Télécharger la version PDF

PRESBYTÈRE

70 - Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin

2 rue du Presbytère

  • Dossier IA70001031 réalisé en 2018 revu en 2019
  • Auteur(s) : Guillaume Gézolme
Le portique du jardin. © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine

Historique


Le presbytère actuel est une construction datant de 1770 selon la date inscrite sur le linteau de la porte d'entrée.
Le second bâtiment, qui sert actuellement de salle pastorale, correspond au premier presbytère probablement bâti autour 17e comme en attestent la baie en accolade de la façade postérieure, les corbeaux et les restes d'un départ de voute sur le mur pignon sud. Il est couramment appelé "vieille cure". ll fait l'objet de nombreuses réparations en 1836 avec la pose d'un nouvelle couverture, la réfection du mur de façade, le resserrement de certaines fermes et la pose de chéneaux. En 1896, "la vieille cure" étant en mauvais état, la municipalité décide de la détruire en partie et de construire à la place des éléments contemporains. Les travaux sont menés par l'architecte voyer Grosjean. Plusieurs murs sont abattus et la toiture est à nouveau refaite. L'architecte signe le procès-verbal de réception définitive le 13 novembre 1896.
Un plan géométrique de 1806 nomme le nouveau presbytère " le pavillon neuf " prouvant ainsi sa construction récente tandis que l'ancien presbytère sert d'école de garçons, de logement pour l’instituteur, de grange et d'écuries. Sur la porte d'entrée, outre la date de 1770 encadrée par les initiales C et H, est inscrite la mention suivante : "Mane Nobis cum domine" ( Luc, XXIV, 29 : "Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux."). En 1863, la mairie mandate l’architecte C. Dodelier installé à Vesoul pour réparer la toiture du presbytère (importantes fuites d'eau dans les combles). L'architecte propose au conseil municipal le remplacement d'une partie de la toiture ; le devis s’élève à 1 600 francs et comprend aussi la réparation d'un puits dans le quartier de l'église. La préfecture approuve le projet de l'architecte le 8 février 1864. L’entrepreneur G. Varlet, est responsable des travaux.


Période(s)
Principale :
  • 3e quart 18e siècle
  • 16e siècle
  • 17e siècle
Date(s)
1770 : porte la date
Auteur(s) & personnalité(s)

Date de naissance : 30 juin 1816 - date de décès : 1er mars 1882

Claude-François-Charles Dodelier, fils de Jacques Dodelier, arpenteur-géomètre. Il s'installe en tant qu'architecte à Vesoul (Haute-Saône) après avoir étudié à l’École centrale des arts et manufactures. Il sera membre de la Société d’agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône (SALSA), fondée en 1801.

Description


L'ancienne cure a des murs maçonnés recouverts d'enduit ; le toit est en tuiles à longs pans et le pignon est couvert. Elle comporte un rez-de-chaussée, et probablement une cave, comme le laisse deviner la structure de la façade postérieure de l'édifice. Les baies situées sur la façade postérieure ont des linteaux avec arc accolade. L’intérieur, fortement remanié, dispose encore d'une baie à coussiège et d'un potager.
Le presbytère a des murs en moellons calcaires recouverts d'enduits avec des éléments en pierre de taille (chainage d'angle, encadrement d'ouverture) ; il est couvert d'un toit en tuiles à longs pans et demi-croupe. L'édifice comprend une cave, un rez-de-chaussée, un étage carré et un dernier de comble. Le rez-de-chaussée est composé d'une salle à manger, d'une cuisine et d'un salon tandis que l'étage est occupé par les chambres à coucher.
Murs :
  • calcaire
  • calcaire
  • pierre
  • moellon
  • pierre de taille
  • maçonnerie
  • enduit
  • enduit
Toit :
  • tuile
Plan :
  • plan rectangulaire régulier
Etages :
  • sous-sol
  • rez-de-chaussée
  • 1 étage carré
  • étage en surcroît
Elévation :
  • élévation à travées
Escalier :
  • escalier dans-oeuvre
Typologie :
  • baie avec arc en accolade

Source(s) documentaire(s)

  • Archives départementales de la Haute-Saône. 3 O 481. Édifices publics de la commune de Scey-sur-Saône. [an XII-1849].
    Archives départementales de la Haute-Saône. 3 O 481. Édifices publics de la commune de Scey-sur-Saône. [an XII-1849].
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 3 O 481
  • Archives départementales de la Haute-Saône. 3 O 481(1). Édifices publics de la commune de Scey-sur-Saône.
    Archives départementales de la Haute-Saône. 3 O 481(1). Édifices publics de la commune de Scey-sur-Saône.
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 3 O 481(1)
  • Archives départementales de la Haute-Saône. 482 E dépôt 71. Biens communaux, terres, bois et eaux. [an III-1898].
    Archives départementales de la Haute-Saône. 482 E dépôt 71. Biens communaux, terres, bois et eaux. [an III-1898].
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul - Cote du document : 482 E dépôt 71
  • Archives départementales de la Haute-Saône. Cadastre de la commune de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin. [1836-1954].
    Archives départementales de la Haute-Saône. Cadastre de la commune de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin. [1836-1954].
    - Atlas parcellaire (1836)
    - État de section (1839) : 3 P 230
    - Matrices cadastrales (1839-1914) : 3 P 1593 (folio de 1 à 580), 3 P 1594 (folio 581 à 1140), 3 P 1595 (folio 1141 à 1718), 3 P 1596 (folio 1719 à 2214), 3 P 1597 (folio 2215 à 2355)
    - Matrice cadastrale des propriétés bâties (1882-1914) : 3 P 2437
    - Matrice cadastrale dite "noire" des propriétés bâties (1911-1954) : 3 P 4650
    - Matrices cadastrales dites "noires" des propriétés non bâties (1914-1954) : 3 P 4645 , 3 P 4646 (folio 1 à 600), 3 P 4647 (folio 601 à 1200), 3 P 4648 (folio 1201 à 1798), 3 P 4649 (folio 1793à 1924)
    Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Saône, Vesoul

Informations complémentaires

Thématiques :
  • val de Saône
Aire d’étude et canton : Val de Saône
Dénomination : presbytère, salle paroissiale
Parties constituantes non étudiées :
  • communs
Carte interactive
Haut de page