MAISON
70 - Faverney
17 rue Thiers
- Dossier IA70000495 réalisé en 2012 revu en 2013
- Auteur(s) : Carole Josso, Liliane Hamelin
Historique
Datant vraisemblablement du 16e siècle, la maison a peut-être été bâtie en 1660 pour P. Noblot, l’un des douze prudhommes nommés par les échevins le 13 avril 1654, dont le nom apparaît dans l'inscription gravée sur les trois faces du socle de la statue de la Vierge à l'Enfant qui surmonte la porte d'entrée : A.L.D. / P. NOBLOT / 1660. Elle appartient au tanneur Jean-Charles Maillard en 1834 (son fils en héritera en 1863) puis à Alexandre Fleuriot en 1873. Au milieu du 20e siècle, le bijoutier et horloger Wagner y installe son magasin. Elle est protégée au titre des Monuments Historiques en 2009. La tour d'escalier, qui se désolidarisait du mur de la façade postérieure, a été démontée puis remontée en 2012.
- 16e siècle
P. Noblot est l’un des douze prudhommes nommés par les échevins de Faverney le 13 avril 1654.
Description
Cette maison, s’élevant sur la place centrale du bourg, est bâtie en moellons de calcaire enduits et ses chaînes d'angle sont recouvertes d'un enduit imitant la pierre de taille. Elle comporte un sous-sol voûté en berceau (accessible depuis la rue), un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble, desservis par un escalier en vis implanté dans une tour demi-hors-œuvre. La partie gauche du toit, à longs pans et pignon couvert, est couverte de tuiles plates, tandis que la partie droite, légèrement plus basse, l'est de tuiles mécaniques. La façade antérieure, très remaniée, présente encore de beaux éléments de décor du 16e siècle : baies de l’étage soulignées par un cordon, gouttière de pierre débordante dans le prolongement de la corniche. Elle se distingue par sa porte d’entrée au linteau armorié richement décoré, surmontée d’une statue polychrome de la Vierge à l’Enfant reposant sur une console historiée couverte d’un dais de pierre sculpté. La console et le dais sont des réemplois, de même que la statue de la Vierge qui proviendrait de la niche du porche de l'église abbatiale. La porte ouvre sur un couloir traversant qui dessert le rez-de-chaussée et conduit à la tour sur la façade postérieure qui, percée de baies en accolade, est unifiée par un enduit.
- calcaire
- moellon
- enduit
- tuile plate
- tuile mécanique
- sous-sol
- rez-de-chaussée surélevé
- 1 étage carré
- étage de comble
- voûte en berceau
- escalier demi-hors-oeuvre escalier en vis en maçonnerie
- sculpture
Source(s) documentaire(s)
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Eberlé, Louis (abbé). Faverney, son abbaye et le miracle des Saintes-Hosties, 1915
Eberlé, Louis (abbé). Faverney, son abbaye et le miracle des Saintes-Hosties. - Luxeuil : impr. P. Valot, 1915. XXXVIII-834 p.
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : I 574 -
Hamelin, Liliane ; Josso, Carole ; Boisnard, Patrick ; Déforet, Thomas. Faverney : petite cité comtoise de caractère, 2013
Hamelin, Liliane ; Josso, Carole ; Boisnard, Patrick ; Déforet, Thomas. Faverney : petite cité comtoise de caractère. - Lyon : Lieux Dits, 2013. 88 p. : ill. (Parcours du patrimoine ; 384).Lieu de conservation : Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire et Patrimoine, Besançon - Cote du document : R.US. 5118
À voir
Informations complémentaires
La maison en totalité (cad. AB 256) : inscription par arrêté du 16 avril 2009.
- petites cités comtoises de caractère
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine