VINAIGRERIE ET DISTILLERIE HENRY-RICHARD, PUIS LAURENT, PUIS PERNOD-RICARD
70 - Luxeuil-les-Bains
11 rue de Grammont
- Dossier IA70000275 réalisé en 2007
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Historique
Par arrêté préfectoral du 8 juin 1870, la société Henry-Richard est autorisée à transférer sa distillerie, située près de l'étang de la Poche, au siège social sis rue de Grammont, comprenant la vinaigrerie, les bureaux et les entrepôts. Les alambics ne seront pourtant transférés qu'après une nouvelle autorisation, accordée le 7 juin 1881. Fondée en 1834, rue Henri Guy, par les négociants Guillaume Richard et Jacques Muller, la vinaigrerie est complétée d'une "distillerie d'eau de cerises" autorisée par deux arrêtés préfectoraux des 9 décembre 1850 et 1er mai 1854. A cette époque, Henry, gendre de Muller, s'associe avec le fils de Guillaume Richard, sous la raison sociale Henry-Richard. La matrice cadastrale signale avant 1885 la construction d'un nouveau bâtiment, vraisemblablement l'atelier de distillerie. La maison Henry et Richard s'associe en 1898 avec le sieur Amiot. La distillerie est achetée en 1909 et 1911 par Clovis Laurent. Les locaux sont occupés entre 1924 et 1928 par la fonderie Stunzi et Cie, puis Stunzi-Wahl. L'activité de distillerie reprend vraisemblablement dans la décennie 1930, avec Jean et Marcel Laurent, fils de Clovis. Sous la direction d'Edouard, fils de Jean, la production passe de 20 000 l en 1950 à 250 000 l dans les années 1960. L'établissement est cédé en 1981 à l'entreprise Pernod-Ricard, mais cesse son activité en 1994. L'atelier de distillerie a été rasé. Les bâtiments restants sont aujourd'hui occupés par un cabinet vétérinaire. En 1879, l'établissement compte six alambics de 50 l et un de 250 l, qui produisent annuellement entre 70 000 à 90 000 l d'eau-de-vie. La distillerie emploie 10 hommes en 1875, et 6 hommes et un enfant en 1893.
- 4e quart 19e siècle
Description
L'atelier de fabrication est construit en rez-de-chaussée, couvert de ciment amiante. Le bâtiment abritant le logement et les bureaux est pourvu d'un étage carré ; il comprend également un bâtiment en retour d'angle, à un étage en surcroît, couvert d'un toit en ardoise.
- grès
- brique
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- ardoise
- ciment amiante en couverture
- 1 étage carré
- étage en surcroît
- énergie électrique
- achetée
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel de la Haute-Saône
- atelier de fabrication
- logement
- bureau
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine