L'ARCHITECTURE RELIGIEUSE, FUNÉRAIRE ET COMMÉMORATIVE DE LA COMMUNE DE RAY-SUR-SAÔNE
70 - Ray-sur-Saône
- Dossier IA70000954 réalisé en 2015 revu en 2017
- Auteur(s) : Liliane Hamelin
Historique
L'église paroissiale Saint-Pancrace se dresse dans l'ancien enclos canonial, dont la présence se lit encore sur le cadastre. Depuis le 18e siècle, outre Ray-sur-Saône, elle dessert les villages de Recologne-lès-Ray et Ferrières-lès-Ray. Si Louis Suchaux signale une église dès le 11e siècle, celle existante date du 13e siècle pour sa partie la plus ancienne, le choeur, qui présente des éléments architecturaux d'influence cistercienne (l'édifice est situé entre les abbayes cisterciennes de Theuley et de La Charité). Elle a connu de nombreuses modifications au fil des siècles (les nefs datent du milieu du 16e siècle et le clocher du troisième quart du 18e siècle). Son desservant habitait le presbytère proche (4 place de l'Eglise), bâti sur des plans dressés en 1729 par l'architecte Jean-Pierre Galezot.
L'église paroissiale était entourée d'un cimetière clos par un mur. Devenu trop petit et aussi pour des raisons d'hygiène, ce cimetière a été déplacé en 1912 à son emplacement actuel aux Vignes Sainte-Anne. Une croix portant cette date a été érigée en son centre à cette occasion. Elle a été remplacée en 1921 par le monument aux morts et transférée au croisement des rues du Château et de Tincey (RD 27). Le mur d'enclos de l'ancien cimetière a été détruit en 1963 et la croix Rolet (du nom de son commanditaire en 1603), qui était implantée dans un angle, a alors été déplacée au sud de l'église. Cette croix et l'église ont été protégées au titre des Monuments historiques le 17 mars 2014.
La commune de Ray possède quatre croix de chemin, qui se dressent le long de l'axe principal du village, depuis l'entrée côté Vellexon jusqu'au château : la première (datée 1575) à l'entrée du village, la deuxième (fin 16e siècle-début 17e siècle) Grande Rue près de la mairie, la troisième (oratoire de 1624 et croix de 1712) rue du Château (à l'emplacement du pilori, qui lui a donné son nom) et la dernière dite croix de Stainville (1575 et 1751) en haut de la rue du Château.
En 1866, la chapelle Sainte-Anne a été construite par des particuliers, non loin de l'emplacement d'une ancienne chapelle, elle-aussi dédiée à Sainte-Anne, détruite à la Révolution. Cet édifice est précédé d'une statue monumentale de la Vierge Libératrice de Ray, réalisée en 1946 par le sculpteur Halley (Georges Halley ?) de Vesoul. La statue a remplacé une croix monumentale (vraisemblablement du 17e siècle mais érigée sur un piédestal de 1860) alors transférée rue de Tincey (RD 27), au-delà du cimetière.
Période(s)
Principale :
- 13e siècle
- milieu 16e siècle
- 4e quart 16e siècle
- 1er quart 17e siècle
- 1er quart 18e siècle
- 2e quart 18e siècle
- 3e quart 18e siècle
- 3e quart 19e siècle
- 1er quart 20e siècle
- 2e quart 20e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)
Georges Halley, sculpteur-marbrier à Vesoul, 19e siècle. Il fit l'école des Beaux-arts de Nancy et reçut les trois premiers prix ainsi que le grand prix de l'exposition de Vesoul en 1912.
Source(s) documentaire(s)
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Boisnard, Patrick. L'église Saint-Pancrace de Ray-sur-Saône, 2013
Boisnard, Patrick. L'église Saint-Pancrace de Ray-sur-Saône : dossier d'inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. - Août 2013.Lieu de conservation : Conservation régionale des Monuments historiques, Besançon
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