PRÉSENTATION DE LA COMMUNE DE SAINT-DIDIER
58 - Saint-Didier
- Dossier IA58000572 réalisé en 1993 revu en 2001
- Auteur(s) : Bernard Lauvergeon
Située sur la rive gauche de l'Yonne, en bordure du canal du Nivernais, cet ancien village est bâti sur une butte qui domine la vallée. De la commune dépendent 6 écarts faiblement peuplés, dont le plus important, le Quartier de la Gare, est distant de 1, 5 km du village. Outre la gare du chemin de fer, ce hameau regroupait un atelier de charron, une scierie et deux auberges, ces deux dernières, toujours en activité, étant situées sur la commune de Tannay. Les terres grasses de Saint-Didier sont essentiellement consacrée à l'élevage des bovins.
Historique
Saint-Didier était occupé dès l'époque gallo-romaine. Des vestiges d'une "villa" ainsi que des monnaies romaines y ont été découverts et la voie romaine d'Entrains à Autun par Avallon traversait la commune du sud-ouest au nord-est en empruntant un pont aujourd'hui disparu. (Les assises de trois piles du pont romain auraient été découvertes lors de la réfection de la passerelle en 1994). R. Pioux mentionne une villa romaine au lieu-dit Les Varennes et H. De Flamare (1904) rappelle qu'une collection de monnaies romaines trouvées sur la commune, fut constituée à la fin du 19e siècle par M. Boulé, alors instituteur à Flez-Cuzy. Une mine d'argent mêlée de paillettes d'or y fut exploitée. L'origine de la paroisse, qui remonte au 7e siècle, est liée à la fondation de l'abbaye Saint-Martin de Nevers dont elle fut une dépendance. La petite commune de Saint-Didier, la moins peuplée du canton après Moissy-Moulinot, a vu sa population décroître régulièrement depuis la Révolution française. Elle était de 183 habitants en 1790, elle n'est plus aujourd'hui que de 38 hab (recensement de 1999).
Informations complémentaires
Thématiques :
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