USINE D'HORLOGERIE (USINE DE MONTRES) ET DE PETITE MÉTALLURGIE (USINE DE STYLOS) SAINT-HONORÉ PARIS
25 - Charquemont
le Grand Crôt
- Dossier IA25001181 réalisé en 2013 revu en 2014
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
La SA Saint-Honoré Paris inaugure sa nouvelle usine au lieu-dit le Grand Crôt en 1992 et ouvre l'année suivante une boutique à Paris.
Elle est une lointaine descendante de la Maison Victorin Frésard, fabrique d'assortiments à cylindre (échappements) établie au 12 rue du Château et fondée en 1932 par Victorin Frésard (1880-1936). Ce dernier était auparavant associé à ses frères Constant et Joseph et à son beau-frère Paul Bessot au sein de la société Frésard Frères et Bessot (6 rue des Lilas). L'un de ses fils, Raymond (époux de Suzanne Fierobe), avait au début des années 1960 créé rue du Château la fabrique de montres Sarlux, qui a employé jusqu'à une dizaine de personnes. Cette société est reprise en 1971 par l'un de ses neveux, Jacques (fils de Fernand), qui la transfère dans sa maison aménagée dans l'ancien cinéma des cités (au 21 rue Victor Hugo). Il y commercialise sa production sous la marque Sarlux et sous son propre nom. L'affaire se développant (elle va employer jusqu'à une vingtaine de personnes), il achète l'ancienne usine Brulard, rue du Château, et s'y installe. En 1984, son fils Thierry lui succède à la tête de l'entreprise, renommée l'année suivante Saint-Honoré Paris. Il lui fait construire la nouvelle usine et la positionne sur le créneau du luxe tant pour ses montres que pour ses bijoux, instruments d'écriture (stylos, etc.) et accessoires (boutons de manchettes, portefeuilles, etc.). La SAS au capital de 300 000 F emploie en 2009 29 personnes à Charquemont et dans le magasin ouvert en 2004 au 326 rue Saint-Honoré, à Paris (elle dispose aussi d'une petite unité de fabrication en Suisse, à La Chaux-de-Fonds, comptant 8 personnes en 2010).
- 4e quart 20e siècle
Description
L'usine se compose d'un bâtiment en demi-cercle relié par une petite galerie à un second, parallèle à sa base. Le premier, en rez-de-chaussée, est fermé par un mur-rideau vitré et coiffé d'un toit terrasse, muni d'un lanterneau pyramidal. Le deuxième a des murs en béton enduit, avec essentage de tôle partiel, et un toit à longs pans et pignons couverts, à couverture en bac acier. Il comporte un étage de soubassement et un rez-de-chaussée.
- béton
- fer
- pan de fer
- enduit
- essentage de tôle
- mur-rideau
- acier en couverture
- étage de soubassement
- en rez-de-chaussée surélevé
- escalier dans-oeuvre
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
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Jeammet, Corinne. Saint Honoré fête son 125ème anniversaire, 2010
Jeammet, Corinne. Saint Honoré fête son 125ème anniversaire. - France Télévisions, 2010. Article consultable en ligne : http://culture.france2.fr/mode/actu/saint-honore-fete-son-125eme-anniversaire-65582817.html -
Sirene, base de données de l'Insee consultable sur le site internet Score3.fr
Sirene, base de données de l'Insee consultable sur le site internet Score3.fr
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Belmont, Henry-Louis. L'échappement à cylindre (1720-1950) : le Haut-Doubs, centre mondial au XIXe siècle, 1984
Belmont, Henry-Louis. L'échappement à cylindre (1720-1950) : le Haut-Doubs, centre mondial au 19e siècle. - Besançon : Technicmédia, 1984. 328 p. : ill. ; 28 cm. -
E., Ch. Saint-Honoré : " Image parisienne, label suisse ", 30 mars 2010
E., Ch. Saint-Honoré : " Image parisienne, label suisse ". In C'est-à-dire, n° 153, 30 mars 2010, p. 31 : ill. Article accessible en ligne : http://www.c-a-d.fr/flip/CAD153/files/assets/downloads/page0031.pdf -
Hauser, Jean-François. Thierry Frésard : " Cette boutique parisienne sera la vitrine de la marque ", 29 septembre 2004
Hauser, Jean-François. Thierry Frésard : " Cette boutique parisienne sera la vitrine de la marque ". In C'est-à-dire, n° 92, 29 septembre 2004, p. 25 : ill. Article accessible en ligne : http://www.c-a-d.fr/flip/CAD92/files/assets/downloads/page0025.pdf
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Donzé Jacques (témoignage oral)
Donzé Jacques, ancien horloger, historien de Charquemont -
Frésard Jean-Louis (témoignage oral)
Frésard Jean-Louis, fondateur de la société éponyme. Charquemont
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Doubs
- bureau
- bureau d'études
- atelier
- atelier de fabrication
- garage
- stationnement
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