USINE DE DÉCOLLETAGE DES ETS PERRENOUD
25 - Charquemont
rue Pierre Mendès-France
- Dossier IA25001205 réalisé en 2013 revu en 2014
- Auteur(s) : Laurent Poupard
Historique
L'usine est bâtie en 1996 pour la société Perrenoud.
Celle-ci est née d'un atelier de mécanique que Michel Perrenoud a ouvert dans une remise dépendant de la maison de Victor Morel, au 10 Victor Hugo. Il est ensuite, dans la deuxième moitié de la décennie 1950, embauché par son principal client la société Chapatte, installée au début des années 1930 dans l'ancienne usine Pagès et Wittver (13 rue de la Gare). Le 20 janvier 1969, il fonde la SA des Ets Perrenoud (dont il apporte 70 % du capital de 100 000 F) et achète à Mme veuve Chapatte (née Marguerite Péchin) la branche décolletage de son entreprise.
Son affaire se développant (elle compte 15 à 20 personnes dans les années 1990), les locaux loués rue de la Gare deviennent trop étroits. La société Perrenoud choisit alors de faire appel à l'architecte Sanzio Ferraroli, de Maîche (8 bis rue de la Gare), pour concevoir et faire construire une nouvelle usine dans la zone industrielle du Grand Crôt, rue Pierre Mendès-France, où elle s'installe la même année. La SAS des Ets Perrenoud (au capital de 200 000 €), qui a succédé à la SA le 30 avril 2003, est dirigée par Philippe Perrenoud, le fils de Michel (décédé en 1981). En 2014, elle emploie 12 personnes, dispose d'un parc de 15 tours à décolleter à commande numérique (il y en avait deux rue de la Gare), dont 7 sont dédiés aux productions horlogères, de 7 machines pour le diamantage et de 40 tours à décolleter Tornos. Elle travaille les métaux (inox, laiton, acier et aluminium), les matières plastiques et les matières précieuses, pour une clientèle oeuvrant dans la mécanique de précision, la bureautique, le médical, les instruments d'écriture, la maroquinerie et l'horlogerie. Après avoir quasiment disparu, cette dernière branche représente la moitié de son activité actuelle (elle est, directement ou non, destinée à l'industrie suisse).
- 4e quart 20e siècle
Architecte à Maîche (8 bis rue de la Gare) en 1998
Description
Le bâtiment est en grande partie formé par un vaisseau, coiffé d'un toit à longs pans et pignons couverts, dont les murs et la charpente sont en pan de fer, et l'essentage métallique. Seule la chaufferie au nord et les bureaux occupant l'extrémité ouest, un peu plus basse, ont des murs en parpaings de béton enduits. La couverture est assurée par un revêtement bitumineux.
- fer
- béton
- pan de fer
- parpaing de béton
- essentage de tôle
- enduit
- bitume
- 1 vaisseau
- charpente métallique apparente
- énergie électrique achetée
Source(s) documentaire(s)
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Annuaire des Entreprises de France, le fichier national des chambres de commerce et d'industrie
Annuaire des Entreprises de France, le fichier national des chambres de commerce et d'industrie
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Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche, 2007
Simonin, Michel. L'horlogerie au fil du temps et son évolution en Franche-Montagne, sur le plateau de Maîche. - Maîche : M. Simonin, 2007. 143 p. : ill. ; 30 cm. -
Sornay, Lionel. Prosopographie des entreprises horlogères et de leurs financeurs sur le plateau de Maîche 1925-1973, 2003
Sornay, Lionel. Prosopographie des entreprises horlogères et de leurs financeurs sur le plateau de Maîche 1925-1973. - Besançon : Université de Franche-Comté, 2003. 56 p. : ill. ; 30 cm. Mém DEA : histoire industrielle : Besançon : 2003 ; 51. -
Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome III. Autour de Charquemont et Damprichard, 1991
Vuillet, Bernard. Entre Doubs et Dessoubre. Tome III. Autour de Charquemont et Damprichard, d'après la collection de cartes postales de Georges Caille. - Les Gras : B. Vuillet, Villers-le-Lac : G. Caille, 1991. 243 p. : cartes postales ; 31 cm.
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Perrenoud Philippe (témoignage oral)
Perrenoud Philippe, responsable de la SAS Perrenoud. Charquemont
À voir
Informations complémentaires
- patrimoine industriel du Doubs
- atelier de fabrication
- bureau
- chaufferie
- vestiaire d'usine
- stationnement
- quai
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine