Télécharger la version PDF

MAISON ET ATELIER D'HORLOGERIE PUIS D'ÉMAILLAGE, DE POLISSAGE ET DE NICKELAGE

39 - Morez

35 et 35 bis rue de la République

  • Dossier IA39000718 réalisé en 2000 revu en 2009
  • Auteur(s) : Laurent Poupard
Vue d'ensemble plongeante, depuis l'ouest. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Le plan cadastral de 1822 mentionne, en bordure de la Grande Rue et alimentée par un ruisseau modeste, une petite clouterie appartenant à Claude-François Girod dit la Vendée. L'horloger Laurent-Dionis Girod, marchand et fabricant, la remplace vers 1840 par une maison, à l'arrière de laquelle il construit une fonderie vers 1844. Il revend aussitôt l'ensemble à François-Aimé Renaud (1793- ?), qui y créée une émaillerie pour laquelle Henri (son fils) bâtira en 1877 une usine (démolie en 1986) près du confluent de la Bienne et de l'Evalude (au 15 rue de l'Evalude, 1980 AB 48). François ajoute vers 1855 un deuxième corps de bâtiment à l'habitation. Le site abrite en 1934 l'activité de polissage et nickelage de la maison Balland et Pasteur, en 2000 uniquement des logements. La toiture de l'ancienne fonderie a été partiellement surélevée au cours du 20e siècle.

Description


Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits. Coiffé d'un toit à croupes, celui en bordure de rue présente une élévation antérieure à cinq travées. Il a un sous-sol et deux étages carrés (avec bandeau d'appui) desservis par un escalier intérieur tournant, en bois. Une cour, avec lavoir, est ménagée à l'arrière (à l'est). Elle est bordée au nord-est par une dépendance (coiffée d'un appentis) dont le soubassement est voûté d'un berceau en anse-de-panier et le rez-de-chaussée surélevé accessible par un escalier extérieur droit métallique. Le logement établi au sud-est, à étage de soubassement sur la cour et en rez-de-chaussée côté jardin (au sud), est desservi par une coursière à l'arrière de l'immeuble. Il a un toit à longs pans et pignons couverts, et une toiture métallique comme les deux autres. Du fait du dénivelé, le jardin est limité côté rue par un mur de soutènement à grand appareil de pierres de taille. Plusieurs volées d'un escalier extérieur en maçonnerie conduisent à l'ancienne fonderie, implantée sur la pente à l'est. Protégée par un toit à longs pans et pignons couverts en tuiles mécaniques, celle-ci comptait un seul étage carré auquel par la suite ont été ajoutés, au sud, deux étages en surcroît (avec surélévation du mur en parpaings de béton).
Murs :
  • calcaire
  • moellon
  • enduit
Toit :
  • métal en couverture
  • tuile mécanique
Etages :
  • sous-sol
  • 2 étages carrés
Couvrement :
  • voûte en berceau en anse-de-panier
Elévation :
  • élévation ordonnancée
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en charpente
  • escalier de distribution extérieur, escalier droit, en charpente métallique en maçonnerie
Typologie :
  • maison avec atelier

Source(s) documentaire(s)

  • Morez : plan-masse et de situation : extrait du plan cadastral, 1980, section AD, échelle 1:1000
    Morez : plan-masse et de situation / Auteur inconnu. Extrait du plan cadastral, 1980, section AD, échelle 1:1000.

Informations complémentaires

Observations :
La maison comporte ou a comporté un atelier de fabrication, dont la présence est encore lisible.
Aire d’étude et canton : Morez
Dénomination : maison, atelier
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • logement
  • communs
  • lavoir
  • mur de soutènement
  • jardin
  • cour
Carte interactive
Haut de page