USINE DE CONSTRUCTION MÉCANIQUE DITE SOCIÉTÉ ANONYME DES ATELIERS DE CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES J.-B. AILLOT
71 - Montceau-les-Mines
2 rue de Gilly, 25.31 rue des Prés
- Dossier IA71000012 réalisé en 1996 revu en 1999
- Auteur(s) : Christian Morel, Frédéric Pillet
Historique
Créés en 1872 par Jean-Baptiste Aillot rue de la République, les Ateliers de Constructions Mécaniques J.-B. Aillot sont transférés en 1885 (daté par travaux historiques) sur ce site acquis dès 1883. Le site se développe entre 1912 et 1920 (constructions) et 1937-39 (acquisition des Ets. Prudhon). Spécialisée dans la construction de manomètres, matériels de meunerie et agricoles, l'usine s'oriente après 1885 vers la construction de matériel pour l'industrie locale : mine (treuils...), céramique (presses...), verreries (moules), machines à vapeur... Après 1912, date de la transformation des établissements en société anonyme, les ateliers Aillot développent la sous-traitance pour les Établissements Schneider du Creusot et créent une entreprise de travaux publics (siège à Bar-le-Duc) spécialisée dans le cylindrage des routes, utilisant les rouleaux compresseurs produits par les ateliers dès 1897. Après 1945 la société abandonne progressivement la construction de matériel minier et routier au profit de matériels spécialisés et de la sous-traitance. En 1922, Claude Laupêtre, gendre de J.-B. Aillot, prend la direction de la société, puis son fils Jean en 1936, et enfin Pierre Laupêtre jusqu'en 1993, date d'arrêt de l'activité. Le site, racheté par la commune, doit être en partie occupé par une antenne des Archives départementales en 2000. Initialement l'usine était dotée d'une machine à vapeur, remplacée ensuite par l'énergie électrique. Les ateliers employaient soixante-cinq ouvriers plus une cinquantaine d'apprentis en 1915, une centaine d'ouvriers en 1920, soixante-sept en 1935, soixante personnes dans les années 1980, vingt à la fermeture.
- 4e quart 19e siècle
- 1er quart 20e siècle
Description
Les bâtiments des années 1883-1912 sont en moellon de calcaire enduit, couverts de toits à longs pans en tuile mécanique, à croupes (sauf atelier de montage et bâtiments des années 1900-12). Ils sont en rez-de-chaussée, à l'exception de l'ancien logement du directeur, doté d'un étage de soubassement. L'atelier d'ajustage est percé de lucarnes en façade. Les toits à longs pans de l'atelier de montage des années 1900-1912 ont une toiture en ciment amiante reposant sur une charpente métallique apparente. La chaudronnerie acquise en 1937-39 est à pans de fer et remplissage en brique, couverte de toits à longs pans en tuile mécanique. La cheminée d'usine en brique est ornée d'un couronnement en fonte.
- calcaire
- brique
- moellon sans chaîne en pierre de taille
- pan de fer
- enduit
- tuile mécanique
- ciment amiante en couverture
- étage de soubassement
- en rez-de-chaussée
- charpente métallique apparente
- énergie thermique
- énergie électrique
- produite sur place
- achetée
Informations complémentaires
- enquête partielle
- Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines
- canaux de Bourgogne
- atelier de fabrication
- magasin industriel
- cheminée d'usine
- salle des machines
- bureau
- logement patronal
- logement d'ouvriers
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, Communauté urbaine Le Creusot - Montceau-les-Mines