CHAPELLE SAINTE-ANNE
70 - Ray-sur-Saône
Vignes Sainte-Anne - Sainte-Anne - rue Sainte-Anne
- Dossier IA70000949 réalisé en 2015
- Auteur(s) : Mathilde Rivet, Liliane Hamelin
Historique
Une première chapelle dédiée à sainte Anne est attestée sur le site au 18e siècle. Vendue à la Révolution, elle est transformée en habitation et son dernier propriétaire la détruit afin de planter de la vigne sur le terrain, d’où le nom du lieu-dit : Vignes Sainte-Anne. Par un testament en date du 25 juin 1865, F. Paissel fait don de ce terrain à la fabrique et finance les travaux de construction et de décoration intérieure de la nouvelle chapelle. Les travaux sont confiés à l’architecte graylois Christophe Colard et la chapelle est bénite le 27 août 1866. Elle porte sur le frontispice l'inscription suivante, due à Auguste Viard, héritier de Paissel et de son épouse, née Ségaux : EN L’ANNEE 1865 LES EPOUX VIARD SEGAUX DE VAITE ONT ERIGE CETTE CHAPELLE DEDIEE A SAINTE ANNE PAR ORDRE DE DAME ANNE EMILIE SEGAUX VEUVE DE M. F. PAISSEL LEUR TANTE ET AUX FRAIS DE SA SUCCESSION.
- 3e quart 19e siècle
Date de naissance : 1805 - date de décès : 1886
Christophe Colard. Architecte à Gray (70). Il fut nommé architecte voyer de l'arrondissement de Gray en 1831 et architecte des hospices de Gray en 1842.
Description
De style néogothique, la chapelle Sainte-Anne est construite en moellons de calcaire. Le toit, à longs pans à égouts retroussés, est couvert de tuiles en écaille de poisson de couleur brun et jaune. On accède à la chapelle par un emmarchement à trois degrés. Le portail, en arc brisé, est cantonné de deux colonnettes à chapiteaux à crochets et feuille d’eau. La porte, en métal, présente sur chacun des battants un quadrilobe en relief. L’entrée est abritée par un auvent en pierre soutenu par trois consoles à fortes moulures et surmonté d'un quadrilobe. Le pignon est souligné d'une corniche en pierre et surmonté d'un campanile trilobé sur lequel est fixée une croix en pierre. Les murs latéraux sont percés de deux baies en plein cintre séparées par des contreforts talutés, la façade postérieure d'un oculus polylobé surmonté d'une petite baie rectangulaire.
- calcaire
- moellon
- tuile en écaille
- plan allongé
- toit à longs pans, pignon couvert
- quadrilobe
- sculpture
À voir
Informations complémentaires
- val de Saône
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine