SECTEUR URBAIN CONCERTÉ : CITÉ DU PARC

58 - Nevers

rue de Gonzague, impasse de la Verrerie

Dossier IA58001171 réalisé en 2014 revu en 2015
Auteur(s) : Julien Defillon

Vue générale depuis le sud-ouest. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique

Adjudication des travaux le 15 octobre 1951, mais qui accuse une forte hausse du coût de la construction et a donc été infructueuse.
Suite à des pourparlers avec l'administration centrale et plusieurs entreprises, des marchés pour la première tranche de travaux sont passés le 29 novembre 1951.
Les travaux de la première tranche (60 logements) sont lancés en 1952 et la récéption provisoire des bâtiments A et B est prononcée le 1er février 1954 avec une réception définitive au début du mois de juillet 1955. Lors du chantier est lancée la seconde tranche de 64 logements avec la validation par le ministère le 10 avril 1953
les travaux pour le bâtiment D ont été plus complexes du fait de l'exécution de fondations spéciales. l'immeuble a ainsi été construit en deux stades, avec en outre une période de froid au début de l'année 1956 qui a ralentit le chantier.

Période(s)

Principale :

20e siècle

Date(s)

1951 : daté par source

Auteur(s) & personnalité(s)

Auteur : Emile Berthelot, architecte urbaniste, attribution par source

Auteur : François Lebas, architecte, attribution par source

Auteur : Mongeot, architecte, attribution par source

Auteur : Rouvert, architecte, attribution par source

Illustrations

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Description

Le site est situé au sud de la ville. Il est cerné au sud par la Loire et à l’ouest par la voie de chemin de fer et accuse une légère déclivité du nord-ouest vers le sud-est. L’ensemble est composé de 124 logements répartis dans quatre bâtiments (A, B, C et D) et de trente-sept garages. Les quatre immeubles sont tous construits selon la même typologie architecturale, seuls leur longueur et le développement du soubassement, en fonction de l’implantation par rapport à la pente, varient.
Les immeubles sont élevés sur un sous-sol avec un rez-de-chaussée surélevé suivi de trois étages carrés et d’un étage de combles. Les cages d’escaliers (une ou deux par immeuble en fonction de la longueur de la façade) forment une avancée en façade principale et ont un toit-terrasse en couverture. Elles desservent tous les niveaux avec à chaque étage le palier qui aboutit sur une galerie extérieur desservant à son tour les différents appartements. Le sous-sol est en outre accessible directement grâce à une rampe inclinée aménagée à proximité de chaque cage d’escalier. Les baies ne possèdent pas d’encadrement mais sont pourvues d’un appui-fenêtre saillant. Un bandeau en béton mouluré fait la séparation entre chaque niveau.
Les fondations des immeubles consistent en des semelles filantes en béton armé. Les façades sont réalisées avec une maçonnerie porteuse en moellons hourdés en mortier avec parement en moellons. Les éléments en béton armé des façades (les bandeaux à chaque étage avec encorbellement à la demande des balcons et les corniches hautes formant chéneau) sont combinés avec les planchers dont ils forment les chaînages. Les galeries de desserte sont également la prolongation des dalles des planchers. Les claustras des séchoirs sont des éléments monolithes moulés et issus de la préfabrication. Les cloisons intérieures sont en briques creuses et briques plâtrières. Pour les escaliers, rampe sur rampe, les marches sont préfabriquées puis mises en place lors du montage des murs des cages. La couverture des immeubles est à deux versantes avec croupes. La charpente est réalisée en béton armé et bois : les fermes et les arêtiers sont en béton armé, les pannes et chevronnages en bois, tandis que le faitage est en béton armé avec fourrures en sapin.

Distribution :
Les bâtiments A et B sont composés de huit T2, seize T3 et seize T4 ; le bâtiment B de dix T3 et dix T4 tandis que le bâtiment C possède de 8 T2, 8 T3 et 8 T4. Les rez-de-chaussée surélevés présentent une distribution similaire à celle des étages courants. Tous les appartements sont traversants. Les chambres et la salle communes prennent jour sur la façade côté balcon tandis que les cuisines, séchoirs et salles d’eau sont regroupés au niveau des façades antérieures avec les galeries de desserte. Pour chaque appartement, la pièce d’entrée donne accès directement au séjour et à la cuisine. Cette dernière et contiguë au séchoir qui lui-même mène à la pièce d’eau. Depuis le séjour une porte donne sur un couloir qui dessert à son tour les chambres ainsi qu’à nouveau la pièce d’eau. Au dernier niveau, les greniers, conçus pour être des espaces de stockage, sont de dimensions variables.

Murs :

pierre
béton
moellon

Toit :

béton en couverture
bois en couverture
ardoise

Escalier :

escalier dans-oeuvre

Source(s) documentaire(s)

Documents d’archives

Archives départementales de la Nièvre, Nevers. 139 W 16655.
Archives départementales de la Nièvre, Nevers. 139 W 72.
Archives municipales, Nevers. 4 Q 2513.

Informations complémentaires

Observations :
La bonne conservation de cet ensemble immobilier ainsi que le nombre réduit de transformations architecturales visibles en extérieur méritent d'être signalés. La cité du Parc est un bon exemple des prémices de la politiques des grands ensembles.

Thématiques :

les grands ensembles en Bourgogne

Aire d’étude et canton : Bourgogne

Dénomination : secteur urbain concerté

Parties constituantes non étudiées :

garage

Carte interactive