CASERNE, PUIS IMMEUBLE À LOGEMENTS, RESTAURANT, POSTE
70 - Faverney
place du Général de Gaulle
- Dossier IA70000540 réalisé en 2012 revu en 2013
- Auteur(s) : Jean Marx, Liliane Hamelin
Historique
Faverney héberge au 18e siècle deux compagnies de cavalerie ou de dragons en quartier chez l'habitant, jusqu'à ce que la municipalité obtienne en 1754 l'autorisation de construire une caserne financée par le produit de la vente de ses bois. L'emplacement choisi est situé près de la Porte Basse, le long du chemin d'Amance, face à un espace libre destiné à former une place d'armes. Le projet est dû à Jean-Baptiste Thiery, sous-ingénieur des Ponts et Chaussées arrivé en poste à Vesoul en 1749. Les travaux sont adjugés le 28 février 1754 à l'entrepreneur Petetin, de Pontarlier. Des écuries sont ajoutées au nord au 19e siècle, après la confection du cadastre de 1834. Protégé au titre des Monuments historiques en 1986, le bâtiment accueille actuellement la poste, un restaurant et des logements, et les écuries sont devenues salle des fêtes.
- 3e quart 18e siècle
- 19e siècle
Arrivé en poste à Vesoul en 1749, Jean-Baptiste Thiery, sous-ingénieur des Ponts et Chaussées, est l'auteur de la caserne construite à Faverney en 1754.
L'entrepreneur Petetin de Pontarlier réalise les travaux de la caserne de Faverney en 1754.
Description
Construite en moellons calcaires enduits, la caserne est un vaste bâtiment de plan rectangulaire coiffé d'un toit à longs pans, croupes et tuiles plates mécaniques. Elle comporte un étage carré surmonté d'un comble à surcroît. Le rez-de-chaussée accueille deux grandes écuries de part et d'autre d'un escalier central tournant à retours, à deux volées droites en pierre. Chaque écurie est formée de trois vaisseaux de six travées, couverts de voûtes d'arêtes à doubleaux retombant sur des piliers en pierre. La façade antérieure (sud) est d'une architecture plus soignée et traduit la structure de l'édifice : ses baies couvertes en arc segmentaire sont organisées en travées et ses deux niveaux sont séparés par un bandeau plat continu. L'accent est mis sur la travée centrale, dont la porte au chambranle saillant en pierre de taille est coiffée d'un couronnement adouci relié à la fenêtre de l'étage.
- calcaire
- moellon
- enduit
- tuile plate mécanique
- plan rectangulaire régulier
- 1 étage carré
- comble à surcroît
- voûte d'arêtes
- élévation ordonnancée
- escalier dans-oeuvre escalier tournant à retours en maçonnerie
À voir
Informations complémentaires
A la suite de la révision du cadastre en 1996, la parcelle AB 594 mentionnée dans l'arrêté de protection de 1986 est devenue AB 665.
Les façades et toitures ainsi que les écuries au rez-de-chaussée avec leurs dispositifs (AB 594) : inscription par arrêté du 2 septembre 1986.
- petites cités comtoises de caractère
- écurie
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine