USINE D'HORLOGERIE ODO, PUIS USINE DE LUNETTERIE LUX DE MOREZ

39 - Morez

12 rue Voltaire

  • Dossier IA39000542 réalisé en 1991 revu en 2010
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Usine d'horlogerie Odo puis de lunetterie Lux de Morez, actuellement Logo (12 rue Voltaire). © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


L'usine est édifiée vers 1950 sur les plans de l'architecte Jean-Constant Duboin, de Saint-Claude, pour la société horlogère Odo qui, fondée en 1924 (cour Paul Odobey), occupe alors des locaux au 18 avenue Charles de Gaulle. Quittant ces derniers (cédés à la société Marius Morel), elle fait, en 1964 et 1965, agrandir l'usine par l'architecte san-claudien Auguste Favier pour y installer son atelier de mécanique. Elle produit alors des pendules et des carillons Westminster mais aussi des moulinets pour cannes à pêche. En 1973 et 1974, une nouvelle extension est réalisée par l'architecte Léon Cretin, de Morbier, pour les bureaux et le bureau d'études. En 1987, Odo vend le site à la société de lunetterie Lux de Morez (successeur de Louis Jacquemin et Fils). Conservant la jouissance des bureaux jusqu'en 1990, Odo transfère ses ateliers de fabrication dans l'usine précédemment occupée par Lux, au 6 avenue Charles de Gaulle, puis réunit l'ensemble de ses services à Morbier (à la Combe froide). Quant à la S.A. Lux de Morez, elle rapatrie alors rue Voltaire sa filiale Gala installée, depuis sa création en 1976, rue des Essards dans l'usine Louis Colin. En 1991, sa production est de 500 000 paires de lunettes. En 1999, elle est absorbée par son principal actionnaire, le groupe Logo S.A (ancienne filiale d'Essilor fondée en 1992), qui dispose en outre d'un autre site de production en Indonésie.
1954, mouvement de pendulette électrique à piles.
110 personnes chez Odo en 1951, 140 pour Lux à Morez en 1988 (sur les 300 du groupe), 800 pour le groupe Logo en 2009 (dont 250 en France).
Période(s)
Principale :
  • milieu 20e siècle
Secondaire :
  • 3e quart 20e siècle

Description


Les bâtiments, en béton armé, ont de trois à cinq niveaux : sous-sol, rez-de-chaussée surélevé et étage carré pour les bureaux au sud, étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et étage en surcroît pour les ateliers au centre, rez-de-chaussée, deux étages carrés et étage en surcroît pour ceux au nord. Les bureaux sont couverts d'une terrasse en béton, les ateliers (séparés par un pignon découvert) de toits à longs pans et tuiles mécaniques. La desserte s'effectue à l'aide d'escaliers tournants en béton et d'ascenseurs. Surface du site : 6600 m2.
Murs :
  • béton
  • béton armé
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
  • béton en couverture
Etages :
  • étage de soubassement
  • 2 étages carrés
  • étage en surcroît
Elévation :
  • élévation à travées
Escalier :
  • escalier tournant à retours,
  • en maçonnerie
Autre :
  • ascenseur
Energie utilisée :
  • énergie électrique
  • achetée

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Jura
Aire d’étude et canton : Jura
Dénomination : usine d'horlogerie
Parties constituantes non étudiées :
  • bureau
  • bureau d'études
  • atelier de fabrication
  • entrepôt industriel
  • magasin industriel
  • atelier de conditionnement
  • atelier de réparation
  • infirmerie
  • local du comité d'entreprise
  • transformateur
  • stationnement
Carte interactive
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