FERME, ATELIER D'HORLOGERIE MAIROT
25 - Les Bréseux
11 rue de l' Abbé Comment
- Dossier IA25001154 réalisé en 2013
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
La ferme date de la seconde moitié du 19e siècle ou de la première décennie du 20e (elle est peut-être incendiée en 1906 et agrandie l'année suivante). Elle passe en 1912 à l'horloger Auguste Mairot, qui y fabrique des "écorces" de cylindre (l'écorce est la paroi du cylindre, l'une des pièces de l'échappement du même nom) avec ses huit ou neuf enfants et emploie aussi quelques jeunes filles. Il travaille pour les fabricants de Charquemont et de Suisse, notamment pour Cylindre SA au Locle. Jules et Louis Mairot en sont propriétaires à partir de 1954. Louis est fromager et Jules horloger, à la tête d'un atelier qui compte quatre ou cinq personnes (dont, juste après la guerre, Robert Jeambrun qui s'installera ensuite à Maîche). A sa fermeture à la fin des années 1960, ils ne sont plus que deux : Jules Mairot et Jean Tissot, qui s'établira au 6 rue Sainte-Anne à Maîche. Lorsque le bâtiment est acheté à Louis Mairot en 1976 par son propriétaire actuel, qui en fait son habitation, ce dernier ne conserve à l'intérieur rien qui soit susceptible de rappeler l'activité horlogère passée.
- 2e moitié 19e siècle
- 1er quart 20e siècle
Description
Le bâtiment a des murs de moellons calcaires enduits, avec structure en pan de bois pour l'étage en surcroît (visible dans le pignon oriental). Il est percé de baies rectangulaires dont les encadrements sont en pierre de taille ou en bois ; celles de l'atelier (au rez-de-chaussée) sont des fenêtres horlogères, à encadrement en briques pleines et arc segmentaire. Il compte un sous-sol, un étage carré (dont le logement est accessible par un escalier dans-œuvre et le fenil par une levée au nord-ouest) et un étage en surcroît. Il est coiffé d'un toit à longs pans et demi-croupes, recouvert de tuiles mécaniques.
- calcaire
- bois
- moellon
- pan de bois
- enduit
- tuile mécanique
- sous-sol
- 1 étage carré
- étage en surcroît
- élévation à travées
- escalier dans-oeuvre
- rampe d'accès
- baie horlogère
Source(s) documentaire(s)
-
3 P 92 Cadastre napoléonien de la commune des Bréseux (1812-1960)
3 P 92 Cadastre napoléonien de la commune des Bréseux (1812-1960)
- 3 P 92/2-3 : Matrices cadastrales des propriétés bâties et non bâties (19e siècle)
- 3 P 9/4 : Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1910)
- 3 P 92/6 : Matrice cadastrale des propriétés bâties (1911-1960)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 92
-
3 P 671 Plan cadastral parcellaire de la commune des Bréseux, 1811
3 P 671 Plan cadastral parcellaire de la commune des Bréseux [...] terminé sur le terrain le 25 avril 1811 [...] par M Roland géomètre du cadastreLieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 671
-
Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, 1990
Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome II. Autour de Maîche et Belleherbe, d'après la collection de cartes postales de Georges Caille. - Les Gras : B. Vuillet, Villers-le-Lac : G. Caille, 1990. 231 p. : cartes postales ; 31 cm.
-
Bessot Daniel (témoignage oral)
Bessot Daniel, propriétaire de la ferme voisine de l'atelier Mairot. Les Bréseux
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Doubs
- atelier de fabrication
- logement
- fenil
- rampe d'accès
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine