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HORLOGE D'ÉDIFICE

39 - Morbier

51 route Blanche

  • Dossier IM39001891 réalisé en 1999 revu en 2005
  • Auteur(s) : Bernard Pontefract, Laurent Poupard
Vue d'ensemble. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


En 1895, la municipalité dirigée par Edmond Perrad fait remplacer l'horloge réalisée en 1842 par Jean-Joseph-Augustin Mayet (les horloges précédentes étaient dues à la même famille Mayet qui, suivant la tradition locale, aurait introduit l'horlogerie à Morbier et dans sa région). Placée dans la tour nord de l'église, la nouvelle horloge a été commandée à l'un des conseillers, Arsène Cretin-l'Ange. Successeur des maisons Germain Cretin-l'Ange et Les Fils de Germain Cretin-l'Ange, ce dernier est à la tête d'une affaire fondée en 1830 pour laquelle il a créé, en 1877, une usine à Morbier (voir ce dossier). Installé 94-98 Route Blanche, le bâtiment sera acquis en 1906 par Léon Labrosse qui y poursuivra jusqu'en 1934 la fabrication des horloges de clocher. Les moteurs servant au remontage de l'horloge ont été remplacés dans la 2e moitié du 20e siècle.
Période(s)
Principale :
  • 4e quart 19e siècle
Date(s)
1895 : porte la date
Auteur(s) & personnalité(s)

Successeur des maisons Germain Cretin-l'Ange et Les Fils de Germain Cretin-l'Ange, ce dernier est à la tête d'une affaire fondée en 1830 pour laquelle il a créé, en 1877, une usine à Morbier (voir ce dossier). Installé 94-98 Route Blanche. Le bâtiment sera acquis en 1906 par Léon Labrosse qui y poursuivra jusqu'en 1934 la fabrication des horloges de clocher.

La société est née d'une entreprise de fourniture d'électricité fondée en 1908 à côté de Zwickau (Allemagne, land de Saxe) par les frères Alfred et Kurt Stephan et convertie (au début des années 1920 ?) en fabrique de moteurs électriques avant d'être nationalisée en 1947 sous le nom de VEB Elektromotorenwerke Thurm (en 1986 : 3 700 employés dans neuf sites pour une production annuelle de 1,2 million de moteurs électriques).

Description


Protégé par une caisse en bois de résineux s'ouvrant sur l'avant, le mouvement à poids, balancier (en fonte) et échappement à ancre, est supporté par un bâti en acier et en fonte (aux extrémités), boulonné, à décor d'arcatures gothiques, reposant sur un 2nd bâti, en bois, à 4 pieds. Ses engrenages et transmissions sont en acier et en bronze ou en laiton. Il commande 5 cadrans métalliques émaillés blancs : 2 de réglage et de contrôle (le 1er pour les heures et les minutes, le 2e pour les secondes), fixés sur le bâti, et, à l'aide de longues tiges métalliques, 3 à l'extérieur, sur la face nord de la tour nord, sur la face sud de la tour sud et en façade. Le remontage s'effectue à l'aide de 2 moteurs électriques récents, de la société allemande VEB Electromotorenwerke.
Catégories :
  • horlogerie
État de conservation :
  • en service

Informations complémentaires

Aire d’étude et canton : Morez
Dénomination : horloge d'édifice
Parties constituantes non étudiées :
  • moteur électrique alternatif monophasé
Carte interactive
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