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TRÉFILERIE PERNIN DITE TRÉFILERIE DE CORBENAY, PUIS USINE DE MEUBLES PARISOT

70 - Corbenay

4 avenue Jacques Parisot

  • Dossier IA70000202 réalisé en 2006
  • Auteur(s) : Raphaël Favereaux
Façade sud de l'atelier de fabrication. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


La tréfilerie a été fondée par Paul Pernin en 1892, à l'emplacement d'un ancien moulin dit Vernier ou Ne t'embarrasse pas. Réglementée par arrêté préfectoral le 22 mai 1895, cette usine était destinée au tréfilage des fils d'acier doux et extra-doux. En 1918, l'établissement produit 400 t de fil jaugé de Paris et 120 t de fil de fer fin. Fernand Pernin succède à son père en 1922. La production passe de 1500 t à la fin des années 1930 à 3000 t à la fin des années 1950. Une large partie est exportée, grâce à la Société anonyme pour l'Exploitation de Tréfileries (SAPET), fondée en 1935, et présidée par Fernand Pernin. L'usine est agrandie dans la première moitié du 20e siècle. En 1964, les Ets Paul Pernin (ou Tréfilerie de Corbenay) fabriquent 300 tonnes mensuelles de fils d'acier doux et extra-doux pour l'industrie, en clair, cuivré, recuit noir et blanc, galvanisé, étamé, avec une spécialisation marquée pour les fils fins. L'entreprise ferme ses portes vers 1970. Peu après, les bâtiments sont achetés par la société Parisot, implantée sur la commune voisine de Saint-Loup-sur-Semouse, et utilisés pour la fabrication de meubles. Ils sont actuellement désaffectés, et en vente. Une chaudière à vapeur Vauché (Sedan, 08) est autorisée en 1928 et une seconde, de marque Garnet (?), (Warcq, 08) autorisée en 1935. Présence d'une turbine de type Kaplan de 68 ch en 1938. La tréfilerie emploie 10 hommes en 1893, 25 ouvriers en 1918 et 56 en 1964.
Période(s)
Principale :
  • 4e quart 19e siècle
  • 1ère moitié 20e siècle
Date(s)
1892 : daté par source

Description


Construit en moellon de grès enduit, l'atelier de fabrication comprend un étage carré et un toit à longs pans couvert en tuile mécanique. Divers ateliers et magasins, bâtis en rez-de-chaussée, sont adossés sur sa façade postérieure. Deux bâtiments sont édifiés en parpaing de mâchefer, couverts en tuile mécanique.
Murs :
  • grès
  • résidu industriel en gros oeuvre
  • moellon
  • enduit
Toit :
  • tuile mécanique
Etages :
  • 1 étage carré
  • étage en surcroît
Energie utilisée :
  • énergie hydraulique produite sur place
  • énergie électrique achetée

Informations complémentaires

Thématiques :
  • patrimoine industriel de la Haute-Saône
Aire d’étude et canton : Haute-Saône
Hydrographie : dérivation de la Combeauté
Dénomination : tréfilerie
Parties constituantes non étudiées :
  • atelier de fabrication
  • magasin industriel
  • transformateur
  • bâtiment d'eau
  • bief de dérivation
  • logement
  • logement patronal
Carte interactive
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