USINE DE PETITE MÉTALLURGIE (USINE DE PINCES) GUEUTAL, PUIS GLOCK
25 - Feule
Le moulin de chez la Dinette
- Dossier IA25001068 réalisé en 2013 revu en 2014
- Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Historique
Le moulin figure sur la carte de Cassini (1760). Propriété de Jean-François Bonvalot en 1837, il est connu sous le nom de "chez la Dinette". Acquis par Jacques et Louis Gueutal vers 1871, il comprend, outre le moulin, une scierie, une ribe et une huilerie. Resté seul propriétaire en 1883, Louis Gueutal, fabricant d’outils pour l’horlogerie installé à Montécheroux, transforme peu après le site en "maison et atelier de polisserie", ce qui entraîne la démolition de la ribe. L'atelier ne compte que deux ouvriers en 1883. Une habitation est construite au nord, au lieu-dit le Tourlot, en 1890-1891. En juin 1896, Louis Gueutal demande l’autorisation d’utiliser le canal d’irrigation passant au nord pour alimenter, via une conduite souterraine et une turbine, son usine. Une remise et écurie sont construites cette même année, et un atelier de quincaillerie et une forge l’année suivante. Georges Glock, industriel à Pont-de-Roide, rachète l’usine en 1921, mais son activité cesse vers 1930. Un second étage a été ajouté au logement dans l’entre-deux-guerres. Le site a été acquis en 1952 par M. Parret, qui y établit une entreprise de travaux publics. Un bâtiment à usage agricole (ferme ?) a été démoli dans les années 1960. La turbine hydraulique est encore en place.
Période(s)
Principale :
- 4e quart 19e siècle
Secondaire :
- 2e quart 20e siècle
Date(s)
1896 :
daté par source
1897 :
daté par source
Description
Tous les bâtiments sont construits en moellon de calcaire enduit et couverts de toits à longs pans en tuile mécanique. Le logement comprend deux étages carrés et un étage de soubassement. L’atelier de quincaillerie est pourvu d’un étage de soubassement, où est logée la turbine, et d’un rez-de-chaussée surélevé où étaient placées les machines. Le bâtiment de la forge est construit en rez-de-chaussée. Les ouvertures de ces deux ateliers sont à encadrement de brique et couvertes d’arc segmentaire dans ce même matériau.
Murs :
- calcaire
- moellon
- enduit
Toit :
- tuile mécanique
Etages :
- étage de soubassement
- 2 étages carrés
- en rez-de-chaussée
- en rez-de-chaussée surélevé
Energie utilisée :
- énergie hydraulique produite sur place turbine hydraulique
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
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M 2371 Enquêtes sur les industries principales (1883)
Archives départementales du Doubs, Besançon : M 2371 Enquêtes sur les industries principales (1883)Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : M 2371
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Poissenot, Aimé ; Abram, Luc ; Pourcelot, René. Histoire des pinces de Montécheroux, 2002
Poissenot, Aimé ; Abram, Luc ; Pourcelot, René. Histoire des pinces de Montécheroux. - Nancray : Folklore comtois, 2002. 339 p. : ill. ; 24 cm.
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Madame Guénard, propriétaire, Feule, 2013.
Madame Guénard, propriétaire, Feule, 2013.
À voir
Informations complémentaires
Thématiques :
- patrimoine industriel du Doubs
Aire d’étude et canton :
Pays de Montbéliard (le)
Hydrographie :
dérivation de la Barbèche
Dénomination :
usine de petite métallurgie
Parties constituantes non étudiées :
- atelier de fabrication
- bief de dérivation
- logement
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine