MAISON ET ATELIER D'ÉMAILLAGE
39 - Morez
37 à 41 quai Aimé Lamy
- Dossier IA39001253 réalisé en 2000 revu en 2009
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
Un premier atelier d'émailleur est bâti sur la parcelle au cours de la décennie 1880. Il est complété en 1906 par un second bâtiment édifié en bordure de rue et à usage d'atelier et habitation. Ce dernier, coiffé d'un toit terrasse en 1932, est après cette date surélevé d'un comble à surcroît protégé par un toit à longs pans. Ces constructions sont l'oeuvre de la famille Malfroy (représentée par Gustave puis son fils Victor) qui produit des cadrans d'horloges monumentales (en 1893 toutefois, l'émailleur Ernest Morel est signalé sur le site). Cette entreprise, qui occupe une dizaine de personnes, ferme au milieu du 20e siècle. Les bâtiments sont alors repris par le négociant en lunetterie André Roydor qui, jusqu'en 1987, a une petite activité de fabrication de lunettes avec son fils Pascal. En 2000, le site n'héberge plus que des logements.
- 4e quart 19e siècle
- 1er quart 20e siècle
Famille Malfroy. Gustave puis son fils Victor produisent des cadrans d'horloges monumentales à Morez (Jura). 19e siècle.
Description
Les bâtiments ont des murs en moellons calcaires enduits, le mur pignon sud de l'atelier étant en outre protégé par un essentage de tôle. Celui en bordure de rue compte un sous-sol à demi enterré, un rez-de-chaussée surélevé, trois étages carrés et un comble à surcroît, se développant au dessus d'une imposante corniche en béton récente. La fabrication des cadrans s'effectuait au rez-de-chaussée et peut-être au premier étage, où se voient des fenêtres jumelées. L'atelier a un étage et un comble à surcroît. Chacun des édifices est desservi par un escalier droit en charpente et coiffé d'un toit à longs pans et pignons couverts. Le matériau de couverture est la tuile mécanique sur la maison, la tôle plate sur l'atelier. Le sol de la cour est pavé devant ce dernier et le terrain à l'est, en pente, contenu par un mur de soutènement. L'abreuvoir en fonte portant l'inscription : " Varigney / Hte Saône ", situé entre le jardin à gauche du portail d'entrée et l'atelier, est-il l'un de ceux acheté par la Ville à la fonderie de Varigney (Dampierre-lès-Conflans, Haute-Saône) durant les décennies 1900-1910 ?
- calcaire
- moellon
- enduit
- essentage de tôle
- tuile mécanique
- métal en couverture
- sous-sol
- rez-de-chaussée surélevé
- 3 étages carrés
- comble à surcroît
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre escalier droit en charpente
- baie multiple
- maion avec atelier
À voir
Informations complémentaires
Les baies multiples sont des baies d'un module courant dont la multiplication marque la présence d'un atelier.
- fontaine
- cour
- jardin
- mur de soutènement
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
