Manche à eau (grue hydraulique) ⋅ Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté

Historique

Vraisemblablement mises en place au cours de la décennie 1860, à l'ouverture des sections de lignes Mouchard - Pontarlier en 1862 puis Andelot - Champagnole en 1867, les manches à eau ont été démontées après l'électrification de la ligne Dole - Vallorbe le 25 avril 1958. Récupérées par un ferrailleur, elles ont été transférées celle-ci au Pasquier, les deux autres à Vers-en-Montagne.

Période(s)

Principale :

3e quart 19e siècle

Illustrations

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Description

Placées tous les 20 à 30 km (15 à 20 km sur les voies à forte déclivité), généralement sur le quai des gares, les manches à eau, dites grues hydrauliques, servaient à l'alimentation en eau des locomotives à vapeur. A Andelot-en-Montagne, il y en avait trois, une pour chacune des voies principales (en direction de Pontarlier, Dole et La Cluse). Elles distribuaient dans la caisse à eau des tenders (d'une capacité moyenne de 30 m3) l'eau de source stockée dans le réservoir de la Pâture de Montsevely (à 1, 5 km à l'est de la gare) et amenée par une conduite souterraine. Chacune des manches est composée d'une colonne en fonte, au fût cannelé, surmontée d'un vase sur lequel est boulonné le bras amenant l'eau. Ce bras en col de cygne était mobile pour se positionner au-dessus du tender. Le support en partie supérieure du vase pouvait servir d'accroche à une tringle maintenant le bras (lorsque ce dernier est de grande dimension) ou de fixation pour une lanterne. Sur la partie basse de la colonne subsiste la manivelle commandant autrefois l'arrivée d'eau dont la fermeture devait, normalement, s'accompagner d'une vidange de la colonne afin d'éviter les problèmes liés au gel.

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