MOULIN, PUIS SCIERIE MAUGAIN
25 - Arçon
1 rue du Canal
- Dossier IA25001441 réalisé en 2015
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Historique
Un établissement hydraulique figure sur la carte de Cassini en 1760. Il est reconstruit en 1820, ainsi que l’atteste un cartouche gravé de l’inscription : PARIS - ONCLE ET NEVEUX – 1820. La matrice cadastrale donne Constantin Paris propriétaire du moulin en 1834. En 1867, l’établissement est acquis par les frères Vernet, puis par Alphonse Guy vers 1884. Ce dernier adjoint un atelier de scierie. L’usine se compose à cette époque de deux châssis de scie, d’un crible, d’un battoir à grains et de quatre paires de meules. Achetée par Félix Maugain en 1900, elle est mise en jeu par deux turbines hydrauliques à axe horizontal, d’une vingtaine de chevaux chacune. Après la Première Guerre mondiale, le moulin fonctionne avec deux paires de meules et produit surtout de la farine pour le bétail. En 1925, Séraphin et Marcel, deux des fils de Félix Maugain, reprennent l’activité, qui se concentre sur le sciage du bois de résineux. Après la Seconde Guerre, Félix, Michel et Roland viennent seconder leur père Séraphin Maugain et modernisent l’outil de production : acquisition de palans électriques et d’une déligneuse. Après le départ de Séraphin en 1972, une société est constituée entre les trois fils Maugain. L’énergie hydraulique est abandonnée au profit de l’électricité, via un moteur de la Compagnie Lilloise de Moteurs, et un châssis multiple et deux déligneuses Socolest (Valdoie) sont mis en place. En 1990, la scierie produit 1700 m3 de bois travaillé. Suite au départ en retraite de Félix et Michel en 1993, une nouvelle société est constituée entre quatre membres de la famille Maugain. Elle transfère l’activité en 1996 dans l’ancienne scierie Vitte, dans la commune voisine de Saint-Gorgon-Main. Le bâtiment est resté sans affectation. Il est démoli en 2016 pour laisser place à une résidence de dix appartements.
- 1er quart 19e siècle
Description
Situé contre le canal de dérivation, le bâtiment est construit en moellon de calcaire enduit et couvert d'un toit à demi-croupe. Il comprend une partie habitation (2 logements ?) pourvue d'un étage carré. Distribué sur les côtés sud et est, l'atelier de sciage est bardé en planches.
- calcaire
- bois
- moellon
- enduit
- essentage de planches
- tuile mécanique
- 1 étage carré
- énergie hydraulique produite sur place
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
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3 P 25/1 Registre des états de sections (1834)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 25/1 Registre des états de sections (1834)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 25/1 -
3 P 25/2 Matrice des propriétés foncières (19e siècle)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 25/2 Matrice des propriétés foncières (19e siècle)
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 25/2 -
3 P 25/3 Matrice des propriétés bâties (1882-1910)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 25/3 Matrice des propriétés bâties (1882-1910)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 25/3 -
3 P 25/5 Matrice des propriétés bâties (1911-1936)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 25/5 Matrice des propriétés bâties (1911-1936)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 25/5 -
7 S 21 Cours d'eau et usines. Dossier communal (1822-1887)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 7 S 21 Cours d'eau et usines. Dossier communal (1822-1887)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 7 S 21
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Maugain Félix, ancien exploitant, Arçon, 2016.
Maugain Félix, ancien exploitant, Arçon, 2016.
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Doubs
- barrage
- atelier de fabrication
- logement
- vanne
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine