972, 65 x 73 cm
- 1e étage. N° 99043, 17 février 1972, 66 x 75 cmLieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 2 M 6 -
Plan des moyens de secours incendie et d’évacuation. Ets : France Ebauches Usine Cupillard - Bâtiment : La Perrière. Niveau : Combles, 3e quart 20e siècle
Plan des moyens de secours incendie et d’évacuation. Ets : France Ebauches Usine Cupillard - Bâtiment : La Perrière. Niveau : Combles, dessin (photocopie), s.n., s.d. [3e quart 20e siècle], 21 x 30 cm, sans échelleLieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 2 M 6 -
Plan des moyens de secours incendie et d’évacuation. Ets : France Ebauches - usine Cupillard - Bâtiment : villa, vers 1975
Plan des moyens de secours incendie et d’évacuation. Ets : France Ebauches - usine Cupillard - Bâtiment : villa, dessin (photocopie), s.n., s.d. [vers 1975], 21 x 30 cm, sans échelle
- Niveau : Sous-sol
- Niveau : Rez de ch[aussée]
- Niveau : 1er étageLieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 2 M 6 -
Villa « la Perrière ». 2ème étage, 26 juin 1975
Villa « la Perrière ». 2ème étage, dessin (photocopie), s.n., 26 juin 1975, 42 x 30 cm, 1/50Lieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 1 M 15 -
Parrenin SA. Bâtiment « La Perrière ». 2e Ét. [plan], 30 septembre 1980
Parrenin SA. Bâtiment « La Perrière ». 2e Ét. [plan], dessin (tirage), s.n., 30 septembre 1980, 59,5 x 84 cm, 1/50Lieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : 2 M 6 -
[Plans des moyens de secours incendie et d'évacuation]. Ets Parrenin SA. Bâtiment : La Perrière, 2 juillet 1987
[Plans des moyens de secours incendie et d'évacuation]. Ets Parrenin SA. Bâtiment : La Perrière, dessin sur calque (plume), s.n., Villers-le-Lac le 2 juillet 1987, 30 x 42 cm, sans échelle
- Niveau : Sous-sol. N° 60030
- Niveau : Rez de ch. N° 60031
- Niveau : 1er étage. N° 60032
- Niveau : 2ème étage. N° 60033Lieu de conservation : Archives communales, Villers-le-Lac - Cote du document : non coté -
2421. Villers-le-Lac - Vue générale [vue d'ensemble, depuis le sud-est], 1902 ou 1903
2421. Villers-le-Lac - Vue générale [vue d'ensemble, depuis le sud-est], carte postale, s.n., [1902 ou 1903], J. Farine éd. au Locle. Porte la date 1904 (tampon) au versoLieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
653 - Frontière franco-suisse - Lac-ou-Villers - Vue prise des Bassots, 1er quart 20e siècle [avant 1908]
653 - Frontière franco-suisse - Lac-ou-Villers - Vue prise des Bassots, carte postale, par Francis Grux, s.d. [1er quart 20e siècle, avant 1908], Francis Grux peintre-éditeur à MaîcheLieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
73. Lac-ou-Villers (Doubs). - Le quartier neuf [vu de l'est], 2e quart 20e siècle [vers 1925-1927]
73. Lac-ou-Villers (Doubs). - Le quartier neuf [vu de l'est], carte postale, s.n., s.d. [2e quart 20e siècle, vers 1925-1927]Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
Fabrique "La Perrière" Marius Anguenot, 27 décembre 1928
Fabrique "La Perrière" Marius Anguenot, papier à en-tête, 27 décembre 1928Lieu de conservation : Collection particulière : Michel Simonin, Maîche -
L'usine de La Perrière [vue plongeante, depuis le sud-ouest], 1933
L'usine de La Perrière [vue plongeante, depuis le sud-ouest]. In : Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière]. La France horlogère, 32e année, n° 17, 1er septembre 1933, p. 37 A. -
Atelier des petites pièces ancre 5 '' 1/4, 1933
Atelier des petites pièces ancre 5 '' 1/4. In : Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière]. La France horlogère, 32e année, n° 17, 1er septembre 1933, p. 37 A. -
Un coin des ateliers de fabrication, 1933
Un coin des ateliers de fabrication. In : Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière]. La France horlogère, 32e année, n° 17, 1er septembre 1933, p. 37 A. -
Première vérification : visitage général, 1933
Première vérification : visitage général. In : Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière]. La France horlogère, 32e année, n° 17, 1er septembre 1933, p. 37 B. -
Equipe des Judex, calibres standard, 1933
Equipe des Judex, calibres standard. In : Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière]. La France horlogère, 32e année, n° 17, 1er septembre 1933, p. 37 B. -
Deuxième vérification : les lanternes, 1933
Deuxième vérification : les lanternes. In : Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière]. La France horlogère, 32e année, n° 17, 1er septembre 1933, p. 37 B. -
3 - Lac ou Villers - Vue générale prise de la gare, décennie 1930 [avant 1938]
3 - Lac ou Villers - Vue générale prise de la gare, carte postale, par Louis Lévy, [décennie 1930, avant 1938], Lévy et Neurdein réunis impr. à Paris. Porte la date 1938 (tampon) au verso. Cliché aussi exploité par la CAP pour : "Ed. H. Guillaume, Saut du Doubs - Villers-le-Lac (Doubs)".Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
Lac-ou-Villers (Doubs). - Vue générale prise de la route de la Suisse [vue d'ensemble du village, depuis l'est], 2e quart 20e siècle [avant 1945]
Lac-ou-Villers (Doubs). - Vue générale prise de la route de la Suisse [vue d'ensemble du village, depuis l'est], carte postale, par M. Villier, [2e quart 20e siècle, avant 1945], C. Lardier éd. à Besançon. Porte la date 2 octobre 1945 au verso.Lieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
Manufacture Judex. Annemasse (Haute-Savoie) 3 ébauches - Lac-ou-Villers (Doubs) 3 types de montres, 1939
Manufacture Judex. Annemasse (Haute-Savoie) 3 ébauches - Lac-ou-Villers (Doubs) 3 types de montres, photographie, s.n., 1939. Publicité illustrée de deux photographies montrant les usines (celle de Villers-le-Lac en cours d'extension).Lieu de conservation : Collection particulière : Yves Droz, Villers-le-Lac -
Frontière franco-suisse. 105 - Vue générale de Villers-le-Lac [depuis le sud], entre 1948 et 1952
Frontière franco-suisse. 105 - Vue générale de Villers-le-Lac [depuis le sud], carte postale, par Janin, s.d. [entre 1948 et 1952], Editions Photo Janin à MaîcheLieu de conservation : Collection particulière : Henri Ethalon, Les Ecorces -
Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle)
Prises de vues aériennes de l'IGN (20e siècle). Consultables en ligne via le site du Géoportail (www.geoportail.gouv.fr) -
[Vues extérieures et intérieures de l'ancienne usine Marius Anguenot], 1970
[Vues extérieures et intérieures de l'ancienne usine Marius Anguenot], photographie imprimée, s.n., 1970. Publiées dans : France Ebauches [notice de présentation de la société en 1970]. - [Besançon] : [France Ebauches], [1970]. 11 p. : ill. ; 30 cm.Lieu de conservation : Collection particulière : Jean-Louis Rousset, Valdahon -
[Intérieurs des ateliers de taillage Parrenin], décennie 1980
[Intérieurs des ateliers de taillage Parrenin], photographie en couleur, s.n., s.d. [décennie 1980], tirages 20 x 26 cm collés sur cartonLieu de conservation : Musée de l’Horlogerie, Morteau
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Billod-Morel, Yves. Recherches généalogiques
Billod-Morel, Yves. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/ -
Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques
Guichard, Jean-Marie. Recherches généalogiques. Accessibles en ligne sur le site de Geneanet : http://gw.geneanet.org/ -
Schröter, Andreas. [Mikrolisk, base de données des marques déposées horlogères], 1er quart 21e siècle
Schröter, Andreas. [Mikrolisk, base de données des marques déposées horlogères]. - 1er quart 21e siècle. Accessible en ligne sur le site Mikrolisk (The horological trade mark index) à l'adresse : http://www.mikrolisk.de/
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France Ebauches [notice de présentation de la société en 1970], 1970
France Ebauches [notice de présentation de la société en 1970]. - [Besançon] : [France Ebauches], [1970]. 11 p. : ill. ; 30 cm.Lieu de conservation : Collection particulière : Jean-Louis Rousset, Valdahon -
Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière], 1er septembre 1933
Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière]. La France horlogère, 32e année, n° 17, 1er septembre 1933, p. 37 A et B : ill. -
Les pionniers de l'horlogerie à Villers-le-Lac, 2e semestre 1988
Les pionniers de l'horlogerie à Villers-le-Lac. Horlogerie ancienne, Revue de l'Association française des Amateurs d'Horlogerie ancienne, n° 24, 2e semestre 1988, p. 37-53 : ill. -
Ville de Lac-ou-Villers (Doubs) : Guide et souvenir de l'exposition horlogère et artisanale organisée par les élèves des cours du soir du 6 au 14 mai 1944, 1944
Ville de Lac-ou-Villers (Doubs) : Guide et souvenir de l'exposition horlogère et artisanale organisée par les élèves des cours du soir du 6 au 14 mai 1944. - Morteau : Impr. André Genre, 1944. 36 p. ; 20 cm.Lieu de conservation : Collection particulière : Jean-Claude Vuez, Villers-le-Lac
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Droz Yves (témoignage oral)
Droz Yves, collectionneur de pièces horlogères et fondateur du Musée de la Montre, Villers-le-Lac -
Rousset Jean-Louis (témoignage oral)
Rousset Jean-Louis, fils de Paul Rousset, dessinateur chez Ebauches Cupillard (à Villers-le-Lac) puis cadre chez France Ebauches. Valdahon -
Vuez Jean-Claude (témoignage oral)
Vuez Jean-Claude, descendant d'une famille d'horlogers, historien de la société Parrenin, Villers-le-Lac
À voir
Informations complémentaires
Au pays de l'horlogerie. Les usines horlogères modernes [l'usine de La Perrière]. La France horlogère, 32e année, n° 17, 1er septembre 1933, p. 37 A et B : ill.
On sait que faute de temps les congressistes horlogers, à part quelques exceptions, n'ont pu visiter les centres de l'industrie horlogère connus comme Morteau, Villers-le-Lac, Charquemont, etc., etc...
Il n'est pas inutile de les documenter sur les principales fabriques d'horlogerie de ces diverses localités.
Nous avons déjà signalé dans la France Horlogère, la manufacture de montres La Perrière, à Villers-le-Lac, qui est une des plus importantes usines horlogères du Doubs.
Nous devons y revenir aujourd'hui : Située à la frontière suisse l'usine La Perrière bénéficie des meilleurs éléments horlogers de cette région, c'est dans le site même où elle s'élève que se sont installés autrefois les premiers ancêtres horlogers, alors que, par suite d'une conformation géographique, l'horlogerie descendait le vallon de Saint-Imier qui est le prolongement de la vallée de Morteau, Villers, Le Locle.
Les quelques termineurs du début se multiplièrent rapidement en même temps qu'ils héritaient des qualités techniques de leurs pères... La vieille fabrique ne suffisait plus pour les abriter, il fallait pour les recevoir une belle usine moderne. Elle fut édifiée et nombreux furent ceux qui vinrent prendre place dans les clairs ateliers de La Perrière, dont la production est actuellement en augmentation constante en même temps que s'améliore la qualité des montres fabriquées.
Rappelons que deux genres de montres sont établis dans cette usine qui ne traite qu'avec les grossistes, ces derniers sont pour la plupart des amis de longue date ayant suivi eux aussi, parallèlement, la même évolution heureuse que La Perrière.
Tout d'abord les montres sans marque qui sont réalisées en séries avec des ébauches françaises, qu'il nous est agréable de pouvoir citer, car elles ont fait ces dernières années des efforts méritoires pour arriver à la qualité des ébauches suisses. Cupillard et Parrenin, sont les noms de ces deux marques dont les usines sont voisines de La Perrière et en rapports étroits de technique avec elle.
Puis, et c'est la le véritable champ d'action de l'usine « La Perrière », fut créée la montre Judex, cette marque réputée dut son succès foudroyant, grâce à l'heureuse idée de conception d'une montre de précision, à bas prix et au goût moderne qu'une formule de fabrication permet de tarifer bon marché tout en livrant soigné ! En effet, le choix des ébauches suisses les plus perfectionnées, d'assortiments les plus réguliers, la sélection des matières premières permet, grâce à un travail rationnel, un prix de revient avantageux malgré les frais généraux supportés par une fabrique de cette importance.
Contrairement aux bruits qu'on a fait courir, les salaires de La Perrière n'ont pas baissé, au contraire ! Le seul changement réalisé au point de vue main-d'œuvre, c'est qu'on exige de cette dernière une production plus importante qui doit être en rapport avec la qualité toujours meilleure des ébauches et des fournitures. C'est là un fait important à noter qui a pu laisser croire à une baisse de prix de main-d'oeuvre à quiconque n'est pas initié, alors qu'il s'agit là d'une marchandise baissant, non par suite de diminution de salaires, mais en conséquence des progrès techniques réalisés !
Qualité et bon marché ! Telle est la formule en honneur à La Perrière, où il est procédé dans ce but à une organisation minutieuse de la fabrication.
Les ouvriers travaillent par équipes de cinq ou six, se connaissant bien entre eux ils trouvent plus rapidement les défauts de métier qui deviennent de plus en plus rares à mesure que l'homogénéité des équipes augmente. Mais on exige de la main-d'œuvre des pièces de bonne fabrication, une première vérification ne suffisant pas, les montres, bien que déjà au point, sont dirigées aux « lanternes », pour nous servir de l'expression usitée en fabrique. C'est là que les meilleurs ouvriers de l'usine vérifient à nouveau les pièces et en contrôlent la marche, ils les règlent dans les diverses positions, la température normale seule intervient dans les épreuves. Après ces ultimes opérations, les montres peuvent être livrées, leurs possesseurs en auront toute satisfaction.
Le lancement de la montre Judex n'a pas été différent de son mode de fabrication, d'une part, diminution du prix de fabrication et qualité améliorée, d'autre part, heureux accueil de l'horloger et du public, l'un et l'autre satisfaits de trouver à des prix avantageux des montres en tous points remarquables. La publicité de la montre Judex se fait automatiquement par elle-même, surtout par les horlogers et leurs clients qui en prônent la bienfacture.
Une déclaration de M. Marius Anguenot, chef de la maison, est à retenir :
« Je pourrais, nous dit-il, faire établir facilement mes ébauches à mon usine, mais j'ai à ce sujet des conceptions particulières désirant avant tout, pour plaire à mes clients, suivre les nouveautés... En effet, si je fabriquais moi-même mes ébauches, mon intérêt personnel serait de les maintenir sur le marché aussi longtemps que possible, or, si je veux m'adapter aux derniers perfectionnements et en faire profiter mes clients, ma méthode d'achats d'ébauches aux meilleures sources et au goût du jour me semble préférable. Ma clientèle bénéficie toujours des nouvelles créations... Je vous rappelle que c'est moi le premier, parmi les fabricants français d'horlogerie, qui ai lancé le calibre de forme. Sous peu j'espère prouver que ma théorie est bonne en présentant de nouveaux articles qui seront certainement bien accueillis de l'horloger français... »
C'est sur ces mots que nous quittons La Perrière, usine heureuse, en pleine activité et qui ignore la crise !
Nous sommes heureux de constater les efforts qu'ont fait nos industriels dans ces belles régions frontières pour donner à la production française de la montre une large évolution, tout en se modernisant. Ils peuvent ainsi plus facilement lutter contre la concurrence étrangère. Nous ne pouvons que les féliciter et les engager à continuer dans cette voie.
Nous aurons l'occasion de revenir prochainement sur Villers-le-Lac et les divers centres de l'industrie horlogère française.
La Sefea (Société d'Exploitation de la Fabrique d'Ebauches d'Annemasse puis Société européenne de Fabrication d'Ebauches d'Annemasse) est issue de la société Judex, fondée (en 1914 ou 1915 ?) par Ulysse Anguenot, de Villers-le-Lac, ou son fils Marius. Ce dernier dépose la marque Judex le 19 février 1921 et l'exploite avec les marques Dama, Decta, etc. Judex fait faillite en 1953, entraînée dans la chute de sa maison mère. Elle semble donc laisser la place à la Sefea, qui regroupe peut-être plusieurs entreprises et qui est achetée en 1967 par Ebauches SA (ou l'une de ses filiales Eta). Occupant 171 personnes en 1970, la Société européenne de Fabrication d'Ebauches d'Annemasse (SAS au capital de 671 000 €, dont le siège social est situé 15 chemin de Valeury, à Annemasse) n'en compte plus que 57 début 2012. Elle vient, le 31 décembre 2011, de fusionner avec la Fabrique de Fournitures de Bonnétage (SAS au capital de 291 580 €, dont le siège social est aux Terres rouges, à Villers-le-Lac), filiale du groupe Swatch. Née en 1991 sous l'égide de l'Asuag (futur Swatch) par le regroupement des sociétés Mainier et Vuillemin, de Bonnétage, la FFB a réuni en 1996 ses ateliers à Villers-le-Lac, sur le site de la société Parrenin (acquise en 1992), où elle transfère en 2012 l'activité de la Sefea.
Bibliographie
Beauchard, Jacques. L'affaire Lip et la dynamique conflictuelle. - S.l. : s.n., s.d. [1974 ?]. Article consultable en ligne sur le site de la Revue des Sciences sociales : http://www.revue-des-sciences-sociales.com/pdf/rss04-beauchard (consultation : 1er décembre 2015)
[Historique de la société FFB]. - 2015. Historique consultable sur le site de la société : http://www.societe-ffb.com/fr/historique (consultation : 1er décembre 2015)
Hugue, Didier. Swatch transfère l’activité de sa filiale savoyarde Sefea dans le Doubs. L'Usine nouvelle, 10 janvier 2012. Document accessible sur en ligne sur le site internet de l'Usine nouvelle : http://www.usinenouvelle.com/article/swatch-transfere-l-activite-de-sa-filiale-savoyarde-sefea-dans-le-doubs.N166178 (consultation : 1er décembre 2015)
John. JUDEX/SEFEA/NICEA. - 2011. Article publié sur le site Watchuseek (Watch forums) à l'adresse : http://forums.watchuseek.com/f295/judex-sefea-nicea-734946.html (consultation : 1er décembre 2015)
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