LYCÉE PROFESSIONNEL DES HUISSELETS

25 - Montbéliard

8 avenue de Lattre de Tassigny

Dossier IA25000888 réalisé en 2007 revu en 2012
Auteur(s) : Claudie Bonavita, Raphaël Favereaux, Philippe Mairot

Vue extérieure bâtiment A trois quarts droit. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique

L'école régionale professionnelle, aussi connue sous le nom d'école manuelle d'apprentissage, est fondée d'après l'arrêté du 12 septembre 1890. Elle ouvre ses portes en octobre 1891, installée dans les locaux de l'Ecole Normale d'instituteurs protestants, construite en 1880 dans le quartier des Huisselets. A son ouverture, l'école ne compte qu'une section industrielle, comprenant les options Mécanique et Menuiserie, à laquelle s'ajoutent en octobre 1897 deux autres sections (Electricité et Tournage). Un vaste bâtiment abritant les ateliers (ajustage, menuiserie), une "salle de technologie industrielle" et deux magasins de fournitures est construit en 1892. Un troisième petit édifice abrite une atelier de forge. Cette même année, l'établissement est rattaché au ministère du Commerce et est rebaptisé Ecole Pratique d'Industrie de Montbéliard. En 1913, l'ouverture d'une section commerciale modifie le nom de l'établissement, qui devient Ecole Pratique de Commerce et d'Industrie. Après la Première Guerre mondiale, le bâtiment renfermant les ateliers est rehaussé d'un étage. L'année 1922 est marquée par l'ouverture d'un internat (localisation indéterminée). En 1929, de nouveaux ateliers sont aménagés dans le bâtiment de 1892. L'école est rebaptisée collège technique mixte en 1942. En mai 1946, un collège technique féminin consacré aux métiers de la couture est annexé à l'établissement, même si l'enseignement se déploie sur trois sites différents. En 1949, le bâtiment renfermant les ateliers est rehaussé d'un étage. Dans l'après-Guerre, le collège technique connaît un remarquable développement, favorisé par l'essor de Peugeot, et est nationalisé en 1953. En 1960, le collège est transformé en lycée et le centre d'apprentissage en collège d'enseignement technique (CET). L'établissement des Huisselets abrite donc désormais un "lycée technique nationalisé mixte" et un CET "commercial et industrie mixte", tout en ne conservant que la section commerciale mixte, la section industrielle étant transférée dans le nouveau lycée Jules Viette (IA25000889). Un bâtiment abritant des salles d'enseignement est construit au nord du site dans les années 1960. En 1973, suite à la construction du lycée technique commercial du Grand Chênois (IA25000887), l'établissement prend pour nom - toujours d'actualité - de lycée Professionnel Les Huisselets. En 1996, une nouvelle extension de l'architecte André Berger permet de créer de nouvelles salles de cours, un CDI, des bureaux administratifs et une cantine. Le lycée propose aujourd'hui des formations dans les métiers de la sécurité, de la mode et des textiles, des services à la personne et du tertiaire (CAP, BP, baccalauréat), ainsi que des formations post-bac (BTS). Depuis la rentrée 2009, le lycée des Huisselets dispose d'un second établissement, le site Camus, dans la commune voisine de Bethoncourt.

Période(s)

Principale :

4e quart 19e siècle
1er quart 20e siècle
2e quart 20e siècle
3e quart 20e siècle
4e quart 20e siècle

Date(s)

1880 : daté par travaux historiques

1892 : daté par travaux historiques

1920 : daté par travaux historiques

1949 : daté par travaux historiques

1996 : daté par travaux historiques

Auteur(s) & personnalité(s)

Auteur : André Berger, architecte, attribution par travaux historiques

Illustrations

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Description

Le bâtiment primitif (Ecole Normale d'instituteurs) de 1880 est construit en maçonnerie enduite, avec encadrements de baies, bandeaux, pilastres en pierre de taille de grès. L'élévation antérieure comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et un étage de comble. Les deux travées centrales sont surmontées d'un fronton triangulaire percé d'un oculus. Le perron maçonné donne sur une porte double, surmontée des armoiries de la ville et de deux branches de feuillages. Le toit à longs pans brisés et à croupes est couvert en zinc, à l'exception des brisis où l'ardoise est mise en oeuvre. Le premier niveau du bâtiment abritant les ateliers (1892) est construit en maçonnnerie enduite. Rehaussé de deux étages carrés et d'un étage de comble, il est aujourd'hui couvert d'un toit à longs pans et à croupe, en tuile mécanique. Le bâtiment datant des années 1960 renfermant des salles de cours est construit en béton armé, à trois étages carrés, couvert d'un toit en terrasse. L'adjonction de la fin du 20e siècle, haute de quatre étages, possède une structure en béton armé et est également couverte d'un toit en terrasse.

Murs :

grès
béton
maçonnerie
béton armé
parpaing de béton
enduit

Toit :

zinc en couverture
matériau synthétique en couverture
tuile mécanique
ardoise

Etages :

sous-sol
rez-de-chaussée surélevé
2 étages carrés
étage de comble

Elévation :

élévation à travées

Escalier :

escalier tournant à retours avec jour,

Source(s) documentaire(s)

Documents d’archives

Documents figurés

Bibliographie

- Centenaire 1890-1990 de l’enseignement technique à Montbéliard, Association Amicale et Mutualiste des Anciennes et Anciens Elèves des Lycées Techniques et Professionnels de Montbéliard
Centenaire 1890-1990 de l’enseignement technique à Montbéliard, Association Amicale et Mutualiste des Anciennes et Anciens Elèves des Lycées Techniques et Professionnels de Montbéliard

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

lycées publics de Franche-Comté

Aire d’étude et canton : Montbéliard

Dénomination : lycée

Parties constituantes non étudiées :

cour
chaufferie
cantine
atelier
logement
bureau
gymnase

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