MAISON PUIS IMMEUBLE
39 - Morez
152 rue de la République, 7 rue Victor Hugo
- Dossier IA39001241 réalisé en 2000 revu en 2009
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
La maison est bâtie avant 1822 en bordure du nouveau tracé de la route de Genève, déplacée vers l'est en 1780 : elle appartient alors aux héritiers de Pierre-Hyacinthe Caseaux (l'introducteur de la lunetterie à Morez) puis passe vers 1833 à Pierre-Claude Paget, de Morbier. Le cadastre signale des modifications vers 1836 puis au cours de la décennie 1870 : ces dernières correspondent certainement à une surélévation du bâtiment de deux étages carrés (les fenêtres à linteau délardé en arc segmentaire ne sont présentes que jusqu'au premier étage). Ces deux étages sont aménagés pour des ateliers et la lunetterie Ponard Frères y est signalée au début du 20e siècle (lui succèderont les établissements A. Michel). L'annuaire de 1934 n'y mentionne plus que le peintre sur émail P. Bailly-Maître, une modiste, un plâtrier et la biscuiterie H. Paget. Le 20e siècle voit la disparition d'une petite maison (attestée en 1822) donnant sur la rue Victor Hugo. En 2000, le site accueille un salon de coiffure, un magasin d'informatique et une agence de travail temporaire ; les ateliers ont été convertis en logements.
- limite 18e siècle 19e siècle
- 2e moitié 19e siècle
Pierre-Claude Paget, Morbier (Jura). 19e siècle.
Description
Le bâtiment, aux murs en moellons calcaires enduits, a un étage de soubassement (partiellement voûté d'arêtes côté rue de la République), trois étages carrés et un comble à surcroît. Leur desserte s'effectue à l'aide d'un escalier tournant à retours avec jour, en pierre jusqu'au deuxième étage, en bois au dessus. Son élévation compte cinq travées côté rue de la République. Des fenêtres à linteau délardé en arc segmentaire sont visibles au premier étage de cette façade ainsi qu'à l'étage de soubassement, au rez-de-chaussée et au premier étage de l'élévation postérieure. Les deuxième et troisième étages de cette dernière sont éclairés par des fenêtres lunetières (insérées dans un essentage de tôle récent au troisième). Le toit à longs pans et pignons couverts a un revêtement métallique, comme celui en appentis sur le petit corps de bâtiment adossé à l'angle nord-ouest. La cour à l'ouest se situe en contrebas de la rue Victor Hugo, séparée d'elle par l'emplacement (transformé en parking) de la petite maison démolie.
- calcaire
- moellon
- enduit
- métal en couverture
- étage de soubassement
- rez-de-chaussée surélevé
- 3 étages carrés
- comble à surcroît
- voûte d'arêtes
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie en charpente
- baie lunetière
- immeuble avec atelier
À voir
Informations complémentaires
Les baies lunetières sont des baies de petit module, souvent à encadrement de bois, qui signalent la présence d'un atelier (de lunetier ou d'horloger).
- boutique
- atelier
- mur de soutènement
- cour
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