Usine d'instruments de mesure et de quincaillerie Quenot ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

En 1926, Charles-Marcelin Vermot-Desroches et Charles Emile Léon Quenot, ce dernier issu d'une famille d'horlogers de Charquemont, forment la société Vermot et Quenot, dont le siège social est fixé au 17 chemin des Saints (actuellement 48 avenue Clemenceau), ayant pour objet la fabrication et la vente d'étiquettes métalliques. Un petit atelier est construit au sud de la parcelle. En 1935, la société est devenue la Manufacture Bisontine d’Outillage Ch. Quenot. Ce dernier demande l’autorisation "d’établir et exploiter un atelier de découpage et d’emboutissage des métaux". Il fait construire au centre de la parcelle un bâtiment de 24 m de long sur 6 m de large, comprenant un atelier au rez-de-chaussée (30 machines), et des bureaux, un magasin et des ateliers (montage, polissage et vernissage) à l’étage. A cette date, la société fabrique "de l’outillage à découper et à percer automatique, des mètres et doubles-mètres, des ouvre-boîtes express, des plaques de police lumineuses pour automobile, etc". En mars et juillet 1939, Charles Quenot dépose deux demandes successives d’agrandissement de son usine, mais l’entrée en guerre repousse ces projets. En 1946, l’architecte Albert Rouch propose un projet d’extension, comprenant un bâtiment construit en retour d’équerre sur l’atelier existant. Construit en 1946-1947 par l'entreprise bisontine Gianoli, il abrite une conciergerie, une chaufferie, une salle d’exposition, des vestiaires, un transformateur et divers ateliers (fabrication, chromage, nickelage et salle des fours). L’usine emploie 70 ouvriers en 1949. En 1958, elle produit des "instruments de mesurage, traçage, contrôle, découpage, emboutissage, étirage, filage, matriçage, briquets en tous genres, constructions mécaniques". Cette année-là, à cause de l’exiguïté des locaux, elle projette de transférer son activité dans une usine qui serait construite rue de Vesoul, au lieu-dit la Chaille Saint-Claude, mais le projet avorte. Le transfert s’effectue en 1963 ou 1964, dans un nouveau bâtiment construit dans la zone industrielle de La Fin (actuellement 24 rue Auguste Jouchoux). Reprise par groupe américain Stanley, la société Quenot est ensuite connue sous le nom de Stanley-Mabo (diminutif de la Manufacture bisontine d’outillage). Reconvertie, l’usine abrite aujourd’hui des cabinets médicaux, un Centre de Formation des apprentis (pharmacie) et le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation.

Période(s)

Principale :

2e quart 20e siècle

Auteur(s) & personnalité(s)

Auteur : Albert Rouch, architecte, attribution par source

Architecte, actif à Besançon dans les années 1930-1940. A construit un bâtiment pour la fromagerie Brun de Poligny (Jura) en 1946.

Auteur : Gianoli (entreprise), entrepreneur de maçonnerie, attribution par source

Entreprise Gianoli, 29 rue du Chasnot à Besançon, active vers 1950.

Illustrations

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Description

Construite en béton armé, l’usine comprend un atelier à deux étages carrés, et un bâtiment à sous-sol, rez-de-chaussée surélevé et étage carré, tous couvert de toits longs pans en tuile mécanique. Pourvu d'un étage carré et d'un étage en surcroît, le logement est couvert d'un toit à demi-croupes.

Murs :

béton
béton armé
enduit

Toit :

tuile mécanique

Etages :

sous-sol
2 étages carrés
étage en surcroît
1 étage carré
rez-de-chaussée surélevé

Energie utilisée :

énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

Documents d’archives

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

patrimoine industriel du Doubs

Aire d’étude et canton : Besançon industriel

Dénomination : usine de quincaillerie, usine d'instruments de mesure

Parties constituantes non étudiées :

atelier de fabrication
logement
bureau
transformateur
magasin industriel
conciergerie
chaufferie
vestiaire d'usine