CHÂTEAU FORT

70 - Rupt-sur-Saône

5 rue de la Garenne

Dossier IA70000746 réalisé en 2015 revu en 2016
Auteur(s) : Liliane Hamelin

Le donjon et le "nouveau château" (la "gentilhommière") depuis la Saône. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique

Le site se compose d’un donjon du 13e siècle, vestige de l’ancien château fort de la famille de Rupt, de fortifications (notamment une tour carrée), d’une demeure du 15e ou du 16e siècle appelée le « vieux château » ou le « petit château », de celle de 1820 dite le « nouveau château » ou la « gentilhommière » avec ses dépendances (ferme et chenil au nord, serres, etc.), d’une orangerie des années 1860-1870 et d’un pavillon bâti au sud peu avant 1877.

Selon Louis Suchaux, la maison de Rupt apparaît pour la première fois au 12e siècle : en 1132, lors d'une donation aux religieuses de Tart, deux des témoins sont Hugo de Rupe (sic) et son fils Wido. Cette information est reprise par l'auteur de la notice de Rupt dans le Nouveau dictionnaire des communes de la Haute-Saône. D'après ce dernier, l'arrière-petit-fils de Guy de Pesmes, mort en 1160, Jacques de Pesmes (1217-1248), prit le nom de Rupt qu'il transmit à ses descendants. Ce que confirment les historiens Eric Affolter, Pierre Pégeot et Jean-Claude Voisin qui, de plus, précisent que la mention « maison de Rupt » apparaît pour la première fois en 1295 et que ce n'est qu'en 1342 que le mot de château apparaît dans les textes.
Le donjon, tel qu'il est parvenu jusqu'à nous, date du 13e siècle comme le suggèrent le linteau sur coussinets de la porte qui ouvre sur la salle du premier étage et la voûte d'ogives qui la couvre.

En 1340, un des membres de cette famille, Jean de Rupt, était au service du duc de Bourgogne, Eudes IV. Le rédacteur de la notice sur Rupt ajoute qu'« [à] la mort de ce sire, qui ne laissa point de postérité, son héritage arriva d’abord à des collatéraux qui portaient également le nom de Rupt, ensuite, par des alliances, à la maison de Goux, puis à celle de Clermont d’Anjou, par le mariage de Philiberte de Rupt avec René de Clermont-Gallerand, seigneur de Saint-Georges, le 25 février 1517. »
Le château fort de Rupt est signalé, par Louis Suchaux, comme « l’une des places fortes les plus solides de la contrée qui résista victorieusement à plus d’une attaque, notamment à [celle] du sire de Craon en 1474, qui, au nom du Roi de France, prenait et ruinait tous les postes fortifiés de la rive droite de la Saône. »

Sa muraille sert d’appui à une demeure, appelée le « vieux château » ou le « petit château », dominant le village. Bâtie à l’est au 15e siècle ou au 16e siècle, elle est modifiée par la suite (peut-être au 18e siècle).
D’après Victor Trebillon et l’abbé Louis Ducros (dans leur ouvrage Rupt-sur-Saône. Histoire d’une baronnie), le baron de Rupt Victor de Clermont entreprend à partir de 1647 la reconstruction des bâtiments. Un contemporain, Claude-Antoine de Vaudrey, seigneur de Bétoncour, déclare en 1659 « que le seigneur Marquis a dû dépenser des sommes considérables, pour faire construire de nouveaux bâtiments et redresser presseoirs (sic), bergeries, murailles, murailles de jardins et de vignes, logements divers, grangeages ». Le cuvage, désigné localement sous le nom de « cuverie » ou « pressoir », pourrait avoir été (re)construit dans la seconde moitié du 17e siècle au niveau de la basse-cour, prolongé au sud-est par un logis et une bergerie figurés sur le cadastre napoléonien de 1837 (qui montre en outre un corps de bâtiment en retour au nord-ouest, détruit depuis). Les encadrements chanfreinés des baies rectangulaires de la tour à l’angle nord-est confortent cette hypothèse ; signalons par ailleurs la présence d’une meurtrière basse à l'est.

En 1674, l’édifice est démantelé lors de la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV.En 1730, Jean-Baptiste Louis de Clermont et de Cheverny, marquis de Resnel, vend le château et la terre de Rupt au fermier général Pierre Grimod du Fort. Par lettres patentes d'août 1770, la seigneurie est érigée en comté sous le nom d'Orsay au profit de son fils Pierre Marie Gaspard Grimod d'Orsay (Paris, 14 décembre 1748- Vienne, Autriche, 1er janvier 1809). L'auteur de la notice sur Rupt dresse la liste des villages appartenant alors à la terre de Rupt : « Outre Rupt, les villages de Chantes, Cubry-lès-Soing, Delain, Nervezin, Oigney, Ovanches, Preigney, Saint-Albin, Soing, Vauconcourt et Vy-le-Ferroux ».

A la Révolution, le château est saccagé par des émeutiers dans la nuit du 30 août 1792. La charpente de la flèche prend feu et « Une masse d'archives des plus intéressantes pour l'histoire de la Franche-Comté, fut dilapidée ou brûlée [et] des pièces historiques de valeur inestimables », qu'énumère l'auteur de la notice, « furent volées ou détruites ». Lors de cet épisode, Pierre Marie Gaspard Grimod d'Orsay est en Allemagne. Considéré comme émigré, il voit ses biens confisqués puis meurt en Allemagne laissant deux fils.
L'un d'eux, le futur général d'Empire Jean François Louis Marie Albert Grimod d'Orsay (Paris, 19 mai 1775-Rupt-sur-Saône, 26 décembre 1843), rachète le site. A sa mise en réserve de l'armée, il y résidera de façon permanente à partir de 1830 jusqu'à son décès le 26 décembre 1843. Il entreprend la restauration du donjon et fait construire en 1820 une nouvelle demeure, dite le « nouveau château » ou la « gentilhommière », et diverses dépendances : ferme (remplaçant celle dessinée sur le plan cadastral de 1837) et chenil au nord, serres, etc.

Acheté le 16 décembre 1844 par Marie Stanislas de Buyer, le site passe à son fils Joseph de Buyer, maître de forges à Vy-le-Ferroux, marié en 1851 avec Alphonsine Boutechoux de Chavannes. C’est certainement Joseph qui fait bâtir l’orangerie, sans doute vers 1860-1870 comme le laissent supposer les arcs surbaissés de ses baies, et transférer les serres de part et d'autre du bâtiment. Le Livret d'accueil du château de Rupt-sur-Saône apporte les indications suivantes : « La serre était dotée d'eau courante, grâce à une machine à vapeur et à une citerne enterrée dans le champ au-dessus ; en outre, elle bénéficiait en hiver d'une chaleur constante grâce à un fourneau à braises chauffant des plaques de fonte. »
Joseph de Buyer est aussi à l’origine du pavillon bâti au sud (sur une tour de la muraille) dans le quatrième quart du 19e siècle, certainement peu avant 1877 (cette date est inscrite sur la peinture monumentale du peintre Joseph Garret, de Vesoul, ornant la salle du rez-de-chaussée). Autre construction de cette deuxième moitié du 19e siècle : la conciergerie dans l'angle sud-est du site.

Vendu en 1902 par la famille de Buyer, le site passe en 1921 à Jules Jacquemin, industriel confiseur à Besançon (5-7 rue du Château rose), puis à sa fille Madeleine (épouse Nappez). Le donjon et le "petit château" sont protégés au titre des monuments historiques (inscription) le 7 octobre 1936, protection élargie à l'ensemble des bâtiments le 28 octobre 1991. La propriétaire actuelle, descendante de Mme Nappez, a ouvert le site à la visite.

Période(s)

Principale :

13e siècle
15e siècle (?)
16e siècle (?)
1er quart 19e siècle
3e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle

Auteur(s) & personnalité(s)

Personnalite : Jean François Louis Marie Albert Gaspard Grimod d'Orsay, commanditaire, attribution par source

Date de naissance : 19/05/1775 - date de décès : 26/12/1843

En 1820, Jean François Louis Marie Albert Gaspard Grimod d'Orsay rachète le château de Rupt et fait construire un nouveau château sur les ruines de l'ancien château fort.

Illustrations

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Description

Le site occupe une hauteur dominant le village à l’est et la Saône au sud, étagée en terrasses et faisant face à la colline où s’élève l’église paroissiale de la Nativité de la Vierge. La propriété comprenait aussi des terrains au nord-ouest, notamment au lieu-dit la Garenne enclos à l’époque du comte d’Orsay par un mur (la date 1830 est portée au centre du fronton d’une tour carrée bordant le chemin).
Du château fort subsistent le donjon, quelques tours et une partie des murailles, dont le tracé se lit encore au niveau de la demeure dite le « vieux château » et du bâtiment appelé la « cuverie ». L’entrée principale s’effectue au nord par un portail moderne, fermé par une grille en fer forgé cantonnée de deux piliers en pierre de taille. Un autre accès est visible sur une aquarelle du début du 19e siècle signée François Lempereur : un chemin en zigzag (envahi par la végétation) monte depuis l'actuelle rue du Pâquis jusqu'à la tour (dite « tour carrée ») sur laquelle a été construit le pavillon. Une entrée a aussi été créée par la famille de Buyer, au bas de la rue de la Garenne, gardée par une conciergerie (non visitée) à laquelle on accède par un escalier à double volée en pierre.
Depuis l’entrée principale, une allée droite conduit au donjon et aux demeures situées à l’est. La première construction rencontrée, à gauche de l’allée, est le cuvage (appelé localement la « cuverie » ou le « pressoir ») qui, d’après Patrick Boisnard, l’auteur du dossier de protection des monuments historiques, se situait au niveau de la basse-cour. Cela expliquerait la présence autrefois de l’autre côté de l’allée d’un bâtiment, figuré sur le plan cadastral napoléonien de 1837 et détruit depuis, qu’il suppose avoir été la « suisserie » ou bâtiment des gardes. Viennent ensuite le chenil (sur la gauche) puis la ferme (à droite), au sud de laquelle est implantée l’orangerie. L’allée aboutit au donjon, établi sur une motte, face auquel se dresse le « nouveau château », construit contre le mur de soutènement de la terrasse. Derrière ce dernier, au nord-ouest, le « vieux château » est lui bâti sur la muraille fermant la deuxième terrasse. Le pavillon, finalement, est implanté sur une tour au sud-ouest.

Circulaire, le donjon est bâti en pierres de taille calcaires. Il comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée et quatre étages carrés. L’entrée d’origine se trouvait au premier étage au sud/sud-est, où la porte haute est encore visible, mais au 19e siècle un nouvel accès, précédé d’un large escalier extérieur droit en pierre, a été réalisé à l’ouest au rez-de-chaussée. Attribué par la tradition locale au comte d’Orsay, l’aménagement énigmatique du sous-sol correspond peut-être à une utilisation comme glacière. Un escalier droit en pierre, parallèle au mur, relie le rez-de-chaussée au premier étage tandis que la desserte des autres niveaux s’effectue à l’aide d’un escalier ménagé dans l’épaisseur du mur. Le premier étage est couvert d’une voûte d’ogives, le troisième a perdu son plancher. La tour est coiffée par un dôme en matière plastique, invisible de l’extérieur.
Les traces d'arrachement d'une ancienne construction (peut-être celle figurée sur un terrier du 18e siècle de la Bibliothèque nationale) se lisent encore en hauteur au sud-est.

De plan rectangulaire, le cuvage mesure 32 m sur 11 environ. Orienté nord-ouest/sud-est avec une tour demi-hors-oeuvre à l’angle nord, il est construit en moellons calcaires partiellement enduits (la pierre de taille est réservée aux encadrements des baies). La façade ouest est percée de quatre petites baies rectangulaires tandis que la façade est l’est de soupiraux éclairant des caves disposées par groupe de deux au nord-est et au sud-est. La façade sud-ouest est percée d’une porte en plein cintre ouvrant sur l’espace intérieur en vis-à-vis d’une ouverture identique au nord-ouest. Un escalier extérieur, droit, en pierre conduit au rez-de-chaussée surélevé de la tour, dont la pièce comporte une cheminée en pierre. De là, un escalier moderne en béton conduit à l’étage. La salle sud-est située au 1er étage (non vue) est actuellement accessible par une échelle depuis l'intérieur du bâtiment. La charpente apparente est en bois et le sol en terre battue. Le toit à longs pans, à large croupe au nord-est et demi-croupe au sud-est, est couvert de tuiles mécaniques, tandis que le toit conique à égouts retroussés de la tour possède une couverture en écaille.

L’orangerie a des murs en moellons calcaires enduits et un toit à longs pans, croupes et tuiles mécaniques. Sa façade sud-est, contre laquelle s’appuie la serre subsistante, est largement percée de baies en arc surbaissé.

Toit :

matériau synthétique en couverture
tuile mécanique
tuile en écaille

Etages :

sous-sol
4 étages carrés

Couvrement :

voûte d'ogives
charpente en bois apparente

Couvertures :

toit à longs pans, croupe
demi-croupe
toit conique

Escalier :

escalier dans-oeuvre escalier droit en maçonnerie

Source(s) documentaire(s)

Documents figurés

Documents multimédias

Le château de Rupt-sur-Saône [Images animées], 2016
Le château de Rupt-sur-Saône [Images animées] / Livdeo, réal. ; Service inventaire et patrimoine, éd. - Besançon : Région Bourgogne-Franche-Comté [prod.], 2016. 1 film vidéo (4 mn) : coul., son. Contient des images animées et des restitutions 3D des bâtiments. Film accessible en ligne : http://patrimoine.bourgognefranchecomte.fr/connaitre-le-patrimoine/lumiere-sur/decouvertes-virtuelles/actualite/le-val-de-saone.html

Bibliographie

Témoignages oraux

Nappez Marie-Christine (témoignage oral)
Nappez Marie-Christine, propriétaire du site en 2016

À voir

Informations complémentaires

Découverte virtuelle du château

Essai de restitution du château fort

Du fait de la rareté des archives antérieures à la Révolution (détruites lors de l’incendie du 30 août 1792), nous ne pouvons, pour restituer la composition du château fort et la datation des divers bâtiments qui se sont succédé jusqu'en 1877, que lancer des hypothèses basées sur une observation du bâti et les travaux des historiens. Cette étape de la recherche appelle d'autres travaux en collaboration avec ces derniers et des archéologues.

Occupant le côté oriental d'un vaste terrain quadrangulaire, le château fort dominait la rive droite de la Saône. Il n'en reste qu’un donjon construit en pierre de taille calcaire.
L'ancienne entrée de ce donjon se situait au sud/sud-est. On peut supposer, à la suite de Louis Suchaux, qu'à « son pied nord se trouvait adossé le formidable château à pont-levis, tourelles, etc. (sic) ». Une gravure de Harding dans les Voyages pittoresques […] de Taylor et Nodier montre qu'il était construit sur une motte, détruite lors des aménagements réalisés par le comte d'Orsay au début du 19e siècle. Sur une estampe de la Bibliothèque nationale, vers 1820, on peut voir à ses pieds les ruines d'une construction. Cette observation confirmerait l'hypothèse de Patrick Boisnard, rédacteur du dossier d'inscription des Monuments historiques, pour qui le nouveau château édifié par le comte d'Orsay englobe une construction plus ancienne, dont subsistent la voûte d'arêtes au niveau des anciennes cuisines et un puits.
Selon l'archéologue Stéphane Guyot (http://www.sginvestigationsarcheologiques.fr), le donjon appartient à la catégorie des « tours maîtresses ». Il s'agit plus précisément d'une « tour beffroi » destinée à la surveillance des alentours. Au 1er étage, l'ancienne entrée située au sud/sud-est ouvre sur l'escalier en pierre, étroit, aux marches irrégulières, creusé dans l'épaisseur du mur. Hormis les coussièges aménagés dans l'embrasure des baies, ou jours, qui éclairent l'escalier, l'aménagement intérieur comporte des latrines non loin de la salle voûtée d'ogives (salle d'apparat ?) ; dans la salle au-dessus (chambre ?), on devine le contour d'une cheminée ; au niveau supérieur, un placard avec rainures destinées à des étagères (salle d'archives ?). A ce niveau supérieur, un départ de voûte était encore visible en 1820, comme le prouve une autre gravure de Harding dans l'ouvrage précité.
A noter que par sa forme et ses ouvertures, ce donjon rappelle celui du château de Vadans, dans le Jura, et celui de Passavant-la-Rochère, en Haute-Saône. Ce dernier possède une salle voûtée d'ogives, reposant sur des consoles, identique à celle de Rupt.

Le donjon était coiffé d'une flèche. Détruite lors de l'incendie du 30 août 1792, la charpente est minutieusement décrite dans un inventaire dressé par le notaire du comte d'Orsay le 12 octobre 1792. Il signale notamment que « La charpente de la tour qui formait la flèche était de cent pieds de hauteur » [...] Cette information est reprise telle quelle par Louis Suchaux en 1866, par Gaston de Beauséjour en 1910, puis par l'auteur de la notice consacrée à Rupt dans le Nouveau dictionnaire des communes de la Haute-Saône en 1973. Si la hauteur de la tour peut nous surprendre, elle correspond cependant à la représentation figurée sur un terrier du 18e siècle déposé à la Bibliothèque nationale, avec une couverture conique particulièrement haute et une girouette signalée dans le document notarial.
Les historiens Eric Affolter, Patrice Millet et Jean-Claude Voisin mentionnent « que cette tour ronde était, à l'origine, couverte d'une toiture garnie d'une galerie en bois qui assurait la défense ». Ce que confirme l'archéologue Charles-Laurent Salch en 1979 : « Le couronnement conserve des trous de boulins et des corbeaux de hourdage. » En réalité, ces aménagements seraient récents.

La nouvelle entrée du donjon à l’ouest est précédée d'un large escalier droit et en pierre. Le rez-de-chaussée donne directement sur le sous-sol où un aménagement énigmatique (glacière ?) aurait, selon la tradition locale, été réalisé par le comte d'Orsay. En face de l'entrée, un escalier droit, en pierre et parallèle au mur, conduit au 1er étage, point de départ de l'escalier inclus dans le mur de la tour.
Au sud-est sont encore visibles en hauteur des traces d'arrachement d'une ancienne construction, qui pourrait être celle figurant sur le terrier de la Bibliothèque nationale. Sur ce document, au fond de la composition, on peut apercevoir un toit conique qui serait peut-être la tourelle de la demeure dite le « petit château » ou le « vieux château ». Ce dernier possède un escalier droit, en pierre, aménagé dans le mur d'enceinte, conduisant à une salle voûtée (non accessible) située sous le tulipier de Virginie.
Le sous-sol du château recèle d'autres éléments archéologiques comme le prouvent les structures découvertes par les propriétaires lors de travaux de canalisation et la présence d'une arquebuse à rouet, déposée au musée de Vesoul et décrite par Victor Trébillon et l'abbé Louis Ducros dans leur ouvrage Rupt-sur-Saône. Histoire d'une baronnie.

Observations :
Inscription 07/10/1936 (arrêté) annulée.

Protection

inscrit MH : 1991/10/28

Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments ; pavillon dit le billard ; ferme ; tour ; corps de bâtiment appelé Petit Château (cad. B 6, 9, 10, 11) : inscription par arrêté du 28 octobre 1991.

Thématiques :

val de Saône

Aire d’étude et canton : Val de Saône

Dénomination : château fort

Parties constituantes non étudiées :

donjon
tour
cuvage
orangerie
serre
terrasse en terre-plein
mur de soutènement
parc
conciergerie

Carte interactive