Usine de petite métallurgie Brésard, puis Bourlier, puis Saillard, puis Barbier, puis Séron ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

En octobre 1850, Louis Homère Brésard demande l'autorisation de construire un "atelier de fabrication de boîtes pour allumettes chimiques et de couvercles de pipes en laiton, zinc et melchior". Il fait construire une maison, auprès de laquelle est établi une "fabrique", achevée en 1860. Celle-ci produit également des briquets "phosphoriques" et des articles métalliques pour fumeurs (perfore-cigares L'Hélice, cure-pipes). La maison est agrandie en 1862. Jacques Frédéric Bourlier acquiert le site en 1865 et fait bâtir un entrepôt en 1873. L'année suivante, la fabrique est cédée à la veuve Saillard, qui agrandit l'atelier et ajoute une fonderie en 1881. Une publicité, datant de la fin du 19e ou du début du 20e siècle, atteste l'existence d'une "fabrique" Veuve Saillard Aîné à Besançon, au 59 rue des Granges. Eugène Barbier reprend l'affaire en 1915, puis Lucien Séron en 1922 (mention d'un atelier de nickelage). Ce dernier se spécialise dans la fabrication de briquets, et maintient son activité jusqu'en 1957. Bien que débarrassé de ses machines, l'atelier de fabrication a été laissé en l'état (établis, mobilier, objets divers et produits fabriqués). La toiture de l'entrepôt est effondrée.

Données techniques
Une machine à vapeur est attestée en 1894, et un moteur à huile lourde au début du 20e siècle. Des tonneaux de polissage et un four à bande sont en place à la fermeture de l'atelier.

Données sociales
L'usine emploie 23 personnes en 1887, 25 en 1926, et une douzaine en 1950.

Période(s)

Principale :

3e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle

Date(s)

1860 : daté par source

1862 : daté par source

1873 : daté par source

1881 : daté par source

Illustrations

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Description

Construit en moellon de calcaire enduit, l'atelier de fabrication possède un étage carré et est couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Les ouvertures de la façade est possèdent des encadrements en bois, alors celles de la façade ouest sont couvertes d'arcs segmentaires en pierre de taille. La salle des machines est construite entre le pignon nord de l'atelier et l'entrepôt industriel en ruine. La maison est pourvue d'un sous-sol et d'un étage carré, et est couverte d'un toit à croupes.

Murs :

calcaire
moellon
enduit

Toit :

tuile mécanique

Etages :

sous-sol
1 étage carré

Energie utilisée :

énergie thermique
énergie électrique
produite sur place
achetée

Source(s) documentaire(s)

Documents d’archives

M 2441 Industrie horlogère (1845-1874)
M 2441 Industrie horlogère (1845-1874)
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : M 2441
M 3044 Travail et main d’œuvre, 1926-1930
M 3044 Travail et main d’œuvre, 1926-1930
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : M 3044
3 P 616/2 Matrices XIXe siècle
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 616/2 Matrices 19e siècle
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 616/2
3 P 616/3 Matrices des propriétés bâties (1882)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 616/3 Matrices des propriétés bâties (1882)
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 616/3
3 P 616/5 Matrices des propriétés bâties (1910)
Archives départementales du Doubs, Besançon, 3 P 616/5 Matrices des propriétés bâties (1910)

Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 3 P 616/5

Bibliographie

Courtieu, Jean (dir.). Dictionnaire des communes du département du Doubs, 1982-1987.
Courtieu, Jean (dir.). Dictionnaire des communes du département du Doubs. - Besançon : Cêtre, 1982-1987. 6 t., 3566 p. : ill. ; 24 cm.

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

patrimoine industriel du Doubs

Aire d’étude et canton : Pays de Montbéliard (le)

Dénomination : usine de petite métallurgie