Usine de gainerie Maveg, puis usine de petite métallurgie Model et Cie ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

En 1935, Paul et Pierre Simonin, Jean Roche, Charles Mouriaux, Joseph Stemmelin fondent la SARL Gainerie Moderne de l'Est ayant pour objet "la fabrication et la vente d'écrins". Le siège social est fixé rue Violet, dans un immeuble appartenant à Joseph Stemmelin. La société fabrique des mallettes en fibrine, fibre vulcanisée, toile et papier, et effectue les opérations de coupe, pliage, formage, rivetage, couture, collage et laquage. Une demande de permis de construire est déposée en novembre 1935 pour la construction (ou la modification ?) de l’usine. En octobre 1936, une nouvelle demande porte sur la construction d’un hangar, vraisemblablement édifié au sud de l’usine. Dissoute en 1938, la SARL Gainerie Moderne de l’Est est remplacée par la SA Maveg (Manufacture d’Articles de Voyage et de Gainerie). En 1938, la Maveg demande l’autorisation d’agrandir l’usine et d’installer un atelier de vernis cellulosique. Les travaux ne sont vraisemblablement pas réalisés à cause de la guerre. En février 1946, Joseph Stemmelin, directeur de la Maveg, demande l’autorisation d’agrandir son usine. Dressé par l’architecte René Tournier, le projet prévoit l’agrandissement de l’atelier vers l’ouest (vestiaires, monte-charges) et la construction d’un bâtiment au sud (conciergerie, bureaux, cantine, garage, atelier de collage et magasins). En juillet 1948, la société reçoit l’autorisation de réouverture de son établissement "ayant pour objet la fabrication de sacs tyroliens". En juillet 1954, la société fait part de son intention de quitter les locaux, trop exigus, pour une nouvelle usine située 81 rue de Vesoul. Après le départ de la Maveg, en 1955 ou début 1956, le local industriel est occupé par la société Model et Cie, qui effectue du découpage de pièces pour l’horlogerie et l’industrie électrique. Malgré une autorisation d’agrandissement accordée en janvier 1971, la société Model quitte les lieux en 1973 pour rejoindre le quartier des Tilleroyes. Elle emploie à cette date une centaine de personnes. Les bâtiments sont aujourd’hui occupés par le Centre d'information Sur les Droits Des Femmes Et Des Familles et les Compagnons du Devoir.

Période(s)

Principale :

2e quart 20e siècle

Auteur(s) & personnalité(s)

Auteur : René Tournier, architecte, attribution par source

Date de naissance : 1899 - date de décès : 1978

Diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1932. Nommé architecte des Monuments historiques en 1938.

Illustrations

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Description

Construits en maçonnerie, parpaing de béton, béton armé et enduite, les bâtiments sont pourvus d'un étage carré et couverts de toits à longs pans, croupes et tuile mécanique.

Murs :

béton
béton
parpaing de béton
béton armé
enduit

Toit :

tuile mécanique

Etages :

1 étage carré

Energie utilisée :

énergie électrique achetée

Source(s) documentaire(s)

Documents d’archives

Documents figurés

120 J Fonds Tournier
Archives départementales du Doubs, Besançon, 120 J Fonds Tournier
Lieu de conservation : Archives départementales du Doubs, Besançon - Cote du document : 120 J

Bibliographie

2 F 8 Commerce et industrie (1842-1966)
Archives communales, Pontarlier, 2 F 8 Commerce et industrie (1842-1966)
Lieu de conservation : Archives communales, Pontarlier - Cote du document : 2 F 8
Benoît, Maurice ; Gauthier, Jean [et al.]. La vie économique de Franche-Comté et du Territoire de Belfort, 1958.
Benoît, Maurice ; Gauthier, Jean [et al.]. La vie économique de Franche-Comté et du Territoire de Belfort. - Besançon : Impr. de l'Est, 1958.

À voir

Informations complémentaires

Thématiques :

patrimoine industriel du Doubs

Aire d’étude et canton : Besançon industriel

Dénomination : usine de gainerie

Parties constituantes non étudiées :

atelier de fabrication
bureau
cantine
magasin industriel
conciergerie
garage
vestiaire d'usine