CITÉ OUVRIÈRE DITE CITÉ DU MAROC
25 - Liebvillers
Cité du Maroc - Cité du Maroc
- Dossier IA25001985 réalisé en 2019 revu en 2020
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
La cité du Maroc est composée de deux grands immeubles édifiés en 1908 pour la société des Forges et Visseries de Saint-Hippolyte, dont l’usine est établie non loin en amont, au Gouffre du Lods. Filiale de Viellard-Migeon et Cie (de Morvillars, Territoire de Belfort) et de Pruines et Cie (de Plombières, Vosges), cette société est en plein essor à la fin du 19e siècle. Elle fait construire durant les décennies 1890-1900 diverses habitations, dont ces "2 casernes de 12 logements" (reprenant le modèle de celle dite cité du Congo, bâtie trois ans plus tôt à Saint-Hippolyte). Elle acquiert aussi vers 1904 la maison voisine, rebâtie en 1887 (après incendie en 1885) par Auguste et Alphonse Georgy (dessiné sur le plan cadastral de 1831, le bâtiment appartenait alors à la veuve de Pierre Maurice Simonin). Cette maison a été rénovée (et convertie en immeuble), tout comme la moitié occidentale du premier bâtiment (4 cité du Maroc) dont les murs sont masqués par une isolation extérieure.
Période(s)
Principale :
- 1er quart 20e siècle
Secondaire :
- 4e quart 19e siècle
Date(s)
1908 :
daté par source
1887 :
daté par source
Description
La maison et les immeubles ont des murs en moellons calcaires enduits (partiellement masqués par une isolation extérieure), de même que l'écurie, surmontée d'une grange en pan de bois essenté de planches. Ils sont coiffés de toits à longs pans, pignons couverts et tuiles mécaniques. La maison comporte un sous-sol et deux étages carrés, accessibles par un escalier dans-oeuvre récent (droit et en béton). Les deux immeubles ont un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, deux étages carrés et un comble à surcroît, desservis par des escaliers tournant à retours avec jour en bois. Celui à l'ouest vient d'être doté d'un escalier en vis extérieur métallique. Certains des garages sont en pan de bois avec essentage de planches, les autres en parpaings de béton enduits ; ils sont couverts en appentis, avec des plaques en ciment amiante ondulé.
Murs :
- calcaire
- bois
- béton
- moellon
- pan de bois
- parpaing de béton
- enduit
- essentage de planches
- enduit
Toit :
- tuile mécanique
- ciment amiante en couverture
Etages :
- étage de soubassement
- rez-de-chaussée surélevé
- 2 étages carrés
- comble à surcroît
Elévation :
- élévation à travées
Escalier :
- escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en charpente
- escalier dans-oeuvre, escalier droit, en maçonnerie
- escalier de distribution extérieur, escalier en vis sans jour, cage ouverte en charpente métallique
Source(s) documentaire(s)
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3 P 336 Cadastre de la commune de Liebvillers, 1830-1935
3 P 336 Cadastre de la commune de Liebvillers, 1830-1935
3 P 336 : Atlas parcellaire (2 feuilles), dessin (plume, lavis), par le géomètre du cadastre Girardier, 1830
3 P 336/1 : Registre des états de sections, 1831
3 P 336/2 : Matrice cadastrale des propriétés bâties et non bâties, [1833-1910]
3 P 336/3 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1882-1910
3 P 336/4 : Matrice cadastrale des propriétés non bâties, 1911-1934
3 P 336/5 : Matrice cadastrale des propriétés bâties, 1911-1935Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 336
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Lamard, Pierre. De la forge à la société holding Vieillard-Migeon et Cie. - Polytechnica : Paris, 1996, 289 p.
Lamard, Pierre. De la forge à la société holding Vieillard-Migeon et Cie. - Polytechnica : Paris, 1996, 289 p.
À voir
Informations complémentaires
Thématiques :
- patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton :
Pays horloger (le)
Dénomination :
cité ouvrière
Parties constituantes non étudiées :
- immeuble
- maison
- écurie
- grange
- garage
- jardin potager
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine