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SCIERIE FAIVRE-RAMPANT

25 - Guyans-Vennes

3 route de Besançon

  • Dossier IA25001272 réalisé en 2014
  • Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Parc à grumes et poste d'écorçage. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


En 1920 est fondée la société en nom collectif "Scierie mécanique de Guyans Vennes - Louis Tisserand, Louis Tournier et Cie", ayant pour but "la construction d’une scierie mécanique pour le sciage des bois de toutes essences, l’achat et la vente de ces bois, et des produits fabriqués". Construite peu après, la scierie est gérée au moins jusqu’en 1942 par Georges Gaiffe. Elle fonctionne sous la forme d’une coopérative dans les années 1950, avant d’être achetée en 1960 par Constant Faivre-Rampant, qui exploitait un établissement similaire à la source du Dessoubre (commune de Consolation-Maisonnettes). La scierie fonctionne à l’électricité, débite du bois résineux pour charpente et emploie 5 personnes. Robert Faivre-Rampant succède à son père vers 1970. Il modernise le matériel (déligneuse, châssis multilames) et travaille annuellement une moyenne de 2500 m3, contre 1500 m3 auparavant. Son fils Philippe reprend l’affaire en 1994. Il double la surface construite et le volume d’activité (environ 5000 m3 par an). Entre 1995 et 2000 sont successivement construits deux ateliers pour le tri des produits et pour la « scie de tête » (scie à ruban), un poste d’écorçage, un magasin industriel, ainsi qu’un atelier abritant un séchoir et le traitement des bois (par immersion). La scierie Faivre-Rampant emploie 5 personnes et débite annuellement 5000 m3 de bois résineux (chevrons, planchers, liteaux, etc.). Elle est équipée d’une scie à ruban MEM Industry (La Coquille, 24), d’un slabber LBL Brenta (Chauffailles, 71), d’une déligneuse et d’un châssis multilames Socolest (Valdoie, 90).
Période(s)
Principale :
  • 1er quart 20e siècle
Secondaire :
  • 4e quart 20e siècle
  • 1er quart 21e siècle
Date(s)
: porte la date

Description


L'atelier de sciage originel est construit en moellon de calcaire enduit, avec charpente en bois et toit à longs pans en tuile mécanique. Le bâtiment attenant à l'ouest, aujourd'hui désaffecté, est construit en parpaing de béton, avec essentage de planches sur les murs-pignons, et est également couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Les bâtiments des années 1995-2000 sont à ossature bois, couverts de toits en tôle.
Murs :
  • calcaire
  • béton
  • moellon
  • parpaing de béton
  • enduit
  • essentage de planches
Toit :
  • tuile mécanique
  • fer en couverture
Etages :
  • en rez-de-chaussée
Couvrement :
  • charpente en bois apparente
Energie utilisée :
  • énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

  • Annuaire Fournier, 1925.
    Annuaire Fournier, 1925, p. 635.
  • Faivre-Rampant Philippe, dirigeant. Guyans-Vennes, 2014.
    Faivre-Rampant Philippe, dirigeant. Guyans-Vennes, 2014.

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton : Vallées, plateaux et montagnes du Doubs
Dénomination : scierie
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • magasin industriel
  • atelier de réparation
  • aire des matières premières
  • bureau
  • transformateur
Carte interactive
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