LE MOBILIER DE L'ÉGLISE PAROISSIALE SAINT-JEAN-BAPTISTE
25 - Rochejean
- Situé dans : Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
- Dossier IM25005009 réalisé en 1979 revu en 2005
- Auteur(s) : Liliane Hamelin
Historique
Reconstruite au 15e siècle, l'église paroissiale saint Jean-Baptiste abrite un ensemble de statues du 17e siècle : Christ en croix, Vierge à l'Enfant, saint Jean-Baptiste, saint Sébastien et des statues du 18e siècle : saint (non identifié) et sainte au livre, saint Claude et saint Nicolas, ange porte-flambeau. En 1728 Claude-Ignace Loye, menuisier à Rochejean, réalise la chaire à prêcher. En 1819, une somme de 245 fr. est octroyée à J. Jacquet et E. Saillard pour la réfection du plancher et la réparation des bancs de fidèles. Il s'agit probablement des bancs réalisés en 1783 par Claude Nicolas Loye et Pierre Joseph Belle et remplacés au 19e siècle par les bancs actuels. En 1823 la tribune de l'orgue est démolie. A partir de 1827, et sous l'impulsion du nouveau curé, le mobilier subit des transformations : le maître-autel adossé au fond du sanctuaire est remplacé par un autel à la romaine au prix de 1280 fr. La table de l'autel a servi pour la dalle funéraire de l'abbé Boillon décédé en 1800. Dans un premier temps le retable, peint et doré, est conservé. Le haut-relief de Dieu le Père, placé au rez-de-chaussée de la tour clocher, est sans doute un vestige de ce retable qui était encore en place, selon les témoins, en 1855 et démoli depuis. Le tabernacle réalisé en 1721 par R. Faivre des Grangettes, était encore visible en 1952 d'après Pauline Rigal. En 1827, les autels retables du 18e siècle sont repeints et dorés, les lambris sont restaurés. C'est sans doute à cette date que les fonts baptismaux de 1771 ont été démantelés. En 1979, lors de la campagne d'inventaire, les ailerons étaient entreposés dans la tour clocher. Dans la première moitié du 19e siècle des pièces d'orfèvrerie sont commandées à des ateliers parisiens et lyonnais : calice et patène, burettes et plateau de Jean-Charles Cahier, calice et patène de l'orfèvre Dejean. La statue-reliquaire en bois doré de saint Denis et les verrières signées Bessac, peintre-verrier de Grenoble, datent aussi du 19e siècle. Le confessionnal rétabli en 1780 par les menuisiers Jacquet originaires de Rochejean, le buffet de sacristie dû à Jean Faivre et Pierre-François Loye en 1782, l'ensemble de huit grands tableaux, dont ceux de saint Jean-Baptiste et de saint François Xavier, signalés en par C.P.A. Loye en 1835, le tableau de la Fuite en Egypte mentionné par l'abbé Ferry en 1946 n'ont pas été vus en 1979.
À voir
En lien avec :
Informations complémentaires
Aire d’étude et canton :
Mouthe
Parties constituantes non étudiées :
- dalle funéraire
- banc de fidèles
- lustre d'église
- cloche
- clochette
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
