FONTAINE-LAVOIR DU TROU
70 - Jussey
rue Charles-Rech
- Dossier IA70001293 réalisé en 2024 revu en 2025
- Auteur(s) : Nicolas Boffy

Historique
Le lavoir apparaît déjà avec ses deux bassins sur le cadastre napoléonien, au fond du jardin partagé par l'hôtel de ville et la gendarmerie. L'eau qui l'alimente provient d'une maison située de l'autre côté de la rue Charles-Rech (alors Cironée). Le 28 août 1837, Claude Loiselot rend au conseil municipal son devis et ses plans pour remplacer les canalisations en bois, pourries, par de la fonte. Les travaux n'étant pas engagés, les problèmes de pertes d'eau subsistent et les gendarmes ont fermé l'accès au lavoir, prétextant que les allers et venues occasionnaient des dommages à leur jardin. Le 10 mai 1842, le conseil municipal décide de refaire les canalisations et les deux bassins du lavoir sans en modifier l'emplacement, mais aussi de créer un escalier descendant de la rue et de dresser un mur séparant le lavoir du jardin des gendarmes, une porte ménagée dans la maçonnerie leur garantissant un droit de passage (archives conservées à l'hôtel de ville). Claude Loiselot rend ses plans et un devis montant à 1 295 francs. Le 30 mars 1843, l'adjudication est remportée par Pothier et Gaspard (résidents des Vosges, respectivement à Fouchécourt et à Saint-Julien). La réception provisoire des travaux a lieu le 15 novembre 1843 (3 O 302-1). En 1853, la vente de l'ancien hôtel de ville au département soustrait le lavoir au jardin pour le maintenir dans le domaine communal (4 N 50).
- 2e quart 19e siècle
Date de naissance : 18/08/1799 - date de décès : 30/07/1845
Loiselot, Claude (1799-1845). Architecte à Montigny-lès-Cherlieu.
Description
L'accès à la fontaine-lavoir se fait par un escalier descendant depuis la rue Charles-Rech et qui rattrape la pente menant au jardin de la gendarmerie. L'espace inférieur est délimité par des murs élevés en moellons de calcaire. Deux bassins composent la fontaine-lavoir, alimentée par un tuyau émergeant d'une niche en pierre. Le plus grand est couvert par un impluvium formé de quatre appentis soutenus par de minces colonnes métalliques et protégés par des tuiles mécaniques.
- calcaire
- moellon
- tuile mécanique
- charpente métallique apparente
- appentis
- escalier de distribution extérieur, escalier droit, en maçonnerie
Source(s) documentaire(s)
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Archives départementales de la Haute-Saône : 4 N 50. Bâtiments départementaux : gendarmerie de Jussey. 1783-1853.
Archives départementales de la Haute-Saône : 4 N 50. Bâtiments départementaux : gendarmerie de Jussey. 1783-1853.Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 4 N 50 -
Archives départementales de la Haute-Saône : 3 O 302-1. Travaux communaux de Jussey. 1812-1868.
Archives départementales de la Haute-Saône : 3 O 302-1. Travaux communaux de Jussey. 1812-1868.Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 3 O 302-1 -
Hôtel de ville, Jussey. Travaux aux écoles et fontaines. 1822-1920.
Hôtel de ville, Jussey : travaux aux écoles et fontaines. 1822-1920 [les dates sont plus étendues que ce qui est noté sur la boîte].Lieu de conservation : Hôtel de ville, Jussey
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Informations complémentaires
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