USINE DE PRÉPARATION DE PRODUIT MINÉRAL DITE LAVOIR DES CHAVANNES
71 - Montceau-les-Mines
Les Chavannes - Nouveau port - 40 quai du Nouveau port
- Dossier IA71000083 réalisé en 1999 revu en 2012
- Auteur(s) : Frédéric Pillet
Historique
La construction de l'usine de préparation de produit minéral dite lavoir des Chavannes par la Cie Lyonnaise d'Entreprises et de Travaux d'Art sur les plans du cabinet d'architectes Considère, Pelnard-Caquot et Cie, débuta en 1923. La mise en route des huit lignes de traitement initiales s'échelonna de 1927 à 1930. Le matériel fut remplacé progressivement de 1947 à 1955, et automatisé entre 1989 et 1994, avant son arrêt définitif en novembre 1999. Parallèlement à la construction du lavoir, l'ancien réseau ferré à voies étroites fut remplacé par un réseau électrifié à voies normales, équipé d'une sous-station. Furent construits en 1931 à proximité du lavoir six logements ouvriers, des bureaux, des douches et des vestiaires. Chaque machine est dotée de son propre moteur électrique, l'énergie étant initialement fournie par la centrale électrique de Lucy II. En 1930 le lavoir avait une capacité de 1000 t par heure.
- 1er quart 20e siècle
Description
Site industriel desservi par voie navigable et embranchement ferroviaire, disposant de son propre port et d'un réseau ferré électrifié. Une structure porteuse en béton armé, constituée de piliers polygonaux et de poutres, forme les deux premiers niveaux (circulation et stockage). Au-dessus s'élève le niveau de traitement du minerai, constitué d'une structure à pans de fer, divisée en quatre volumes de hauteurs différentes. L'intérieur du bâtiment se compose d'un réseau dense de poutrelles et passerelles métalliques. L'ensemble du bâtiment est couvert de sheds, à l'exception des travées centrales du bâtiment, surélevées dans les années 1950 pour l'installation d'un pont roulant, et couvertes d'un toit à longs pans. Cette surélévation ainsi que quelques extensions contemporaines ont été réalisées en parpaings fabriqués à partir de résidu industriel de la centrale thermique. La sous-station, à pans de fer, est couverte de sheds. Les bureaux (étage carré), les douches (en rez-de-chaussée) et les logements d'ouvriers (deux types E et un type 4 composés d'un étage de soubassement, d'un rez-de-chaussée et d'un étage en surcroît) sont en moellon de calcaire enduit, couverts de toits à longs pans. Toutes les structures à pans de fer ou en béton armé ont un remplissage en brique. Les toitures sont en tuile mécanique. Le lavoir, la sous-station et les vestiaires ont des charpentes métalliques apparentes.
- béton
- résidu industriel en gros oeuvre
- acier
- brique
- calcaire
- fer
- béton armé
- pan de fer
- moellon sans chaîne en pierre de taille
- enduit
- tuile mécanique
- étage de soubassement
- 1 étage carré
- étage en surcroît
- charpente métallique apparente
- énergie électrique
- achetée
Informations complémentaires
- enquête partielle
- Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
- canaux de Bourgogne
- bureau
- vestiaire
- port
- logement d'ouvriers
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines