Forge, actuellement maison ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

Une "forge à deux feux" est créée à cet emplacement en 1770, d'après Courtépée ; elle fonctionne alors pendant six mois de l'année et emploie quatre ouvriers. Etienne Bouhot la peint en 1823 : l'implantation des bâtiments (forge adossée à la digue du bassin de retenue, bâtiments d'habitation en retrait) correspond au relevé qui en est fait 10 ans plus tard sur le plan cadastral napoléonien. Au milieu du 19e siècle, la configuration des lieux évolue : un logement d'ouvriers est bâti entre 1840-1860 à l'est du site, en contrehaut des bâtiments de production et des aménagements hydrauliques. Au 20e siècle, la forge proprement dite est remaniée pour accueillir une scierie. La destruction du premier ensemble de logement à l'ouest (dont quelques maçonneries et talus trahissent encore les vestiges), et d'une partie de la forge n'est pas datée avec précision.

Période(s)

Principale :

3e quart 18e siècle

Secondaire :

milieu 19e siècle
20e siècle

Date(s)

1770 : daté par travaux historiques

Illustrations

Afficher toutes les images (11)

Description

Le site de l'ancienne forge se trouve au débouché de la combe de Villarnon : le ruisseau du même nom alimente directement un long bassin de retenue, encore fermé au nord par une digue établie en travers de la vallée. Au nord de la digue, deux principaux canaux sont conservés ; ils se rejoignent à l'orée du parc du château pour prendre la forme d'un canal de jardin qui, lui-même, conflue ensuite avec la Digeanne en amont du moulin du village.
Outre les aménagements hydrauliques, il ne subsiste aujourd'hui de la forge que deux bâtiments, inégalement préservés. Celui de l'ancienne forge, adossé à la digue, a fait l'objet d'importants remaniements et seuls quelques fragments de maçonnerie pouvant appartenir au bâtiment primitif apparaissent encore. Le logement d'ouvriers, à l'est du site, est lui bien plus homogène. L'édifice est bâti à flanc de promontoire et est desservi par un escalier droit. L'élévation sud traduit la juxtaposition d'habitations jumelles, chacune dotée de deux fenêtres et d'une porte surmontées d'impostes. Des dépendances occupent l'extrémité est du bâtiment ainsi que l'étage de soubassement.

Murs :

calcaire
moellon
enduit partiel

Toit :

tuile plate mécanique

Etages :

étage de soubassement
comble à surcroît

Escalier :

escalier de distribution extérieur escalier droit en maçonnerie

Source(s) documentaire(s)

Documents figurés

Vue extérieure d'une forge près de Châtillon-sur-Seine, 1823
Vue extérieure d'une forge près de Châtillon-sur-Seine. 1823. 1 peint. (huile sur toile) ; 38 x 46cm (Musée du Pays châtillonnais - trésor de Vix)
Lieu de conservation : Musée du Pays châtillonnais - Trésor de Vix

Bibliographie

COURTEPEE, Claude. Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédée de l'abrégé historique de cette province, 1775
COURTEPEE, Claude. Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédée de l'abrégé historique de cette province. Dijon : impr. Frantin, 1775
Compte rendu des travaux des ingénieurs des mines pendant l'année 1842, 1843
Administration générale des ponts et chaussées et des mines. Compte rendu des travaux des ingénieurs des mines pendant l'année 1842. Paris : imprimerie royale, 1843

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

recensement des ouvrages liés à l’eau des vallées de l’Aube et de l’Ource

Aire d’étude et canton : aire optimale d'adhésion du Parc national de forêts

Hydrographie : Villarnon (ruisseau du)

Dénomination : forge, maison

Parties constituantes non étudiées :

bassin de retenue
bief de dérivation

© Parc national de forêts, Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, Région Grand-Est - Inventaire général

FORGE, ACTUELLEMENT MAISON