DÉPENDANCE DITE MAISON DE JARDINIER DE LA VILLA PONS
58 - Saint-Honoré-les-Bains
24 avenue de Rémilly
- Dossier IA58001250 réalisé en 2019
- Auteur(s) : Fabien Dufoulon
Historique
La dépendance est contemporaine de la demeure (1899).
- limite 19e siècle 20e siècle
Date de naissance : 18 avril 1844 - date de décès : 21 février 1922
Médecin. Il est aide major de 1ere classe à l'hôpital militaire de Marseille en 1871, puis retraité après trois blessures. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 15 octobre 1871. Il réside dans les départements du Rhône et de la Seine (entre 1871 et 1897) puis dans les Alpes-Maritimes. Il séjourne également à Saint-Honoré-les-Bains, où il établit finalement sa résidence principale au début du 20e siècle. Il publie un <span style="font-style:italic;">Mémoire sur la solubilité naturelle de l'arséniate de fer par l'hydrogène sulfuré dans les eaux de Saint-Honoré</span> (1881) et une <span style="font-style:italic;">Étude sur l'origine géologique des eaux de Saint-Honoré, indications, contre-indications thérapeutiques</span> (1886).
Date de naissance : 7 décembre 1870 - date de décès : 16 mars 1957
Musicien né à Nice. Fils de Dominique André Pons, libraire et éditeur. Il est l'auteur d’œuvres lyriques.
Date de naissance : 5 juillet 1879 - date de décès : 1er août 1960
Architecte né à Nice. Fils de Dominique André Pons, libraire et éditeur. Élève de l’École des Beaux-Arts, section architecture (promotion 1899-1901). Élève de Gaston Redon (1853-1921). Il expose une <span style="font-style:italic;">Composition sur la Renaissance italienne</span> et un <span style="font-style:italic;">Palais pour un gouverneur en Extrême-Orient</span> au Salon de 1910 ; il reçoit du jury une mention honorable. Il réside alors à Paris, rue Saint-Placide. Avant la Première Guerre mondiale, il travaille à Nice (Palais Lacourt, 1913) et à Saint-Honoré-les-Bains. On le retrouve après la guerre à Arras, où il participe à la reconstruction de la ville.
Description
La dépendance, bâtie à proximité de la route menant à Rémilly, est une "maison de jardinier" d'après les matrices cadastrales. De plan rectangulaire, elle est composée d'un rez-de-chaussée avec cave et grenier. Le centre de la façade est marqué par un avant-corps à mur-pignon. L'édifice est couvert d'un toit à longs pans à pignons couverts en tuile mécanique. Les murs sont construits en moellon de granite. Les chaînes d'angles et encadrements de baies sont en pierre de taille calcaire. Le soin accordé à l'élévation s'explique par l'emplacement du bâtiment, visible depuis la demeure. La partie gauche de l'édifice conserve encore des stalles d'écurie. La partie centrale est aujourd'hui un garage pour véhicules. La partie droite est enfin occupée par un logement qui s'étend jusqu'au comble aménagé accessible par un escalier droit dans-œuvre. Dans la cave, le plancher métallique à entrevous en berceau segmentaire est visible.
- granite
- moellon
- tuile mécanique
- plan rectangulaire régulier
- rez-de-chaussée
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre escalier droit
- porte cochère
- baie rectangulaire
- baie avec arc plein cintre
Source(s) documentaire(s)
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Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Saint-Honoré-les-Bains. [1832-1951].
Archives départementales de la Nièvre. Cadastre de la commune de Saint-Honoré-les-Bains. [1832-1951].- Atlas parcellaire (1832) : 3 PP 246- État de section (1832) : 3 P 246/1- Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties : 3 P 246/2 (folio 1 à 380), 3 P 246/3 (folio 381 à 780), 3 P 246/4 (folio 781 à 1168)- Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1914) : 3 P 246/5- Matrice cadastrale dite « matrice noire » des propriétés bâties : 3 P 246/6- Matrices cadastrales des propriétés non bâties : 3 P 246/7, 3 P 246/8, 3 P 246/9Lieu de conservation : Archives départementales de la Nièvre, Nevers - Cote du document : 3 P 246
À voir
Informations complémentaires
- thermalisme en Bourgogne-Franche-Comté (le)
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