MACHINE À MARTELER (MARTEAU MÉCANIQUE VERNET)
25 - Grand'Combe-Châteleu
- Dossier IM25005406 réalisé en 2017
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
La machine date du milieu du 20e siècle. Sur un document (non daté) des Ets Poinçonneuses-Cisailles Vernet (SA au capital de 2 400 000 F), ce type de matériel ("marteau n° 1") est présenté comme un "nouveau marteau mécanique à descente verticale de la masse tombante". Il a été construit par la société Vernet, fondée par A. Vernet à Dijon (Côte-d'Or) en 1882 et spécialisée dans les machines utilisées pour le travail de la tôle. Comptant 200 salariés en 1911, cette entreprise en avait 137 en 2016 (l'atelier d'origine, au 4 rue de Colmar, a été transféré dans la zone industrielle de Dijon-nord en 1982 et la société acquise par l'Allemand Behringer en 1995). La machine étudiée a été achetée par Claude Vuillemin au cours des années 1960-1970 à un garagiste de Mamirolle (Doubs). Son moteur a été remplacé au début des années 1980 par un moteur électrique (type T90S14) fabriqué en novembre 1979 par la société Unelec, issue des Ets Japy (usine des Prés, à Beaucourt, Territoire de Belfort).
Période(s)
Principale :
- milieu 20e siècle
Date(s)
Auteur(s) & personnalité(s)
A. Vernet, constructeur. XXe siècle.
Description
Le marteau mécanique est fait de fer (tôles), fonte aciérée (chabotte) et acier. Il se compose d'un bâti métallique en tôles rivées, fixé au sol sur un châssis en bois (destiné à absorber les vibrations) qui repose sur un massif en maçonnerie. Le bâti contient le mécanisme : un excentrique et un ressort à lames ("bielle élastique"). Le moteur électrique asynchrone (1,1 kW soit 1,5 ch, 1 400 tr/mn) est fixé au-dessus du bâti (vers l'arrière). Il actionne l'excentrique à l'aide d'une courroie : celle-ci est assez longue pour glisser sur la poulie motrice et n'être entraînée que lorsqu'un galet tendeur lui appuie dessus, le mouvement du galet étant contrôlé par une pédale circulaire entourant la chabotte. L'excentrique met en mouvement le ressort à lames, pivotant autour d'un axe (aux deux tiers de sa longueur) et dont la tête commande le coulisseau portant la masse de 15 kg. La vitesse de frappe peut varier de 50 à 215 coups minutes, suivant la force de l'appui sur la pédale ; la course utile est réglable.
Catégories :
- industrie métallurgique et de transformation des métaux
Structures :
- produit élaboré d'origine minérale solide en masse, produit brut, produit semi-fini
État de conservation :
- en état de marche
Source(s) documentaire(s)
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Dijon : Vernet-Behringer, un leader mondial bien outillé. Le Bien public, 6 août 2016
Dijon : Vernet-Behringer, un leader mondial bien outillé. Le Bien public, 6 août 2016. Document accessible en ligne sur le site du Bien public : http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2016/08/06/vernet-behringer-un-leader-mondial-bien-outille (consultation : 28 novembre 2017)
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Vuillemin Benoît (témoignage oral)
Vuillemin Benoît, exploitant la ferronnerie d'art. Grand'Combe-Châteleu
À voir
Informations complémentaires
Thématiques :
- patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton :
Pays horloger (le)
Dénomination :
machine à marteler
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine