Vitraux de la cathédrale Saint-Jean ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

La basilique carolingienne consacrée le 23 septembre 1061 a été restaurée à plusieurs reprises d'ouest en est du 12e siècle au début du 14e siècle. On ne connaît pas les vitraux posés à cette époque mais on sait qu'en 1417, François Chapelle est chargé de leur entretien et que de nouvelles verrières sont posées en 1456 par François Le Verrier, en 1464 par Antoine Dubois (5 baies du choeur) et en 1472 par Chestien (ou Christian), verrier également.
Dans la seconde moitié du 16e siècle, la cathédrale reçoit le trésor et la décoration de l'ancienne cathédrale Saint-Etienne alors détruite pour faire place à la citadelle de Vauban. On ne sait si la décoration comportait des vitraux. Après l'écroulement du clocher et de deux travées de la nef en 1729, l'architecte bisontin Gazelot édifie la chapelle orientale, dessinée par Boffrand, destinée à recevoir le Saint-Suaire conservé auparavant à l'ancienne cathédrale. En 1756, a lieu la consécration de cette nouvelle partie de l'édifice.
Au cours du 19e siècle, la cathédrale est transformée par les restaurations entreprises par le cardinal de Rohan qui, vers 1830, fait poser des vitraux très colorés à toutes les baies et modifier la forme des fenêtres de l'abside orientale en en supprimant les meneaux. En 1841, son successeur le cardinal Mathieu se consacre à redonner à la cathédrale son aspect primitif : il met à jour les galeries du triforium et confie l'exécution des vitraux à Maréchal de Metz. Il commande à la manufacture de Sèvres les verrières de l'abside orientale qui, ayant été entretenues et déposées pendant la seconde guerre mondiale, sont encore visibles aujourd'hui à leur place d'origine, de même que les vitraux du triforium. En revanche, les vitraux de l'abside principale, qui montraient la Vierge entourée des quatre Evangélistes à l'étage supérieur et une Crucifixion entre la Vierge, saint Jean et deux saints aux fenêtres basses, ont été remplacés en 1948 par des compositions de Le Chevallier - les fenêtres ayant retrouvé en 1944 leur forme gothique.
En 1942, Gruber est chargé de la décoration des chapelles Saint-Etienne et des fonts baptismaux.
Une révision générale des vitraux eut lieu en 1977, ce qui entraîna de petites réparations à onze d'entre eux.

Période(s)

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