CITÉ OUVRIÈRE DITE CITÉ DE L'AUTRICHE

25 - Pont-de-Roide

rue Hélène Peugeot

Dossier IA25001056 réalisé en 2012 revu en 2013
Auteur(s) : Raphaël Favereaux

Habitations côté impair : caserne et maisons individuelles. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique

Construite au lieu-dit la Petite Cray, cette cité ouvrière voit le jour au milieu des années 1860, de part et d’autre de ce qui deviendra la rue Hélène Peugeot. Connue sous l’appellation de cité de l’Autriche, elle est commanditée par la société Peugeot Aînés et Jackson Frères, propriétaire de l’usine de Pont-de-Roide (IA25001049). Six maisons individuelles (réservées à des contremaîtres ?) sont achevées en 1867 à l’entrée de la rue, suivies de six autres, livrées en 1873. Trois habitations collectives, dites casernes, sont bâties dans le prolongement nord de la rue à la fin de la décennie 1870. Une quatrième, bâtie à l’est sur l’actuelle rue d’Helvétie, est connue sous le nom de caserne Guilegoz. Deux nouvelles maisons sont construites vers le nord en 1896 et 1899. Au début des années 1920, la cité est complétée par 10 maisons individuelles à l’extrémité nord de la rue. Il s’agit du modèle de maison mis en œuvre à la même époque à la cité Emile Peugeot (IA25001058) : 7 maisons de type B, du côté pair et 3 maisons de type A, du côté impair. Tous ces logements ont ensuite été vendus à des particuliers.

Période(s)

Principale :

3e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle
1er quart 20e siècle

Date(s)

1867 : daté par source

1873 : daté par source

1896 : daté par source

1899 : daté par source

Illustrations

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Description

La cité ouvrière se compose aujourd’hui de 27 habitations réparties, à l’exception de la caserne Guilegoz, le long de la rue Hélène Peugeot. Les 12 maisons individuelles construites entre 1865 et 1873 sont construites en moellon de calcaire enduit, couvertes d’un toit à deux pans en tuile mécanique. Si toutes sont dotées d’un sous-sol, six d’entre elles sont pourvues d’un étage carré et d’un étage de comble, alors que les six autres ne possèdent qu’un étage en surcroît. Egalement construites en moellon de calcaire enduit, les casernes sont pourvues d’un étage carré et couvertes d’un toit à longs pans en tuile mécanique. Une caserne conserve sur sa façade postérieure une galerie en bois, à laquelle on accède par un escalier placé sur le pignon, et qui desservait le premier étage. L’une d’elle a été remplacée par une galerie en béton armée. Il semble que chaque caserne abritait 12 logements. La caserne située aux n°49 à 71 de la rue, légèrement plus longue que les trois autres, est dotée d’un sous-sol. Les 10 maisons individuelles de type A et B, datant du début des années 1920, sont pourvues d’un sous-sol semi-enterré et d’un rez-de-chaussée surélevé. Les murs sont en parpaing de mâchefer enduit, avec soubassement et chaîne d’angle en parpaing de mâchefer. Elles sont couvertes d’un toit à deux pans. L’habitation située au n°20 de la rue (1896 ?) présente une élévation à 5 travées, avec étage carré et toit à longs pans. Elle abritait 3 ou 4 logements.

Murs :

résidu industriel en gros oeuvre
calcaire
moellon
enduit
enduit

Toit :

tuile mécanique

Etages :

sous-sol
1 étage carré
étage en surcroît
étage de comble
rez-de-chaussée surélevé

Source(s) documentaire(s)

Documents d’archives

3 P 464/2-3 Matrice des propriétés foncières bâties et non bâties XIXe siècle
Matrice des propriétés foncières bâties et non bâties 19e siècle
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 464/2-3
3 P 464/4 Matrice des propriétés bâties (1882-1910)
Matrice des propriétés bâties (1882-1910)
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 464/4
3 P 464/6 Matrice des propriétés bâties (1911-1956)
Matrice des propriétés bâties (1911-1956)
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 464/6

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

patrimoine industriel du Doubs

Aire d’étude et canton : Pays de Montbéliard (le)

Dénomination : cité ouvrière

Parties constituantes non étudiées :

jardin

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