Télécharger la version PDF

USINE DE GRÈS COLESSON

71 - Écuisses

La Première Ecluse

  • Dossier IA71000125 réalisé en 1999
  • Auteur(s) : Frédéric Pillet
Façade sud du logement patronal. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Fondée en 1880 par M. Gaguin pour la fabrication de briques réfractaires, reprise par son gendre M. Fusenot en 1883, cette usine se spécialise à partir de 1888 dans la fabrication de tuyaux en grès. M. Fusenot s'associe à divers financiers avant de s'allier à M. Colesson en 1891 après la destruction totale de l'usine par un incendie. L'usine reconstruite est reprise par Léon Couturier, en 1895. Se succèdent sur ce site deux fours circulaires, six fours Jacob-Delafond (1892) puis trente quatre fours Mendheim (1894-97). L'entreprise est absorbée en 1921 par la Compagnie Générale de la Céramique qui deviendra la société Cérabati. La production de tuyaux stoppe en octobre 1966, la majorité des bâtiments étant détruits onze ans après pour laisser place à la ligne TGV Paris-Lyon. Ne subsistent que la salle des machines (1911), quelques hangars industriels pour stocker les matières premières, des écuries et un hangar à fourrage (1897), le logement patronal (1894) et trois logements de contremaître et d'ingénieur (1894-1897). Les machines étaient mues par une machine à vapeur, les fours alimentés par des gazogènes. En 1923 l'électricité est introduite dans les ateliers. Les ouvriers étaient au nombre de cinq en 1880, douze en 1886, cent vingt-deux en 1899, quatre-vingt-dix en 1914.
Période(s)
Principale :
  • 4e quart 19e siècle
Auteur(s) & personnalité(s)

Description


La salle des machines, en brique enduite, est couverte d'un toit à longs pans avec croupes, en tuile mécanique. Les divers hangars et les écuries sont constitués de poteaux en bois reposant sur des piliers de briques, le remplissage est en brique, et les charpentes en bois, apparentes. Ces hangars sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique. Le logement patronal se compose d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée, d'un étage carré et d'un étage en surcroît. Les murs sont en moellon enduit, avec chaînage d'angle alternant pierre de taille et brique. Ce bâtiment est couvert d'un toit à longs pans avec croupes, en tuiles en écaille glaçurées, et coiffé d'épis de faîtage et tuiles faîtières produits par l'usine Perrusson voisine. Il est orné d'éléments de céramique de même provenance sur ses façades est et sud : des carreaux sur les allèges, des panneaux plaqués sur les trumeaux de l'étage en surcroît. Une extension est accolée au logement patronal (moellon enduit), constituée d'un étage carré et couverte d'un toit en pavillon en tuile mécanique plombifère. Les logements de contremaître et d'ingénieur, en moellon sans chaîne en pierre de taille enduit, sont dotés de sous-sol, rez-de-chaussée et étage carré. Ils sont tous couverts de toits à longs pans en tuile mécanique.
Murs :
  • brique
  • moellon
  • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
  • tuile mécanique plombifère
  • tuile en écaille
Etages :
  • sous-sol
  • 1 étage carré
  • étage en surcroît
Couvrement :
  • charpente en bois apparente
Décors :
  • céramique

ornementation sur le logement patronal uniquement.

Energie utilisée :
  • énergie thermique
  • énergie électrique
  • produite sur place
  • achetée

Informations complémentaires

Thématiques :
  • enquête partielle
  • Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
  • canaux de Bourgogne
Aire d’étude et canton : Saône-et-Loire
Hydrographie : canal du Centre
Dénomination : usine de grès
Parties constituantes non étudiées :
  • salle des machines
  • logement patronal
  • logement de contremaître
  • hangar
Carte interactive
Haut de page