MAISON
70 - Faverney
10 rue Victor Hugo
- Dossier IA70000698 réalisé en 2012 revu en 2013
- Auteur(s) : Liliane Hamelin, Carole Josso
Historique
Ses baies à linteau droit, disposées régulièrement sur les quatre côtés de la maison, et le bandeau plat servant d’assise à celles du premier étage datent cette maison de la seconde moitié du 19e siècle. De 1930 à 1960, elle a été occupée par le directeur du tissage de Faverney, Gustave Meny, dont le nom figure encore sur la porte. Elle a été vendue en 1960 aux propriétaires actuels.
- 2e moitié 19e siècle
Description
Implantée au bord de la rue Victor Hugo, cette maison de plan carré est construite en moellons de calcaire enduits. Elle comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un comble à surcroît, desservis par un escalier dans-oeuvre, et elle est coiffée d'un toit à longs pans, croupes et tuiles mécaniques. Les deux façades principales comportent une élévation ordonnancée de part et d’autre d’une porte d’entrée (précédée d'un perron côté rue et d'un escalier en pierre côté jardin). Un bandeau plat continu, servant d’assise aux baies du premier étage, court sur les quatre côtés de la maison. Ce bandeau, la corniche, les linteaux et les chaînes d’angle sont en pierre de taille. Les baies, à linteaux droits, possèdent des appuis en fonte à décor végétal. D’étroites fenêtres rectangulaires éclairent le sous-sol. La façade latérale droite, sur cour, est percée d’une porte de service à laquelle on accède par un escalier droit, en pierre, accosté d’une fontaine à bras, en fonte, et d'un bassin en pierre. Un couloir traversant conduit au jardin le long de l'ancienne voie ferrée Nancy-Gray. Un édifice (non visité) est accolé à la façade latérale droite de la maison. La liaison maladroite entre les deux constructions prouve qu'il s'agit d'une construction postérieure. Doté d'un étage carré, il accueille un logis, une grange et une remise, surmontée d'un second logis. Construit en moellons de calcaire enduits, il est abrité par un toit à long pans, pignons couverts et tuiles mécaniques. Il est précédé d’une cour fermée autrefois par un mur d’enclos, dont il ne reste plus que les piliers en pierre de taille, chacun terminé par un pyramidion.
- calcaire
- moellon
- enduit
- tuile mécanique
- sous-sol
- rez-de-chaussée surélevé
- 1 étage carré
- comble à surcroît
- élévation ordonnancée
- escalier dans-oeuvre,
- escalier de distribution extérieur, escalier droit, en maçonnerie
- fonderie
Source(s) documentaire(s)
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Isabey, Henri ; Isabey, Renée. Aspects économiques et sociaux de Faverney, 1990
Isabey, Henri ; Isabey, Renée. Aspects économiques et sociaux de Faverney. - Vesoul : Impr. Atima, 1990. 74 p. : ill.
À voir
Informations complémentaires
- petites cités comtoises de caractère
- grange
- remise
- logis
- cour
- © Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
